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3,9

sur 2762 notes
C'est mon premier roman de Philippe Besson et il a su m'emmener dans ce train de nuit et rencontrer tous ces inconnus.
Inconnus,qui, le temps d'un voyage vont se découvrir, se confier
On sait qu'il va se passer quelque chose : meurtre, tuerie, attentat ?
En tout cas, j'ai passé un bon moment
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Ils sont hommes, femmes, enfants… Ils embarquent tous dans le train de nuit qui relie Paris et Briançon. Ils parleront un peu, apprendront à se connaître, se livrerons, de découvrirons… le train avance, la nuit se fait de plus en plus présente. Les langues se délient pour certains. L'auteur nous a avisés ; ils sont nombreux à monter, mais quelques-uns ne redescendront pas. le lecteur partage leur intimité, et se questionne, a peur… Lesquels ne survivront pas à la nuit ? Que va-t-il se passer ? Besson fait monter crescendo l'attachement à ses personnages, pour mieux briser notre coeur. La tension monte, le suspense est intolérable. Et le pire se produit… Un livre intense, émouvant, déchirant. Une lecture incroyable. Un auteur que je découvre, pour ma part, et que j'ai très envie de lire plus, beaucoup plus.
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Le train de nuit 5789 relie Paris à Briançon. Un groupe de passagers, que rien ne relie, va faire connaissance, échanger des propos, raconter sa vie, ses tracas. Chacun est là pour une bonne raison. Il résume la société des Hommes en un wagon de chemin de fer. Dès le début l'auteur nous dit qu'il va se passer quelque chose et c'est qui rend la récit haletant. Je n'en irai pas davantage. le roman est court et se lit vite encouragé par le suspens.
Cet ouvrage m' a rappelé les vacances en train de nuit pendant les années 1970 entre Bruxelles et Saint -Raphael. Les voitures voyageaient sur des wagons plateaux tandis que les passagers voyageait dans des compartiments couchettes de 6 personnes. A Saint-Raphaël, terminus pour les voyageurs avec véhicule. Déjà une forme d'écologie avant l'heure. Je dois dire que je ne garde pas un excellent souvenir de ces voyages. En y repensant, la baguette, le saucisson à l'ail et la bouteille de rouge de certains passagers me titillent encore le nez. Souvenirs de petite fille de 10 ans.
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Je découvre enfin Philippe Besson, après en avoir entendu tant parler et en bien. Sa réputation est méritée.


Paris-Briançon raconte le huis clos entre une dizaine de passagers dans un train de nuit : des jeunes, des retraités, des quadragénaires aux personnalités simples sans être simplistes. Ni sombre, ni joyeux, ni doux, ni violent, ni niais, ni prétentieux, le train de nuit Paris-Briançon avance à son rythme, sous une plume experte de son auteur.

Dans ce récit court et maîtrisé de bout en bout, j'ai été particulièrement admiratif des descriptions efficaces et percutantes. de plus, l'auteur délivre son opinion sans aucune agressivité, alors que ses idées sont tranchées. Un livre diplomate, je dirais.

Connus pour ses livres brefs, Besson et Nothomb peuvent séduire le même public, à la différence que Besson ne cherche ni l'humour ni le détail superfétatoire.

Un auteur que j'ai envie de découvrir plus en profondeur. M. Besson, si vous lisez ces lignes, nous serions ravis de vous inviter à un live de ce type.
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Paris-Briançon de Philippe Besson ( Pocket - 199 Pages )


Lu du même auteur, l'année dernière " Arrête avec tes mensonges " que j'avais beaucoup apprécié.
Avec plaisir j'ai ouvert ce court roman de Philippe Besson, prêté par Séverine.
Il peut se lire dans la journée d'autant qu'il est palpitant.
L'écrivain s'est inspiré d'un accident ferroviaire qui s'est produit en 1966 mais la cause diffère.
J'ai été fouiner sur internet par curiosité.
C'est un roman donc aucune importance de travestir la vérité et même je préfère. Cela fera peut être réfléchir certains qui par leur imprudence peuvent provoquer une catastrophe.
Nous prenons le train de nuit avec les personnages et pour nous persécuter, l'auteur nous prévient que certains ne s'en sortiront pas vivant.
Nous rentrons dans la vie privée des voyageurs d'un wagon.
Ce petit microcosme va se lier, s'épancher, se raconter, jouer aux cartes pour passer le temps.
Cela m'a rappelé un merveilleux roman "Compartiment pour femmes d'Anita Nair "
Le lecteur sait qu'une épée de Damoclès est suspendue au dessus de leurs têtes.
Qui va vivre, qui va mourir ? Suspens !
Evidemment nous avons nos préférences et jusqu'à la fin du livre, nous gardons espoir ...
Mais je ne dirai plus rien.
A vous de lire cette histoire captivante et humaine ! Un écrivain à suivre.
Mireine

