AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 630 notes
5
101 avis
4
58 avis
3
12 avis
2
2 avis
1
0 avis
Je referme ce beau et dur roman avec un reste de larmes aux yeux. Poignant, émouvant, mais tellement réaliste.

Depuis l'au-delà, Sarah raconte sa courte vie, le bonheur brutalement interrompu par la maladie et le terrible combat qui s'ensuit.
Cette construction m'a fait penser au roman de Michel Rostain "le fils". Tellement dur celui ci également.

De ce fait, on sait tout de suite quelle sera l'issue...on sait dès le début qui va gagner...
Et pourtant, je me suis surprise à espérer avec les personnages, à me réjouir à certains moments. C'est toute la force du récit, on vit et vibre avec Sarah et son grand enfant de compagnon Théo.
"Il est juste que les forts soient frappés" est un roman qui parle d'amour, d'amitié, de volonté, de courage.
C'est aussi un roman qui parle de vie, d'espoir, de tolérance.
La relation naissante de Théo avec Cléo, vue de l'extérieur, aurait eu toutes les chances de me choquer. Et pourtant, après tout ce qui a précédé, je ne l'ai pas été et je l'ai même comprise.
Une belle leçon : ne pas juger ce que l'on ne peut finalement pas comprendre si on ne l'a pas vécu.

Un roman très très fort à ne pas forcément mettre entre toutes les mains.
On est tous confrontés à un moment ou à un autre à cette terrifiante maladie qu'est le cancer. Qui ne connaît pas au moins un cas ? Il faut juste ne pas le lire au mauvais moment.
Ou retenir avant tout le message positif.



Commenter  J’apprécie          82
Il est des livres pour lesquels il faut se sentir prête, des livres que l'on a enrobés d'appréhension, sur lesquels on a projeté des sentiments, des souvenirs, des résonances que l'on craint.
Vous l'aurez compris, le "on", c'est moi.

Et il y a quelques jours, à la suite d'une conversation particulièrement émouvante avec une de mes plus anciennes amies, quelque chose s'est débloqué. Dans la nuit qui a suivi cette discussion, ce livre, je l'ai attrapé et j'en ai lu la moitié d'une traite.

Sarah a 42 ans, elle a 42 ans pour toujours. Sarah est morte d'un cancer en laissant derrière elle un amoureux et leurs deux enfants. C'est elle qui nous raconte son histoire, sa rencontre avec Theo, leur histoire d'amour, sa maladie, le combat, l'acceptation.

Je m'attendais à être totalement effondrée, à vivre des réminiscences à chaque page, mais j'ai trouvé ce texte lumineux. J'ai été submergée par la lumière dégagée par Sarah, la vie que, paradoxalement, elle insuffle au texte.

L'émotion est bien présente mais rien n'est larmoyant.
Cette lecture a été émouvante, elle est écrite avec une grande sensibilité, elle m'a saisie au plus profond des tripes.
Mais elle n'a pas été dévastatrice.
Commenter  J’apprécie          80
Il est des lectures dont on ne sort pas indemne, des lecteurs qui bousculent, qui heurtent, secouent et restent en mémoire bien après avoir refermé le livre. Il est juste que les forts soient frappés est une de ces lectures. Elle m'a bouleversée, j'ai sorti les mouchoirs mais j'ai aussi souri car le récit, malgré sa part terriblement sombre, est une lumière.

Couverture du livre « Il est juste que les forts soient frappés » de Thibault Berard aux éditions L'observatoire
Le roman s'ouvre sur une rencontre, quoi de plus banal me direz-vous ? Certes ! mais Sarah et Théo ne sont pas si banals : Sarah est une punkette, rongée par la peur d'être heureuse, d'aimer, persuadée que la mort la cueillera avant ses 40 ans. Théo est l'amoureux, celui qui va rassurer Sarah, la choyer, l'épauler, lui donner envie de vivre ce bonheur parfois fragile, parfois instable et puis comme dans toutes les histoires d'amour, ou presque, un enfant vient pointer le bout de son nez. Cet enfant, c'est Simon qui est vite rejoint par une petite soeur mais tout serait trop beau, trop facile si la maladie ne venait pas s'inviter dans cette belle histoire. Et la maladie, elle est bien là, terriblement sournoise, faisant voler en éclats le bonheur de Sarah et Théo. Mais souvenez vous, ils ne sont pas banals et ils vont l'affronter cette terrible maladie, jusqu'au bout, jusqu'à ce que la mort les sépare…

