Thomas et Lucas sont frères et se ressemblent beaucoup... Mais l'un d'eux va mourir.
Thomas est pris d'un mal qu'aucun medecin ou examens ne diagnostiquent. Une maladie du sang… le sida ? La rate ? le foie ? qu'est ce qui fait chuté son taux de plaquettes si rapidement ?
Voir son corps maigrir, s'affaiblir et être mutilé par les nombreux examens, ponctions, piqures, opérations… le déprime et le tue à petit feu ! Stop, sa vie lui échappe !
Il décide de se résigner et part dans leur maison d'enfance, à St Clément sur l'île de Ré. Lucas accompagnera son cadet jusqu'au bout pour leur dernier été ensemble.
Le 31 juillet, Thomas meurt… Voilà comment débute ce livre. Alors c'était inévitable ! J'ai finis ce roman très émue. Cet auteur m'emporte littéralement !
La lecture était éprouvante mais puissante ! le récit se déroule de mars à septembre, entre l'hôpital et le bord de plage.
Le ton est grave mais l'auteur aborde, par des mots justes, des sujets très forts et comme à son habitude avec délicatesse et sensibilité : La douleur, l'acharnement thérapeutique, l'impuissance, le deuil… D'ailleurs je remarque que la mort est un sujet récurrent dans ses romans. Oh ! n'y voyez rien de lugubre, mais plutôt un immense conseil ; il faut aimer la vie !
Pendant ma lecture, je n'ai eu cesse de confondre ce roman avec d'autres titres de Besson «
Un certain Paul Darrigrand » pour la maladie sanguine et « Arrêtes avec tes mensonges » pour le lien avec Thomas. Peut-être des lectures trop rapprochées (lues en dec 2021), mais qui ne m'ont pas empêché de savouré ce tableau d'un amour fraternel indéfectible.
Il est triste mais c'est un très beau roman. J'ai relevé beaucoup de citations qui m'ont inspiré.