En ce mois d'avril 1964, vous allez retrouver, dans les pages du journal "Tintin", Rataplan et le sergent Bobèche qui vont vivre pour vous de trépidantes aventures.
En effet, dignes de confiance, ils sont tout désignés pour tirer l'empereur d'embarras.
Au Caraïbes, notre alliée l'Espagne se croit menacée par l'Anglais.
7 campagnes, 9 blessures, toujours présents !
ils devront partir aux Antilles pour apprendre ce qu'il y a de réel dans ces appréhensions...
Trois jours plus tard, dans le port de Brest, les deux "fantassins" embarquent à bord de la "Belle Échalotte" à destination de l'île Pitchou.
Mais en chemin, leur bateau est arraisonné, coulé et l'équipage fait prisonnier par un vaisseau anglais, le "Covercoat" sur lequel nos deux héros retrouvent Élisa*, le petit poison !
Après une évasion mouvementée, il parviennent dans la petite possession espagnole de Pitchou qui vit depuis quelques mois dans la crainte d'un débarquement anglais.
De plus, depuis peu, un sorcier a introduit dans l'île un culte étrange.
Les pauvres gens sont comme fanatisés !
Une flèche du vaudou siffle aux oreilles du sergent Bobèche comme un avertissement : il est, ainsi que ses deux compagnons, indésirable dans l'île....
Humour et exotisme sont assurés dans cette irrésistible aventure.
D'autant qu'Élisa, attachée au poteau de torture a reconnu, déguisés en cannibales, tonton Kromyr et Koursurpatt !
L'angoisse, aussi, est de la partie.
Lorsque résonne, au plus profond de la nuit, le terrible cri du vaudou !
Pourtant, une fois les mauvais esprits neutralisés, il faudra lutter contre les dangers de la jungle et contre les anglais....
Ce cinquième chapitre des péripéties napoléoniennes de Rataplan fait rimer plaisir avec nostalgie.
Cette BD, dont les les dessins sont réalisés par Berck et le texte signé par Duval, est irrésistible de tendresse et d'humour.
Elle se retrouve, aussi, avec énormément de plaisir dans un album édité en 1969 par les éditions du Lombard.
* voir "Rataplan et le signe du Toro"
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Ridicule mon sous-marin ... Damned ! Le petit Tondu pourrait le regretter un jour ! ...