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3,9

sur 2725 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman qui se lit quasi d'une traite et que l'on termine en chialant. Philippe Besson nous emmène dans le Paris-Briançon. On s'attache aux petites histoires des gens présents, on sourit, on s'y voit bien.
Puis le destin frappe et on souffre avec eux.
Excellent roman, beau suspense. A lire !
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Au début des vacances de Pâques, des vacanciers peu pressés, montent à bord du train de nuit qui relie Paris à Briançon. 

Une mère de famille et ses deux enfants qui partent chez les grands parents, un médecin parisien qui va vider la maison de sa mère récemment décédée, un groupe d'étudiants, une ancienne vendeuse du BHV récemment retraitée et son mari, qui soigne son cancer du poumon, un hockeyeur, un représentant de commerce ... 

Des amitiés fugaces se nouent autour d'une partie de belote, de discussion dans le couloir, des tranches de vie s'échangent, se partagent, des amitiés se renforcent, des amours se découvrent ... 

Une nuit s'écoule, ... 

Le suspense monte 

Et au petit matin, au bout su suspense 

Un roman extrêmement bien écrit nous emmène dans le quotidien de personnes qui ne se seraient jamais rencontrées si elle n'avaient pas choisi ce train. 

Philippe Besson a le don de décrire si justement ces moments fugaces, ces tranches de vie, ces moments où tout bascule ... 

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un de ces livres. JE suis ravie de m'être plongée dans celui-ci ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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J'aime cet auteur et ce dernier roman ne m'a pas déçue. L'écriture est très belle. On s'attache aux passagers de ce train avec beaucoup d'émotions. Car c'est un drame qu'ils vont vivre même si on ne peut rien révéler ici par respect pour les autres lecteurs.

J'ai tout aimé dans ce roman : la très belle écriture de l'auteur, les chapitres courts, l'histoire, les personnages. On a l'impression de faire le voyage en leur compagnie et ce serait la première fois que je prendrais un train de nuit...
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Je n'avais jamais lu de Philippe Besson, auteur de littérature blanche assez éloigné de mes lectures habituelles mais à plusieurs reprises j'ai entendu parler de son dernier roman Paris-Briançon comme l'un des plus beaux romans de ces derniers mois, alors quand j'ai eu l'opportunité de découvrir le livre audio d'à peine 4 heures j'ai sauté sur l'occasion.

On suit ici plusieurs personnages : une mère célibataire, des retraités, un commercial, des étudiants, etc tous très différents et qui n'aurait jamais eu l'occasion de se rencontrer s'ils n'avaient embarqué dans ce train de nuit. Une multitude de personnages, de vies qui se mêlent, qui partagent, qui se découvrent. Des personnalités touchantes, des destins qui prennent un nouveau chemin et finalement un drame… car on le sait dès le départ tout le monde ne débarquera pas vivant à Briançon…

Si le début et l'installation des personnages m'a paru un peu long au départ, j'ai ensuite été embarquée dans ces échanges en toute simplicité et émue aux larmes à la fin. Une belle découverte d'un auteur que je relirais !

