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EAN : 9782070424238
278 pages
Gallimard (09/10/2002)
3.1/5   5 notes
Résumé :

« Je l'aimais bien Sandro. Mais quand il s'est fait zigouiller, j'ai pas tardé à me rendre compte qu'il était plus petit mort que vivant. Au début, on cherchait qui avait bien pu le descendre, et pourquoi. Et puis on s'est demandé qui s'était fait descendre au juste. Et tout le monde au village a fait sa petite enquête: le commissaire Machin, les gosses, moi, et l'infernale Cardamone. Cardamone, Sandro l'appelait Za... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans le cadre des Ancres Noires du Havre(2015-2016),J'avais déjà lu deux romans de cette auteure :La meute des honnêtes gens qui m'avait vue faire des recherches sur les magnaneries tant J'étais ignorante sur l'élevage de vers à soie!!,J'avais beaucoup aimé l'ambiance et l'atmosphère.
Le 2ème roman:ce que vis le rouge -gorge m'a fait réfléchir sur l'élevage intensif de porcs,en dehors d'une très bonne intrigue où les animaux prennent la parole ,ce qui donne une touche d"humour.En dénichant celui-ci dans une foire aux livres,J'étais contente de ma trouvaille, mais je n'ai pas "accrochėe".Au final je suis déçue, J'ai retrouvė cette ambiance noire ,sombre,glauque,ces causes perdues sur fond de misère sociale,avec cette petite touche d'humour apportée par les enfants de notre héroïne.;mais la fin m'a semblé bâclée et brouillonne dû sans doute à trop de personnages gravitant autour de Cardamone .Hélas pour moi,je l'avoue,je n'ai pas tout compris ,j'en suis navrėe car J'avais aimé ses deux autres romans,mais celui-ci ne restera pas dans ma mémoire.⭐⭐
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Les premières pages sont déconcertantes.
Ce n'est pas l'histoire qui est en cause, comme toujours, il faut un certain temps pour s'en imprégner ... normal ... mais le style qui est loin d'être académique !
Du genre comme on parle mais pas dans un salon en buvant sa tasse de thé, le petit doigt en l'air, plutôt comme on cause dans la rue avec des mots raccourcis, des expressions que certains diraient graveleuses ou vulgaires, il faut s'y faire, prendre le temps, ramer un peu pour passer outre, le choc du départ.
À la moitié du bouquin, je me rends compte que je suis passée au delà de mes premières impressions pour trouver de l'humanité là où j'avais du mal à la discerner.
On parle de gens qui vivent à la limite du supportable, enchaînant les galères les unes après les autres, à qui le malheur, la déprime, le pas de chance ont donné rendez vous à toutes les heures de chaque jour de leur vie ... alors on fait comme on peut, on saisit les mains qui se tendent, des fois c'est des sympas qui veulent vous sortir la tête de l'eau, d'autres fois des pourris qui ne souhaitent que vous entraîner dans le caniveau ... alors le style ... la belle écriture ... au milieu de tout ça ... on s'en fout !
Une lecture qui remue les tripes.
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Je profite de babelio pour vous faire découvrir un auteur local : Laurence Biberfeld. C'est un roman policier, dont le début raconte la vie quotidienne de la narratrice, Lisa, divorcée d'un mari violent, et ayant un nouvel amant, Sandro. Celui-ci s'occupe d'une jeune fille en difficulté, Cardamone.
Lorsque Sandro va être assassiné, tout son entourage va mener l'enquête, à l'aide du commissaire Machin. Durant l'enquête, des secrets concernant les protagonistes vont être révélés.
C'est un livre sympa, rempli d'humour. Les personnages sont vraiment attachants. Ce n'est pas de la meilleure littérature, mais c'est sympa.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le gamin marchait le long du trottoir sans nous regarder.Ses lacets traînaient dans la neige et sa démarche laissait supposer des séquelles de poliomyėlite, ou la superposition de quatre ou cinq pantalons.Le perfecto qu'il avait volé à quelqu'un de moins fort mais surtout de beaucoup plus petit que lui sciait ses aisselles et laissait voir deux tronçons de poignets blanchâtres. Mais ce qui tirait l'œil par-dessus tout,c'était sa crête blanche et bleue de stalagmites au cirage.Avec un gyrophare sur la tête ,il n'aurait pas davantage attiré l'attention.
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Nous étions à la fin de juillet.Sur la terrasse du petit bistrot valentinois,à l'ombre,il faisait trente-six degrés. Je bus une gorgėe de bière glacée. L'histoire était finie, et bien finie.Nous avions fêtė les dix -sept ans de Jim quelques jours plus tôt. J'étais toujours seule et contente de mon sort.Les enfants grandissaient et la crise profitait à l'Hippo. Je ne me rappelais plus très bien le visage de Sandro.Tout ça me semblait faire partie d'un mauvais rêve où se mélangeaient la violence de Michaël, les emmerdes de fric ,la fatigue due aux galères accumulées, des chiottes qui fuient aux pneus qu'on ne peut pas changer,des fringues usées jusqu'à la trame aux ardoises impossibles à payer.Michaël était à l'ombre pour cinq ans encore.D'ici là les trois mecs seraient de taille à nous défendre,Cindy et moi.J'envisageais l'avenir avec sérénité.
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Il me regarda ,hésitant. Il ne savait pas trop ce qu'il pouvait me dire. Somme toute je n'étais pas flic.Je faisais partie des témoins, peut-être même des suspects.En me détaillant, il ramena à la surface quelques pensées personnelles me concernant,et sa belle assurance l'abandonna.
--Je ....
--Vous me plaisez bien ,dis-je d'une voix étranglée.
--Moi aussi,repliqua-t-il du tac au tac.Mais je suis marié et très heureux avec ma femme.
Un silence épineux stagna entre nous.
--Vous avez de la chance.
--Oui ,repondit-il consterné Ce sont des choses qui arrivent...enfin ça ne m'était jamais arrivé jusqu'ici.
--Ça passera ,dis-je avec un sourire forcé de bonne perdante.
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J'étais bien vivante toute neuve,pas si abîmée que çà par ma vie de con.Nos esprits sont comme des larves d'insectes ils contiennent des paquets de cellules dormantes ,inutiles ,inertes.Et puis un interrupteur invisible est actionné, et le programme se met en marche:nous avons la faculté de digérer la plus grande partie de nous-mêmes pour produire une forme inédite,différente, à partir du même matériau. Avec des organes devenus inutiles ,nous pouvons fabriquer des ailes,des antennes....
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Videos de Laurence Biberfeld (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurence Biberfeld
Avec la participation des autrices Laurence Biberfeld, Rachel Corenblit, Catherine Dabadie et de l'autrice-illustratrice Cécile Dupuis.
Et la classe de 3èmeB du collège Gustave Courbet, Romainville (93). Un grand merci à la professeure Émilie Restoueix.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec la séquence La Tête dans les images Henning Wagenbreth, L'Univers à l'envers, trad. de l'allemand Clément Bénech, Les Grandes Personnes Avec le soutien du Goethe-Institut Paris.
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