Paris-Briançon

Philippe Besson fait partie de mon immense liste de mes auteurs incontournables.
J'aime à retrouver à chaque ses livres denses, à l'écriture vive et ciselée.
Dans ses livres qui font moins de 300 pages, il arrive toujours, à nous faire passer des messages forts.

Dans celui-ci il est question de Karma.

C'est un Huis clos qui se déroule dans un train, sur la ligne Paris-Briancon (un de ces trains de nuit qui ont été supprimés et qui sont en train de revoir le jour)

On y rencontre plusieurs personnages tous aussi attachants (ou presque) les uns et les autres :
Le couple de retraités, une bande de jeunes étudiants, un voyageur de commerce, un médecin, un patient, une mère avec ses enfants.

Ils se côtoient pendant ce voyage et leur destin va être lié.

Comme à chaque fois, je ressors chamboulée de cette histoire.

En voiture pour l'Intercités 5789. Nous sommes fin avril, à Paris, les voyageurs s'installent à bord du train de nuit qui reliera Paris à Briançon. Départ prévu à 20h52, onze heures de voyage pour arriver en principe à 8h18 à Briançon.

Je dis bien en principe car l'auteur nous averti d'entrée de jeu qu'ils n'arriveront pas tous à destination.

Dans ce huis clos ferroviaire il y aura : Alexis, un médecin généraliste du 14ème originaire de Briançon, Alexis, un sportif blessé au ménisque qui a loupé son TGV, Julia, une mère de famille fuyant la violence conjugale accompagnée de ses deux enfants, Serge un VPR proche de la cinquantaine, Catherine et Jean-Louis, un couple de jeunes retraités mariés de longue date, cinq étudiants en psychologie et un certain Giovanni Messina nous prévient l'auteur.

C'est un roman choral ou par le biais de courts chapitres apportant du rythme et une dynamique, on va en quelques pages à peine très vite comprendre le passé, la vie et ce qui anime chaque protagoniste.

Passer la nuit dans un train, ça rapproche. On se livre plus facilement à des inconnus, c'est plus simple de partager ses doutes, sa souffrance mais aussi cela permet de se découvrir pour certains et de se rendre compte qu'il ne faut certainment pas s'arrêter aux apparences ou à sa première impression.

Besson nous présente un petit roman sociologique en somme. Il décrit magnifiquement bien l'atmosphère, la promiscuité et nous présente des personnages sincères et attachants.

C'est un court et agréable voyage pour le lecteur, la plume est légère, sensible, teintée d'humour et de tendresse. Les phrases sont simples, courtes. Les pages tournent, la tension monte au fil des pages car on sait qu'ils n'arriveront pas tous indemnes. On veut les garder mais la fatalité, les hasards de la vie en ont décidé autrement.

J'ai vraiment passé un agréable moment, un auteur que j'apprécie de plus en plus.

Ma note : 9.5/10


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Au départ, en entendant le résumé de ce livre, j'avais quelques réticences à l'idée de le lire, mais un concours de circonstance m'a amené à le lire, et sincèrement je ne regrette pas. Encore un très bon Besson dont je lis chaque livre depuis Arrête avec tes mensonges !

Le suspense est très admirablement installé, car le lecteur se demande à chaque ligne quel drame va se jouer dans ce train de nuit Paris-Briançon et l'addition de la singularité de chaque voyageur avec leurs petits ou grands problèmes, leurs espoirs et leurs combats, fait de cette histoire un roman admirable dont on ne peut malheureusement trop en dire, au risque d'en spoiler l'événement majeur.

Un véritable huis-clos nocturne... Nous vivons les dernières heures de quelques voyageurs de la ligne Paris-Briançon, d'âges et de statuts divers.

Dès le prologue, on apprend que certains passagers ne sortiront pas vivants de ce train couchettes Intercités... ce lieu étroit et contenant, propice aux rencontres, où les langues se délient et où les coeurs se confient.

L'auteur aborde plusieurs sujets de société à travers les différentes personnalités des protagonistes et leurs histoires individuelles, leurs fragilités, leurs blessures. Au fil du trajet, on les découvre et on s'attache.

Les 200 pages de ce court roman se tournent frénétiquement pour en connaître le dénouement, violent et poignant. On se laisse facilement emporter par la plume de Philippe BESSON, le bruit lancinant du roulis sur les rails, les lumières qui défilent dans la pénombre des fenêtres et les interminables balancements des wagons. Toute cette panoplie de sensations que l'on ressent à bord d'une rame...

J'ai adoré ce petit moment de lecture. 2 ou 3 heures vous suffiront pour mettre fin au suspens qui nous tient en haleine.