En bref, un beau voyage à travers les émotions humaines.
Lien : https://lecturesda.wordpress..
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L'histoire se déroule dans un train de nuit qui relie Paris à Briançon. Les passagers ne se connaissent pas et la nuit, la promiscuité, la certitude de ne pas se revoir vont faciliter les confidences même entre ceux qui a priori sont aux antipodes les uns des autres. Et pour le lecteur plane une menace car on sait dès les premières pages que tous n'arriveront pas vivants à la gare de Briançon… ce qui donne encore plus de profondeur aux propos échangés entre les personnages. J'aime beaucoup les livres de Philippe Besson et celui-ci ne déroge pas à la règle. Je l'ai trouvé excellent. L'auteur réussit avec une écriture sans fioriture à nous faire aller au-delà des apparences pour nous montrer que tout le monde vit avec son lot de fêlures soigneusement cachées. Il nous rappelle la fragilité de l'existence et l'importance des relations humaines réelles qui passent par les paroles échangées quand on sait prendre le temps de s'intéresser aux autres plus qu'à son smartphone. J'ai aimé voir Julia, la mère working girl, fendre la carapace pour se confier à Serge, le représentant de commerce lourdaud qui se révèle beaucoup moins antipathique que prévu ; j'ai aimé la relation entre Alexis et Victor et cette nuit qui va permettre à l'un des deux d'enfin oser être lui-même ; j'ai aimé voir Catherine, la retraitée, revenir sur ses préjugés et se rapprocher des jeunes dont elle redoutait le bruit au premier abord pour finalement jouer à la belote avec eux et parler engagement politique. La fin sera forcément dure car on voudrait qu'aucun d'entre eux ne meure…
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Auteur chouchou, plume magnifique, histoires magiques, à chaque nouveau roman de Philippe Besson la même question revient, la nouvelle histoire sera-t-elle à la hauteur des précédentes?
Et bien je peux le dire tout de suite c'est un grand oui car ce roman est absolument magnifique .
Des trains couchettes j'en ai pris beaucoup en étant enfant car c'était l'un des moyens les moins onéreux pour aller en Italie et j'en garde un souvenir à la fois joyeux et dubitatif. La promiscuité avec des inconnus dans le wagon ne m'a pas laissé que des souvenirs agréables, entre ronflements et odeurs nauséabondes mais je dois avouer que je suis bien contente d'avoir pu expérimenter cette façon particulière de voyager.
Dans ce train Paris-Briançon ( que j'ai pris deux fois pour aller skier à Montgenèvre) nous allons côtoyer un certain nombre de personnages bien différents, qui ont chacun une raison bien particulière d'être dans ce train.
Les rencontres se font petit à petit et l'ont sait dés le départ que certains personnages seront morts à la fin du livre mais on ignore totalement la raison de ces décès.
C'est dans ce suspense génial, dans les rencontres improbables , attendrissantes, lumineuses ou émouvantes et dans les personnages que se concentre ce livre qui nous emporte au fil du trajet pour rejoindre les Alpes.
Quand surviendra le drame, nous serons projetés dans une attente et une angoisse terribles.
Bref vous l'aurez compris ce roman est un immense coup de coeur et je ne suis pas près de changer d'opinion sur cet auteur magique.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Plusieurs voyageurs vont prendre place dans le train de nuit Paris-Briançon numéro 5789. Parmi eux : un médecin, un sportif, une jeune femme et ses deux enfants, quatre jeunes gens, un couple de retraités et un représentant de commerce. Au cours de leur voyage, ils vont se parler, se dévoiler , s'aider et s'aimer…Ils ne le savent pas, mais certains n'arriveront pas vivants à Briançon…

Je connaissais mal l'univers de P. Besson, j'avais lu "Un garçon d'Italie" et "Les passants de Lisbonne", qui ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable…Et si j'ai commencé la lecture de ce roman, c'est que ce train passe par une gare que je connais bien ! …Une raison futile, mais qui m'a permis de découvrir un super roman ! J'ai beaucoup aimé la structure du livre : les premiers chapitres présentent d'abord les personnages, puis chaque portrait est approfondi grâce aux paroles qu'ils échangent. Et leurs conversations leur permettent de se comprendre , de faire le point et de faire des choix de vie. le lecteur les voit évoluer, tout en sachant que certains vont mourir, le narrateur ne cesse de le répéter. Quand le drame arrive, j'espérais que mes personnages préférés s'en sortent … ça n'a pas toujours été le cas, ce qui rend encore plus poignant l'absurdité de la vie et de la fatalité. Une fin émouvante et belle.
Coup de coeur donc !
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Dans un train de nuit, le Paris-Briançon, Intercités n°5789, Philippe Bresson nous présente une galerie de personnages réunis pour quelques heures.

Avec une extrême sensibilité, j'insiste sur le terme extrême, mais sans pathos, l'auteur nous parle de qui sont ces voyageurs : leurs espoirs, leurs peines, leurs joies. C'est plein de tact et ces légères touches nous émeuvent.
Des êtres qui ne se connaissent pas avant de monter dans leur train et qui ne sont pas destinés à se revoir...

Mais...mais, le destin, l'inexorable destin se manifeste...