Thibault Bérard nous emporte dans ce roman à la fois tragique et terriblement beau. C'est Sarah qui raconte son histoire, sa vie, leur combat, la maladie, les coups durs et les espoirs. Cette voix nous porte, nous glisse au coeur de cette histoire et même si nous connaissons d'avance l'issue, nous espérons, nous y croyions. Paradoxalement plus la maladie avance, plus la part sombre recule pour laisser place à la vie. C'est la force de ce récit incroyable de faire naître la vie, la grâce, le sourire au coeur d'un sujet si dur et si sombre. Ce tour de force tient sans nul doute dans le choix de la narratrice qui nous livre avec un florilège d'émotions cette sublime histoire.

On m'avait prévenue, des mouchoirs seraient indispensables mais on ne m'avait pas dit à quel point ce roman était beau et fort.

En résumé : un seul mot ou plutôt deux : lisez le !
Commenter  J’apprécie          84
Un livre très touchant qui aborde un sujet tout à fait d'actualité, celui du cancer et de la fin de vie.

Le style d'écriture est résolument contemporain et très agréable à lire. On rit avec ce couple, on pleure avec lui, on est soulagé lorsqu'il y a une bonne nouvelle et on est dépité lorsqu'une mauvaise nouvelle pointe le bout de son nez. Ce livre fait parfaitement passer les emotions des personnages au lecteur.

Le ton est juste, le trait n'est pas forcé et donc l'ensemble tient parfaitement la route et est extrêmement réaliste.

Ce genre de livre sur ce thème, c"est toujours un peu compliqué pour plusieurs raisons. Déjà, c'est un thème largement abordé dans la littérature contemporaine et puis il est difficile de ne pas sombrer dans le pathos.
Pas ici, l'auteur ne tombe pas dans le piège, le trait n'est pas forcé et c'est bien agréable.

Il s'agit donc d'un livre émouvant à découvrir. le thème (pas très joyeux) est déjà vu et revu mais le style d'écriture agréable, les protagonistes attachants et le realisme sans excès de l'ensemble en fait un bon roman.
Commenter  J’apprécie          80
Sarah prend le lecteur à parti, dès la première page. Met les choses au clair dès le début : ça va mal finir. C'est son histoire, celle de Sarah et Théo, la punkette paumée et le doux lutin rêveur un peu naïf. de leur jeunesse avec leurs amis, leurs espoirs et leurs rêves. Ils s'aiment, de cet amour puissant et un peu fou, comme eux. Naissent tour à tour Simon, puis Camille. Et la bête. La bête qui ronge Sarah de l'intérieur. Ensemble, ils vont partager leur colère contre cette injustice, le désespoir des annonces effrayantes et sans appel, la violence du combat contre la maladie, les jours de petite victoire et ceux des lendemains peu probables.

Pas de pathos, pas d'apitoiement, elle raconte, avec beaucoup d'humour, de douceur, de résilience, de fantaisie aussi, leur histoire belle, difficile et trop courte.

