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Citations sur Sous le soleil de Satan (147)

La férocité du mépris que Saint-Marin témoigne aux sots étonne d'abord, car il affecte volontiers par ailleurs un scepticisme complaisant. Mais c'est ainsi qu'il peut manifester au-dehors, avec un moindre risque, sa haine naturelle des infirmes et des faibles.
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En vain il s'efface, se fait plus humble, fuit toute amitié nouvelle, sa solitude même a l'air de tenter les plus indifférents, sa timidité un peu farouche les défie, sa tristesse les attire.
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Il était de ces gens qui savent porter la haine, mais que la haine ne porte pas.
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Certes, notre propre nature nous est, partiellement, donnée ; nous nous connaissons sans doute un peu plus clairement qu'autrui, mais chacun doit descendre en soi-même et à mesure qu'il descend les ténèbres s'épaississent jusqu'au tuf obscur, au moi profond, où s'agitent les ombres des ancêtres, où mugit l'instinct, ainsi qu'une eau sous la terre.
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- Ne cherche pas à me tromper, va ! J'ai bien réfléchi depuis huit jours, mais depuis un quart d'heure il me semble que je comprends tout, la vie, quoi ! Tu peux rire ! D'abord, je ne me connaissais pas du tout moi-même - moi - Germaine. On est joyeux, sans savoir, d'un rien, d'un beau soleil... des bêtises... Mais enfin tellement joyeux, d'une telle joie à vous étouffer, qu'on sent bien qu'on désire autre chose en secret. Mais quoi ?
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L’homme célèbre, qui vit dans son ombre, se voit dans tous les yeux, s’entend sur toutes les lèvres, se reconnaît jusque dans la haine et l’envie qui le pressent, peut bien tenter d’échapper à sa propre obsession, de rompre le cercle enchanté. Il ne s’ouvre jamais à l’inférieur, il ment toujours à son égal. S’il laisse après lui ses mémoires véridiques, sa dissimulation naturelle se double d’un de ces effrayants accès de vanité posthume que le public connaît assez. Rien n’est moins qu’une parole d’outre-tombe. Alors … Alors, il est beau qu’une fois, par hasard, ce don précieux de lui-même, qu’il a toujours refusé, il le fasse au premier venu, comme on jette une poignée d’or à un mendiant.
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- Nous parlerons de ta conscience dans un moment, répondit Mouchette . En refusant de me rendre service, tu as fini de m'ouvrir les yeux . N'attends pas que je te cherche querelle . Je ne t'aime ni pour ta beauté--- regarde-toi--- ni pour ta générosité; sans reproche, tu es plutôt rat ! Qu'est-ce que j'aime donc en toi ? Ne me regarde pas avec ces yeux ronds ! Ton vice... Tu vas dire : c'est une phrase de roman ? ... Si tu savais... ce que tu sauras bientôt..., tu comprendrais que j'étais justement tombée tout en bas, à ton niveau... Nous sommes au fond du même trou... Pour toi, je n'ai pas besoin de mentir... Non ! mon petit . Mais je puis être aujourd'hui tout à fait sincère .Hé bien ! voilà le moment de parler ou jamais. Je te tiens dans l'angle du mur,mon pauvre chat,tu ne peux m'échapper . Je te défie même d'élever la voix ...
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Car il est naturel à l’homme de haïr sa propre souffrance dans la souffrance d’autrui.
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Le droit conjugal, le seul que certains libérateurs du genre humain veulent absolu.
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L'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui.
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