L'histoire de Max, un chemin, des rencontres, personnages savoureux, situations cocasses ou étranges, parfum d'espionnage, de roman d'aventure, allusions à des faits qui ne nous sont pas connus, en séquences introduites par une photo, qui a suggéré l'écriture, laquelle a appelé la photo suivante..., parfois « sonorisée » ou mise en musique, sons et musique dédiés au texte, sans l'illustrer, que l'on peut négliger ou non, qui ne correspond pas à la longueur exacte de la séquence concernée (et dans le texte des liens servent de notes en bas de page, renvoient à une documentation sur le mot utilisé). « Les lecteurs les plus fidèles suivent la chronologie comme on lit un roman, les autres rattrapent le temps comme on feuillette un quotidien, en commençant par la fin. Plus tard je me suis aperçu que ma fiction faisait sens elle aussi.. ». Fantaisie cultivée, sourire, plaisir des mots, des constructions. le plan du rêve, croit-on, ou d'une vérité de conte, où il se meut, et des retours sur sa réalité qui l'a amené là (ce n'est donc pas un rêve?) et à une vie pleine d'affaires, de bruits, de manifestation du pouvoir, et même destinée.
Et puis il y a Stella, Philippe, Ilona... et une modernité cauchemardesque.
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Il y a heureusement des résistants au formatage et les réactions comme les vôtres nous permettent de repérer les récalcitrants que le pouvoir continue à appeler antisociaux ou terroristes, lorsqu’il n’arrive pas à les briser ou à les faire disparaître.
Si les scénaristes écrivaient ce qui se passe vraiment dans la réalité, ils perdraient toute crédibilité. Un problème que n’ont pas les poètes. Philippe et Max avaient les mêmes références.
Dans toutes les familles dorment des cadavres dans les placards. Quelle que soit la profondeur du trou, ils empoisonnent la vie des générations futures. Plus on avance, plus les racines de la névrose sont difficiles à décrypter. Max fait comme tout un chacun. Il chasse les mauvaises pensées par l’action.
Il faudrait reprendre l’histoire depuis le début. Les ellipses sont aussi nombreuses que les coups de théâtre. Un nouvel acte vient de débuter sans qu’ils en assimilent encore les conséquences.
Vidéo de Jean-Jacques Birgé