Une montagne d'émotion en 203 pages.

Une lecture rapide et une émotion inoubliable...

Un beau récit.
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Waow...je viens de finir le livre, je l'ai posé et je me suis dit, Besson est fort, très fort même. En seulement 200 pages, il arrive à peindre le portrait d'une dizaine de passagers du Brianconnais (le train de nuit Paris-Briançon), on s'attache, on connaît les détails de leurs vies les plus intimes, des relations se nouent et là, sans attente, un uppercut arrive en plein milieu du livre. Quelle force d'écriture ! J'ai vraiment pris plaisir à lire ce livre bien qu'il ne me rassure pas vraiment car je compte prendre ce train souvent, en étant libraire à Gap !
Un livre régional grâce auquel j'ai pu me reconnaître dans des paysages, des villes citées !
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Mon premier coup de coeur de 2022.
Un sujet pas très réjouissant certes, mais une écriture absolument magnifique qui m'a happée dès les premières lignes.
Pourtant, dès les premières lignes, Philippe Besson plante le décor en nous informant que certains de ses personnages seront morts à la fin du livre.
Un livre qui s'ouvre sur les paroles d'une chanson d'Alain Bashung « La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine …»
Et c'est bien à bord d'un train de nuit que nous embarque Philippe Besson.
Cependant, en lieu et place de mensonges, ce sont des vérités qui vont éclater.
Les personnages, amenés à se côtoyer le temps de cette nuit de voyage entre Paris et Briançon, vont se confier les uns aux autres, se révélant certains secrets, certains états d'âmes.
Les langues vont se délier parce que le lieu est propice aux confidences.
Une multitude de personnages, de tous les âges, tous venant de milieux et de classes sociales différentes.
Et pourtant des affinités vont se créer. le temps d'une nuit.
Pour chacun d'entre eux, ce voyage est l'occasion de remettre un peu d'ordre dans sa vie.
Alexis est médecin. Il doit se rendre à Briançon pour vider la maison de sa maman décédée. Il partage sa cabine avec Victor, un sportif en proie à des soucis de couple et de ménisque.
Il y a également Julia et ses deux enfants qui fuient quelqu'un ou quelque chose.
Serge, représentant de métier, beau parleur, baratineur, toujours ouvert aux nouvelles rencontres et plus si affinités.
Le genre de type qui, de prime abord, indispose Julia.
Puis Jean-Louis et Catherine, fraîchement retraités qui s'offrent quelques jours de répit dans les Alpes avant de devoir affronter à nouveau les traitements destinés à combattre la maladie de Jean-Louis.
Et enfin, un groupe de jeunes étudiants qui partent s'oxygéner dans le chalet alpin gracieusement prêté par le parrain de l'un d'entre eux.
L'auteur nous brosse un portrait approfondi de chacun de ces personnages et les rend à nos yeux terriblement attachants.

Et puis il y a Giovanni Messina
« Il faudra bien parler de lui » nous dit l'auteur au début du livre.
Alors on attend qu'il entre en scène…

Et parce qu'on sait d'entrer de jeu que certains personnages vont mourir, on s'accroche à chaque page. En tant que lectrice, j'ai eu le sentiment de faire partie du voyage et j'ai écouté aux portes des compartiments. J'ai été attentive aux discussions de couloirs. Je voulais absolument découvrir ce qui allait bien pouvoir se passer dans ce train de nuit.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce court roman de 208 pages. Court mais dense et tellement intense.
Il est question d'homosexualité, de violence conjugale, de maladie, d'engagement politique également.
Un roman sur les relations entre les gens, la solidarité, les a priori.
Un huis clos à l'ambiance admirablement bien décrite par Philippe Besson.
Et surtout un roman sur le destin et la fatalité.
Un livre que j'ai tout simplement adoré !
Mon seul regret : qu'il soit si court.
J'aurais aimé rester bien plus longtemps en compagnie de tous ces personnages.
Alors si comme moi vous aimez les romans polyphoniques doublés d'une petite pointe d'intrigue, sautez dans ce train de nuit et laissez vous bercer.
La tension montera progressivement jusqu'au choc final.
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