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Citations sur Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates (70)

Sur le mur contigu était accrochée une pancarte sur laquelle il était écrit : "Payez vos livres avant d'entrer à Bon à Croquer, sinon c'est vous qui serez bon à croquer". De l'autre côté, un second panneau annonçait : " Bien sûr que vous pouvez garder cette tasse. Nous garderons simplement votre main en échange".
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Simon pénétra dans la salle de tri et pointa la porte du pouce en regardant Nathan.
— Dehors.
— Je monte la garde, protesta Nathan en montrant les crocs.
— Je veux lui parler. Va à côté. Tu reviendras quand j’aurai terminé.
Le Loup s’exécuta à contrecœur.
Une fois seul avec la femelle qui le plongeait dans la confusion, Simon se pencha sur elle de manière à sentir son souffle sur son visage, humer son odeur.
Elle exhalait des effluves de douleur teintés d’une excitation étrange qui lui donna envie de renifler son entrejambe. Elle sentait également le sang et les médicaments que Tess avait appliqués sur sa plaie. Il éprouva le besoin soudain de flairer la blessure, d’en faire disparaître les produits humains et de la nettoyer à la manière d’un Loup.
Mais Meg était humaine ; la médecine humaine lui conviendrait mieux.
— Je sais que tu ne dors pas, chuchota-t-il. Tu ne peux pas berner quelqu’un qui t’a entendue dormir.
— Tu veux dire que je ronfle ? demanda-t-elle, les yeux toujours fermés.
— Non, répondit-il avant de réfléchir un instant. Je ne crois pas. Mais je sais quand tu dors.
Elle déglutit. Elle avait une gorge si appétissante, douce et ferme à la fois.
Non, se morigéna-t-il en pressant son front contre le bras de Meg. On ne peut pas la mordre.
Il leva la tête et sonda les yeux gris à présent posés sur lui.
— Je suis le chef. Tu aurais dû m’appeler. Même si tu préférais la présence de Tess à celle d’un Loup, tu aurais dû m’en parler d’abord.
— Je savais que quelque chose clochait. Je ne voulais pas qu’il arrive quoi que ce soit pendant que je me disputais avec toi.
Elle marquait un point. Mais il se garderait bien de le lui dire.
Il effleura ses cheveux. Ils avaient toujours cette teinte étrange, d’autant plus voyante que les racines étaient à présent noires. Quand ils pousseraient, il regretterait cette couleur orange.
Ça non plus, il ne le lui dirait pas.
— Je m’occupe des livraisons, lui assura-t-il. Repose-toi. Il y a de la nourriture. Tu veux manger ?
— Pas maintenant. (Elle ferma les yeux un instant, puis les rouvrit.) Est-ce que Nathan est en colère contre moi ?
— Oui. Si tu le tiens à l’écart encore une fois, il te mordra.
Un furtif sourire passa sur les lèvres de Meg.
— Je parie qu’il ne le fera pas si je lui dis qu’il peut avoir tous les biscuits qu’il veut.
Il resta un moment à l’observer, à l’écouter. Elle dormait vraiment. Il l’embrassa sur le front et trouva ce baiser plaisant en soi. Et aussi pour d’autres raisons, admit-il en se léchant les babines. Il n’avait pas le droit de croquer Meg, mais elle avait vraiment bon goût.
Il échangea sa place avec Nathan. Tout en observant Jester remplir les paniers de courrier et expliquer aux poneys pourquoi ils ne recevraient aucune friandise, il composa le numéro qui ramènerait Crispin James Montgomery dans l’Enclos.
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Peut-être était-ce Namid, dans sa grande sagesse, qui poussait les humaines à se comporter de manière stupide.
