Plus qu'un roman, il s'agit d'un récit, celui du retour d'un survivant des camps de la mort. Ces témoignages sont toujours touchants et celui-ci ne l'est pas moins que ceux de Levi ou de
Kertész; un peu moins lourd peut-être puisque la rédemption du revenant se fait au gré d'une histoire d'amour. On se laisse happer par le destin du malheureux amnésique: moins de deux soirées mont suffi pour passer à travers l'histoire. C'est sans doute que l'écriture est efficace... et cependant, décevante, comme si le talent des Levi et autre
Kertész n'était pas au rendez-vous