Théo est le chevalier blanc prêt à tout pour sauver sa belle. Quand Sarah baisse les bras, il se bat pour deux, et pour leurs enfants. Mais Théo aussi vit la maladie, tout concilier, gérer, lutter, se perdre, tenir bon, espérer, accepter, avancer. Des personnages attachants, une écriture fluide et efficace, Thibault Bérard signe un premier roman qui remue, qui fait sourire, qui fait gonfler le coeur...tout ça, oui. Un très beau roman.
Commenter  J’apprécie          70
Ce roman fait incontestablement parti des livres pour lesquels j'ai le plus versé de larmes. Je me suis immédiatement attachée à ce couple follement amoureux, insouciant et épris de liberté. Un couple stoppé net dans son élan par l'annonce du cancer. Sara nous raconte cet amour, ses enfants puis cette annonce, le choc et la douleur. Elle nous partage ses interrogations et ses peurs. Une chose est sûre Sara et Théo ont décidé de se battre, de vaincre ce foutu cancer coûte que coûte pour eux, pour leur couple, pour leur famille. Mais comment réussir à recréer cette magie de chaque instant lorsque l'on sait que le temps nous est compté ? Comment continuer à rêver, à rire, à espérer ? Sara et Théo vont créer un monde un peu fou où le médecin sera rebaptisé House, la colonne un maki et le médicament Exterminator. Un monde où rien ne peut atteindre leur amour indestructible, plus fort que tout, au delà de la maladie. Alors derrière les larmes, on rit, on s'émerveille, on croit que tout est possible. C'est une histoire pleine de vie, d'une puissance incroyable, au ton juste et procurant des émotions d'une rare intensité. J'ai aimé cette légèreté qui maquille habilement une tragédie. L'auteur parvint à merveille à nous faire passer du rire aux larmes et surtout à insuffler une incroyable pulsion de vie. Avec ce roman je découvre ce roman et ses deux autres titres ont d'ores et déjà rejoint ma bibliothèque. Ne passez pas à côté.
Commenter  J’apprécie          70
Inutile je crois de présenter encore ce roman ici mais je peux ajouter ma petite pierre à l'édifice de louanges faites au sujet de texte. Traitant d'un sujet aussi difficile que la maladie et la fin de vie chez une jeune mère de famille, j'ai évidemment pleuré toutes les larmes de mon corps. Cette histoire d'amour est forte et belle. Peut-être qu'elle dégouline un peu, mais parfois on s'en fout parce que ça fait du bien. Les mots de Thibault Bérard m'ont semblé sonner juste alors que je n'ai jamais été confrontée à tout ça et c'est justement la force d'un roman pareil … vivre une autre vie que la sienne pour mieux comprendre les celles des autres. Essentiel.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Je suis restée scotcher à ce roman tout au long de ma lecture, retenant mon souffle et pourtant sans éprouver une émotion forte. Certes j'ai été touchée par le combat que mène les deux personnages principaux Sarah et Théo, main dans la main jusqu'au bout dans un combat sur un cancer invasif dont Sarah est atteinte. C'est un sujet qui m'interpelle particulièrement et je l'ai trouvé très bien abordé. de même que le titre est très beau et bien choisi.
J'ai aimé la structure du roman, originale. le lecteur est dans le présent de l'histoire et ensuite la voix de Sarah reprend la suite et nous parle depuis un ailleurs, spectatrice de sa vie passée, nous racontant ce qu'elle éprouve.
Il y a énormément de phrases très bien écrites, beaucoup de métaphores, de jeux de mots, de références culturelles (musique, ciné, série, etc.) que je me suis régalée à lire, tout se tient, le livre est fluide et haletant. Mais soit j'ai déjà lu d'autres livres sur ce sujet, soit je suis blindée et alertée par le cancer, je suis restée un peu aussi témoin d'une histoire très personnelle ; est-elle réelle ? c'est la question que je me suis posée tout le long du livre.
Et la fin ne m'a pas choquée, c'est le cycle de la vie, un être meurt, un autre nait. Il y a un renouveau qui semble logique.
Commenter  J’apprécie          73
C'est toujours quelque chose de sortir d'une lecture remué et soufflé. C'est plutôt rare et c'est ce que j'ai ressenti à la fin de ce roman de Thibault Bérard. Une bonne claque en bonne et due forme.

On suit Sarah, une jeune femme de 37 ans qui va devoir faire face à la maladie, à un cancer. C'est d'ailleurs elle qui raconte à la première personne ce qu'elle va vivre. le lecteur est embarqué dès le début dans ce roman avec ce ton unique d'un personnage que l'on n'est pas prêt d'oublier. Un mélange de gouaille et de gravité finement dosé. On suit aussi tout un petit monde qui gravite autour d'elle et qui va tenter de l'aider à traverser ces épreuves.

On ne tombe pas dans le pathos et l'auteur parvient régulièrement à retranscrire avec beaucoup de justesse ce que va vivre cette femme et sa famille. Très fort.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie aussi sonnée d'un livre. Un vrai coup de poing ! Ce roman est d'une force de vie et d'une puissance telle qu'on ne peut en sortir indemne. Sarah s'adresse aux lecteurs, après sa mort, pour nous faire le récit de sa courte vie, rattrapée à l'aube de la quarantaine par un cancer foudroyant. Mais contre toute attente, ce livre n'est pas plombant, car il est plein d'humour, de distance, presque de détachement. Mais qu'on ne se méprenne pas, le sujet n'est pas traité avec légèreté, bien au contraire. Et ce roman est puissant, fort et lumineux. Et d'une justesse incroyable. le combat auquel se livrent Théo et Sarah pour triompher de l'adversité est remarquable. Et personnellement, j'ai beaucoup aimé la fin, je n'y vois pas la volonté absolue de finir sur une note optimiste mais simplement sur la force de la vie qui soutient par ailleurs tout le roman. je vais m'empresser de lire la suite qui vient de sortir, Les enfants véritables.
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (1262) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5267 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}