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Embarquement pour un voyage en train couchette, souvenirs de jeunesse pour ma part.
Un voyage un peu hors du temps, avec des parcours croisés, c'est la magie du train de nuit.
On partage un instant de vie privée, intime avec des inconnus.
Cela rapproche indéniablement, même s'il ne s'agit que d'une parenthèse (qui se fermera plus ou moins rapidement, des histoires d'amitié ou d'amour pouvant éclore lors d'une rencontre hasardeuse sur notre chemin - de fer -).
Cela n'a pas échappé à Philippe Besson qui a su parfaitement m'emporter avec ses personnages dans cet Intercité qui parcourt les paysages nocturnes d'une France rurale, nostalgie d'une époque.
Mais ce trajet, déjà particulier en soi, prend une tournure tragique inattendue et leur parcours va s'arrêter brutalement. Définitivement pour certains, brutalement pour d'autres.
Un trajet qui aura fait prendre à un virage à 180° pour nos personnages dont le destin sera totalement bouleversé.

Une rencontre profonde avec les voyageurs dans ce huis clos dramatique et bouleversant.
Embarquez sans attendre dans ce train de nuit, ponctué de 11 tranches de vie racontées avec une plume toujours aussi fluide que délicate.
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Dans ce train de nuit en chemin vers la montagne, des individus se croisent, par hasard et, le temps de quelques heures, se rencontrent, se confient, vivent ensemble, et pour certains, finissent par mourir au petit matin.
Comme on sait très vite que tous n'arriveront pas vivants, je m'étais imaginé une sorte de Dix petits nègres à la SNCF, un peu comme si l'Orient-Express se perdait dans le massif du Morvan. Que nenni ! Ce n'est pas du tout ainsi. J'en ai presque regretté de savoir si vite que tous les voyageurs n'arriveraient pas vivants en gare de Briançon, j'aurais préféré le choc de la découverte et de la surprise plutôt que de me dire qu'ils étaient déjà condamnés par leur auteur, je n'en aurais que plus apprécié les moments passés à leurs côtés.
Voilà un livre dont j'ai à plusieurs reprises entendu parler, le plus souvent en bons termes et que je n'aurais pas lu sans un concours de circonstances, un peu de ceux qui font se rencontrer les voyageurs dans le même wagon d'un train de nuit. Heureusement, j'en sors vivante et sans séquelles trop graves. Je vais pouvoir poursuivre d'autres voyages.
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La plume de Besson toujours juste, émouvante et encore une fois j'ai eu les larmes aux yeux.

Seuls 3 auteurs qui sortent de ma zone de confort me provoquent de telles émotions sur des sujets délicats : Philippe Besson, Laurent Gaudé et Christian Bobin.

A partir de faits dramatiques ou de la violence de nos sociétés, leur plume rend beaux les récits.

Encore une fois, un roman sensible sur la vie, le destin, la société aussi.

Le train Paris Briançon déraille. J'en ai déjà trouvé des traces en 1966 et plus récemment en 2013 mais est ce réellement le sujet de court roman.

Pour moi c'est un élément mais le plus important c'était ces rencontres improbables favorisées par ce voyage de nuit.
L'origine des déplacements. La variété des voyageurs avec pour chacun d entre eux (et sans doute chacun d'entre nous) des difficultés imposées par la vie et aussi ce souhait de vivre au mieux pourtant.

Oui c'est un huis clos de rencontre et un accident tragique.
Le dernier volet evoque aussi l'évolution d'une société voyeuriste que les réseaux sociaux n'ont pas aidée ... renoncer à la pudeur et au respect des victimes pour quelques clics.
Le journalisme est logé à la même enseigne et c'est de façon très lucide que nous décrit Philippe Besson le déroulement d'un accident d envergure.
Je pense aussi qu'il rend hommage aux sauveteurs, quelle que soit leur corporation.

Et puis le temps d un trajet en train, des liens forts peuvent naître...et c'est sur cette note, qui m a émue aux larmes, que je finis ma chronique.

Court, précis, dense et touchant, l'auteur nous livre chaque fois une version de nous mêmes sans artifice.

Bonne lecture.
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Nous voici invités dans les couchettes du train de nuit Paris Briançon. L'ambiance favorise les rencontres, les confidences puis tout devient calme avant ... le drame qui va bousculer ces vies. Un accident qui ajoutera à ce huis-clos des secours engagés et courageux, des experts en réseaux sociaux toujours les premiers à publier des hypothèses calomnieuses et des journalistes prêts à évoquer ces hypothèses ou à interroger ceux qui ne savent rien. On pourra sans doute regretter que le portrait de tous ces protagonistes ne soient pas plus développés et que l'auteur laisse un peu le lecteur imaginer ce qu'il ne dit pas ... mais j'aime bien participer ainsi à l'histoire ... un roman triste,vite lu mais qui me laisse une bonne impression.
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Ces descriptions de personnages communs nous permettent une totale identification et le drame final un ressenti d'autant plus fort!
Ce voyage à bord du désuet intercités 5789 est portant totalement contemporain.
Un vrai coup de coeur!
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