A partir de 10 ans ? Je pense qu' il faut être doué, car le livre est dense et pas facile à comprendre surtout dans la première partie.
William Baker ( Billy) devenu avocat revient vers le lieu de son enfance et se rappelle les souvenirs qui ont marqué sa vie.
Après avoir trouvé un petit faucon blessé, Billy décide de prendre soin de lui et trouve de l'aide chez une personne que tout le monde évite. On suit Billy dans ses péripéties, l'on assiste au dressage du faucon et l'on apprend beaucoup de choses sur les faucons et les personnes qui entourent le petit garçon.
Comme je l'ai dit, la première partie souffre de quelques longueurs, mais tout s' accélère dans la deuxième partie.
Un livre enrichissant que j'ai beaucoup aimé, pour l'action et les réflexions justes sur la nature humaine.
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Il est vrai que le lecteur peut trouver quelques longueurs dans le texte. Cependant, les passages avec le vieux fou, McGray, et Billy sont merveilleux, plein de vies, d'humour. Les relations humaines sont parfaitement bien écrites et retranscrites, aussi bien entre père et fils, qu'entre des individus d'une même société. Les réflexions sur la nature humaine sont également riches et justes. de même que sur la différence...
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Ce livre nous fait partager la rencontre d'un enfant, d'un vieux fou et d'un faucon. Il y a de beaux moments.
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MacGraw ne connaissait pas les gens aussi bien que lui, Billy, les connaissaient. (……) Etait -ce parce que le vieil homme vivait seul à l’écart de tous depuis longtemps ? Ou bien était-ce le contraire et vivait-il à l’écart justement parce qu’il était incapable de comprendre les gens et d’admettre leur façon de se conduire, parfois, les uns envers les autres ?
…certains hommes sont comme certains animaux : ils veulent vivre en bande ou en troupeau, et d’autres sont comme d’autres animaux : ils veulent vivre seuls. La nature nous a faits ainsi, et si nous voulons être heureux, nous devons vivre tels que nous sommes….
Nous élisons des gens pour faire ces lois, d’autres pour les faire appliquer, et personne n’est au- dessus de la loi, ni ne peut fabriquer ses propres lois au fur et à mesure que les circonstances changent. (…) Dès que les gens commencent à ignorer la loi, plus personne n’est en sécurité : ni toi, ni moi, ni personne
Sweeney mesurait environ un mètre soixante- dix de haut, dans les un mètre vingt de large et il était chauve comme une bille de billard. Son pantalon faisait penser à une tente de cirque et il avait sans doute fallu une pièce de tissu entière pour confectionner sa veste.(..................) Un ennemi n'aurait même pas eu besoin de viser pour l'abattre: il lui aurait suffi de se trouver dans un rayon d'un kilomètre.
La nature est ainsi, voilà tout. Elle n’est ni bonne ni mauvaise ; elle est. C’est la même chose avec les gens et il ne rime à rien de les détester ou les blâmer. L’homme est le plus destructeur des animaux chasseurs parce qu’il est le plus intelligent et qu’il aime tuer plus que n’importe quelle autre créature.