Au début, c'était bien parti:
Hôpital psychiatrique de Gaustadt ,Oslo,
L'inspectrice Sarah Geringën est appelée en urgence ,en pleine nuit,le corps d'un des patients est retrouvé étranglé, dans sa cellule où il était seul,la bouche distordue sur un cri muet faisant penser au tableau de Munch:
le cri.
A partir de là tout s'enchaîne ,cela tient la route ; Pourquoi ce chiffre : 488 gravé sur le front de ce patient ? Qui etait-il? D'où vient-il? Quel rôle joue le directeur dans cette enquête très noire, terrifiante qui nous tient en haleine jusqu'à pour moi l'arrivée de Nathaniel, dont je ne vous dévoile pas l'identité au risque de spolier, mais je suis étonnée que ses proches ne se soient pas rendu compte du rôle qu'il jouait et c'est à ce moment - là que j'ai trouvé les " ficelles un peu trop grosses"et j'ai terminé la lecture de ce thriller presqu'à reculons,et pourtant de l'action il y en a !! :
D'Oslo ,nous allons en France où là Sarah va rencontrer Christopher ,un journaliste d'investigation qui ne la lâchera plus.Et le voyage continue à Londres ,sur l'île de l'Ascension ,dans les mines du Minnesota et pour finir sur les hauteurs du vieux Nice!! Nos deux héros n 'ont pas de bagages ,ils prennent l'avion comme nous lorsque nous montons dans une voiture,tout paraît facile ,c'est parfois limite la aussi, quant aux coups qu'ils reçoivent ils s'en sortent toujours : Super héros ! Et puis un conseil ,relisez Jung avant de vous poser la grande question autour de laquelle s'articule ce thriller: qui avait-il avant l'homme et y a t-il une vie après la mort?
En même temps coup de chapeau à
Nicolas Beuglet ,pour ses recherches sur le M.K -ULTRA.Car tout n'est pas que fiction,ce fameux projet MK-ULTRA A bien existé.
C'est la C.I.A qui ,entre les années 1950/ 1970 avait sous couvert expérimental injecté à différents patients du LS34 ( substance psychotrope) afin de contrôler leur mental ; injecté sur des prisonniers americains lors de la guerre de Corée .Ensuite ,beaucoup d'experiences ont été faites sur des humains avec aussi du L.S.D.pour voir les effets et aussi dans le but d'en faire un sérum de vérité .
Difficile à comprendre quand on sait que plus de 150 sous-projets ont été financés par la C.IA. dans le cadre de ce programme.,pas en faveur des Etats-Unis je suppose puisque tout fut détruit en 1972, beaucoup de zones d'ombres.Sur des appuis solides,
Nicolas Beuglet aurait pu ....mais voilà, les héros sont trop des super héros ,parfois des ficelles un peu grosses,et la fin : gros point d'interrogation ?,A nous d'imaginer la suite a moins que le 2ème opus nous révèle la chute:
Complot,je ne l'ai pas encore lu.Vous l'aurez compris ressenti en demi-teinte , le tronc est bon mais trop de greffes ,
Nicolas Beuglet aurait dû ébrancher ,c'est a dire épurer son roman .⭐⭐⭐