Offert par Me Strass....
Elle a dit que ça allait me plaire. Et bin bingo.
Un train de nuit, des voyageurs que rien n'unit.
On sait dés le début que ça va mal finir, qu'il va y avoir des morts mais l'essentiel n'est pas là, il est dans ces rencontres, magiques, éphémères.
Superbe roman.

𝚁é𝚜𝚞𝚖é :
Le train de nuit 5789 embarque un peu plus d'une centaine de passagers pour relier de nuit Paris à Briançon.
Dans ce train couchette, on va suivre 11 passagers plus particulièrement. Ils se rencontrent et se croisent. Et puisqu'ils ne se verront plus jamais, ils peuvent se dévoiler un peu plus qu'à l'ordinaire.
Jusqu'à ce que la mort frappe.

𝙰𝚟𝚒𝚜:
Ce roman est haletant, court et percutant.
J'ai de nouveau aimé le style de Philippe Besson qui nous tient en haleine quasiment jusqu'à la fin.
Je me suis attachée aux personnages puis ils m'ont été enlevés en l'espace de quelques pages, j'ai été très émue par cette lecture.

Au-delà de l'histoire, l'auteur décrit la course au sensationnel, notre tendance à toujours juger sans même disposer des éléments d'information.

Ce sera mon coup de coeur de Janvier pour un livre de moins de 300 pages

Que de souvenirs
Ces trains couchettes de nuit que je prenais enfant pour aller à Bourg Saint Maurice. Souvenez les draps bien rêches 😄

Vous aimez les huis clos
Vous embarquez dans le train de nuit n°5789.
Vous y ferez la connaissance d'Alexis (médecin), de Victor(joueur de hockey), de Julia et de ses enfants, de Jean Louis et Catherine Berthier(jeunes retraités), de Serge(VRP), et du groupe de jeunes étudiants de Nanterre Manon, Leila, Hugo et Enzo.

Seule la promiscuité d'un train de nuit pourra amener ces différentes personnes à faire connaissance, à se faire des confidences très personnelles et à vivre un moment unique, inoubliable, traumatisant.

Ayant terminer il ya peu "ceci n'est pas un fait divers" je me suis plongé dans Paris-Briançon et comme a chaque fois dans les romans de Philippe Besson j'ai été embarquée.
Un train de nuit sillonne les campagnes direction Briançon, a son bord différentes personnes pour différentes raisons vont se croiser et va débuter un huit clos ou le suspense est en exergue.
A bord de ce train, une bande de jeunes, une mère de famille, un médeçin, un couple agé dont un malade et bien d'autres encore.
La nuit va etre longue pour certains, difficile de s'endormir, besoin de rencontre et surtout faire connaissance le temps d'un voyage.
On nous présente un premier personnage qui ne reviendra qu'a la fin du roman et l'on comprendra vite pourquoi.
Mais on devine assez rapidement que tout ce petit monde n'arrivera pas au terme de cette longue nuit, un huit clos s'installe, et je m'installe avec eux, le templs du voyage.
Des évenements vont prendre forme, comme a son habitude, Philippe Besson y ajoutera "le sel" de ses romans qui en font toute leur intensité.
J'aurais aimé le lire de nuit pour mieux en ressentir les émotions mais il n'échappe pas a la règle, j'ai été complétement emportée dans cette histoire terrible.
Un roman plein d'émotions, on en ressort ému et chamboulé, une ode a la vie a découvrir absolument.

Un joli roman fait de portraits croisés de voyageurs très différents que le destin va réunir. J'ai beaucoup aimé les différents personnages que j'ai trouvé justes et attachants. Difficile de dévoiler davantage de l'intrigue sans gâcher de futures lectures...
De l'émotion, du suspense, un format court: parfait pour le voyage !

Que d'émotions dans ces quelques pages. Je découvre la plume de Philippe Besson avec ce roman, et j'ai été conquise ! « Paris-Briançon » met à l'honneur le hasard des rencontres, ces mots que l'on échange avec des personnes mises sur notre route, que l'on ne reverra sans doute jamais mais avec lesquelles nous sommes amenées à passer quelques heures. Comme ce temps est imparti et que les circonstances sont insolites, on ne se livre pas comme on le ferait en temps normal. Tout est plus immédiat, plus brut, plus sincère. C'est ce que raconte délicatement l'auteur à travers ce livre, quelques instants perdus, fugaces, en suspension… avant que l'histoire ne bascule.

On découvre un médecin, un joueur de hockey, une mère de famille, un couple de retraités, une bande d'étudiants… rien ne les relie mais ils vont pourtant vivre la même aventure. le hasard les a fait se rencontrer, et c'est ce même hasard qui va jouer avec leurs vies.

C'est juste, c'est délicat, c'est touchant, c'est tragique… Cela nous rappelle que la vie ne tient parfois qu'à un fil, et qu'il nous appartient de ne pas laisser le regard des autres nous la voler.
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