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— Mais… pourquoi vous êtes-vous enfuie ? Vous vivez dans des endroits spéciaux. On vous couve de tous les soins, on vous donne le meilleur de…
— Que l’on vous batte ou vous dorlote, que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse ou la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage, assena Meg avec passion. On apprend ce que les Noms-qui-marchent veulent que nous sachions, car à quoi sert une prophétesse si elle n’est pas capable de décrire ses visions ? On passe nos journées assises dans des salles de classe, à regarder des images représentant des situations du monde réel, mais on nous interdit de faire connaissance, de nouer des liens d’amitié, de parler, à moins que ça fasse partie d’un exercice. On nous dit quand manger, quand dormir, quand utiliser le tapis de course pour faire un peu d’activité physique, et même quand aller chier ! On est vivantes, mais sans jamais avoir le droit de vivre. Combien de temps résisteriez-vous, enfermé comme ça ?
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- Mais… pourquoi vous êtes-vous enfuie ? Vous vivez dans des endroits spéciaux. On vous couve de tous les soins, on vous donne le meilleur de…
- Que l’on vous batte ou vous dorlote, que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse ou la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage, assena Meg avec passion. On apprend ce que les Noms-qui-marchent veulent que nous sachions, car à quoi sert une prophétesse si elle n’est pas capable de décrire ses visions ? On passe nos journées assises dans des salles de classe, à regarder des images représentant des situations du monde réel, mais on nous interdit de faire connaissance, de nouer des liens d’amitié, de parler, à moins que ça fasse partie d’un exercice. On nous dit quand manger, quand dormir, quand utiliser le tapis de course pour faire un peu d’activité physique, et même quand aller chier ! On est vivantes, mais sans jamais avoir le droit de vivre. Combien de temps résisteriez-vous, enfermé comme ça ?
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-Vous travaillez depuis moins d'une heure et vous êtes déjà le plus amusant de tous les agents de liaison que nous avons eus.
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- Oh, non, marmonna Meg en apercevant la berline noire immobilisée dans l’allée du bureau de liaison, incapable d’avancer en raison des camions de livraison qui bloquaient le passage.
Elle gara la BAR à la va-vite, priant pour que personne n’ait besoin de sortir un véhicule de l’un des garages, puis se rua dans le bureau. Elle devait absolument réceptionner tous ces colis avant qu’Elliot Wolfgard crache une boule de poils.
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Vlad détestait autant que lui les formalités administratives à accomplir au départ d'un employé, raison pour laquelle ils avaient tous les deux dû promettre qu'ils ne mangeraient pas ceux qui décidaient de les quitter simplement pour s'éviter la paperasse. Comme Tess l'avait souligné, consommer le personnel sapait le moral des humains et rendait d'autant plus difficile la recherche de nouveaux salariés.
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Que l’on vous batte ou vous dorlote, que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse ou la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage.
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Simon entra dans le bureau de liaison et observa avec incrédulité le Loup blotti dans un…
- Qu’est-ce que c’est que ça ? lâcha-t-il en tapant ses bottes pour ôter la neige amassée sous ses semelles avant de se diriger vers Nathan.
- C’est à moi, décréta celui-ci.
- Comment ça, c’est à toi ?
- Je monte la garde, donc c’est à moi. J’ai aussi des biscuits, ajouta-t-il avec un regard suffisant.
Sans tenir compte du grondement réprobateur du Loup, Simon passa la main sur le tissu, tâta le rembourrage et examina l’étiquette.
- Où as-tu trouvé ça ?
Non seulement ça paraissait confortable, mais ça présentait mieux que la pile de vieilles couvertures qu’il entreposait dans son bureau pour les occasions où il avait envie de se changer en Loup et de faire une sieste.
- C’est Meg qui l’a trouvé.
Nathan posa la tête sur ses pattes et leva les yeux sur Simon.
Le chef de meute était toujours le premier à se servir en matière de nourriture, de femelles, de tout ce qui retenait son attention. Mais un chef qui prenait sans cesse tout ce que possédaient les autres finissait par se battre constamment pour préserver son autorité.
- Ce panier sera réservé à celui qui monte la garde ici. Je demanderai à Meg d’en commander un autre pour moi.
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    Elle est humaine
    C'est une elfe bien sûr
    Elle fait partie des cassandra sangue
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    Thème : Meg Corbyn, tome 5 : Cartes ivoire de Anne BishopCréer un quiz sur ce livre

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