En l'absence des hommes

Je n'ai pas encore fini ce livre au moment où j'écris ces mots mais je ne puis attendre plus longtemps. A moins que la fin soit décevante, cela m'étonnerai que je modifie mon avis. On retrouve l'écriture d' “un garçon d'Italie” et de “l'arrière saison”.
Une émotion qui se libère, des larmes qui débordent.
L'auteur défend avec ferveur à travers son personnage la notion du “moment présent”.
Non seulement ce livre est une dimension à lui tout seul mais il est également un lieu vers lequel nos pensées sont aspirées.
Je me suis oublié à chaque moment que je me suis replongé dans l'histoire ne serait-ce que pour lire 1 ou 2 pages.
Merci Monsieur BESSON.

Bravo pour la simplicité ” écrasante ” de votre langage. J'aspire à lire des auteurs tel que vous car vous me rappelez que le langage du coeur produit, à l'aide de mots simples, ce qu'il faut pour nous atteindre sans avoir besoin d'arrondir les phrases avec tout un vocabulaire dégoulinant que peut contenir la langue française.
Une fois encore, mes larmes débordent mais cette fois, ce n'est pas en vous lisant, mais en vous écrivant mon admiration dont vous ne prendrez sans doute jamais connaissance…

Ce livre est le tout premier que JE conseille à ma soeur, mon mentor, mon maître JEDI du livre, celle qui m'a montrée le chemin des livres qui font évoluer un esprit mais aussi le coeur.
Voici sa réaction (envoyée par texto) qui m'a surprise :

"Et voilà… C dans les larmes que s'achève ma lecture de ” en l'absence des hommes ” dont on peut corner toutes les pages et dont le contenu a nourri mes pensées pour longtemps. Ce livre n'est pas génial, le mot est faible, il est le résume de tout et il n'y a rien à rajouter de plus.
Merci de me l'avoir fait connaître. Même si je suis anéantie… et pleine en même temps… je t'ai conseillé plein de livres mais tu m'as offert l'une de mes meilleures lectures."

Je dois avouer que je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part car, par déduction, je m'imaginais qu'elle en avait lu des milliers de livres de ce genre (puisqu'elle a lu des milliers de livres).

Ce livre est un SYMBOLE pour moi car il m'a offert l'opportunité de faire, à ma soeur, ce geste qu'elle m'a fait des centaines de fois :

Tendre un livre qui vous bouleverse l'âme et le coeur.

Au début, il est sans doute un peu dérangeant cet amour entre ce vieil écrivain et ce très jeune homme. Mais très vite on se rend compte qu'il restera sur un plan purement platonique. Alors s'installe une véritable fascination pour chacun des mots qu'ils échangent, au cours de profondes et longues conversations, puis au fil de lettres admirables, lorsque Marcel doit quitter la ville. Car l'écrivain en question, c'est Proust bien sûr, même s'il n'est jamais nommé. Exactement au moment où naît cette passion

Vincent connais les choses de l'esprit au près de marcel. Et les choses du corps avec Arthur soldat à la guerre de 14.
Un très bon roman , au beau style agréable lecture

Malgré mon enthousiasme pour cet auteur découvert récemment, j'ai eu un peu plus de mal à me laisser prendre dans l'histoire.
Au final, un livre marquant, dérangeant…sur l'amour interdit entre hommes dans une période aussi troublée que la première guerre mondiale. le dénouement nous fait découvrir un secret de famille qu'on ne pouvait pas soupçonner.

Malgré le titre, c'est un roman écrit par un homme qui parle de l'amitié et de l'amour entre hommes, entre les générations… C'est toujours très bien écrit, les mots sonnent justes.

Une incitation à la réflexion sur la nature humaine, la guerre, l'amour, la tolérance, le respect de soi et des autres, l'amitié… Livre qu'on peut qualifier d'initiatique.

Durant l'été 1916, le narrateur, un adolescent de 16 ans, vit une intense histoire d'amour avec un soldat en permission et se lie d'amitié avec Marcel Proust. Pour ce premier roman, l'auteur a reçu le Prix Emmanuel-Roblès.

Enfin lu celui qui me manquait.Le style et la sensibilité de
. Philippe Besson me séduisent.

Quel beau livre nous offre Philippe Besson avec "En l'absence des hommes" ! Je suis ravie d'avoir enfin mis une plume sur ce visage médiatique. Je regrette simplement de m'y être mise si tardivement.

Trois parties composent ce livre. La première voit Vincent raconter son histoire d'amour avec Arthur et son amitié naissante avec Marcel. La deuxième est uniquement épistolaire, entre ces trois protagoniste. La troisième enfin, plus courte, annonce le dénouement. Toutes sont très bien traitées, très bien amenées. L'échange de lettres apporte une rupture intelligente au récit, il arrive au bon moment pour donner un nouveau souffle à l'histoire. On se prend d'affection pour tous les personnages, Vincent et sa pureté, Arthur et son désespoir, Marcel et son désenchantement.

Besson ne rate rien dans ce livre. le style est d'une grande beauté poétique. On se laisse porter par le rythme des phrases avec un bonheur sans fin. La cruauté de la guerre est magnifiquement bien rendue, j'ai tellement souffert avec Arthur que j'avais parfois l'impression, pendant ces sept jours, que c'est moi qui devrais retrouver le front. le personnage de Marcel Proust est tellement bien réussi, on sent toute l'admiration de Besson pour l'écrivain.

J'ai eu peur à la fin, que l'auteur nous réserve une mauvaise surprise sur le fameux secret. J'avais en tête un scénario qui m'aurait terriblement déçue. Ouf ! Rien ne vient ternir cette belle histoire et la fin est à la hauteur du reste.

Une belle surprise, à lire sans attendre !
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J'ai été profondément touchée par tous les passages concernant l'amour entre Vincent et Arthur, par ceux qui évoquent la vie et surtout la peur, les émotions des Poilus, par le ressenti de la mère d'Arthur, mais j'ai eu du mal à adhérer à l'audace de l'auteur à prétendre faire parler un écrivain tel que Proust, à lui attribuer des attitudes, à lui inventer une histoire.
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