- C'est lui qui vous coince la queue dans la porte, et c'est à nous de nous montrer polis, grommela-y-il. (Il huma l'air, puis tourna la tête vers elle en reniflant de nouveau.) Dans quoi vous êtes-vous roulée pour que vos poils puent à ce point ?
L'irritation l'emporta sur la prudence. Qu'avaient-ils tous à être obsédés par son odeur ?
- Je ne me suis roulée dans rien du tout ! Et mes cheveux sentent moins fort qu'avant.
- Un putois peut en dire autant.
« L’un des meilleurs romans de bit-lit de tous les temps. »
All Things Urban Fantasy
Une réponse catégorique. Tranchante. Celle d’un chef qui ne tolérerait pas d’être défié.
« La plupart d’entre nous », c’est différent de « nous tous », et si vous apprenez à faire confiance à certains d’entre nous, nous aurons tous de meilleures chances de survivre.
Et le sexe… Moins elle y penserait, mieux ce serait, d’autant plus qu’elle devrait accepter une autre invitation de Darrell. Elle en avait vu tout juste assez en une soirée pour élaborer un plan et avait usé de ses charmes avec modération, de quoi aiguiser l’appétit de Darrell et le pousser à vouloir renouveler l’expérience sans passer pour une experte trop calée en la matière. À elle seule, sa prestation valait bien une prime. En tout cas, elle suffisait à démontrer toute l’étendue de ses talents d’actrice.
Les jurons faisaient partie de ce que les humains avaient inventé de mieux.
On nous dit quand manger, quand dormir, quand utiliser le tapis de course pour faire un peu d’activité physique, et même quand aller chier ! On est vivantes, mais sans jamais avoir le droit de vivre.
Les seuls humains qui veulent ce boulot sont des voleurs qui espèrent nous dérober de la marchandise ou des criminels qui tentent d’échapper à leurs lois. Tu as renvoyé le dernier tellement il était fainéant, et celui d’avant… Les Loups ont mangé celui d’avant.
Arracher la main d’un client s’essayant au vol à l’étalage instillait un certain sens de l’honnêteté chez les humains fréquentant les Bouquins Hurlants.
Il existe toujours une fragile tolérance prédatrice d’un côté, la crainte de ce qui rôde dans le noir de l’autre. Mais les humains, s’ils font preuve de prudence, survivent.