Eden Corp

Il va neiger en 6 ans, je crois bien que c'est la première fois que je chronique un livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique le jour même de sa réception. Pour une fois, je ne regarderai pas le nombre de jours diminuer peu à peu pour me motiver à lire puis à écrire ma chronique. Merci à la ME Les Humanoïdes Associés pour l'envoi de cette BD ainsi qu'à Babelio.

Il vaut mieux en effet que je ne perde pas trop de temps à écrire ma chronique, car même si j'ai somme toute passé un moment agréable à la lecture de cette BD, je dois avouer que je sais déjà que j'aurai complètement oublié une bonne partie de celle-ci dans les prochains jours, rien ne m'ayant fondamentalement captivé dans celle-ci que ce soit par son graphisme ou par son scénario. On est ici sur une BD correcte qui offre un agréable moment de détente, mais qui sera oubliée aussi rapidement que le temps qu'il m'a fallu pour la lire, autrement dit, en peu de temps.

En bref, c'est sympa mais sans plus. La BD pâtit sans doute du fait que j'ai lu d'excellentes oeuvres graphiques ces derniers temps, comme "Eight Billion Genies" ou encore le premier cycle de "The Nice House on the Lake", qui ont rapidement rendu la lecture d'Eden Corp malheureusement un peu fade en comparaison. La lecture du premier cycle de SF "Conquêtes" en début d'année n'a également pas vraiment joué en faveur de cette BD, le postulat de base de l'intrigue des tomes de ce cycle n'étant pas si éloigné de celui proposé par Eden Corp.

En effet, on suit dans cette BD une famille qui risque le tout pour le tout afin de quitter la Terre surpeuplée et en proie à la violence. Les parents veulent donner à leur fille l'espoir d'une vie meilleure sur Eden, une planète lointaine où il sera possible de tout recommencer. Cependant, le voyage vers la planète va vite se transformer en véritable cauchemar pour la petite famille qui va découvrir une vérité peu reluisante en cours de route.

L'un des points forts de la BD est que l'intrigue est sans réel temps mort, les actions s'enchaînent et on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, même si cela se fait, je trouve, au détriment du développement des personnages que j'ai trouvé à peine esquissé, rendant l'attachement à ces derniers compliqué. Par ailleurs, la fin relativement ouverte m'a laissé un goût de “tout ça pour ça” assez frustrant. Enfin, si les dessins ne sont pas moches et s'avèrent même assez sympathiques dans l'ensemble, aucune planche ne m'a réellement tapé dans l'oeil.

Ainsi, si Eden Corp n'a pas été une mauvaise lecture en soi, j'avoue être un peu déçu néanmoins et ressortir de ma lecture avec l'impression de rester sur ma faim, c'est dommage.

Dans un futur où la Terre est plus que surpeuplée, Gabe, Morgane et leur fille Kali veulent avoir un nouveau départ en prenant la place d'une autre famille à bord du Constellation qui les amenera vers un meilleur avenir. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu...
Une bande dessinée parlant d'un voyage vers une planète habitable, il y a de quoi titiller ma curiosité. J'ai été éblouie par les magnifiques dessins des croiseurs stellaires et de l'espace, ça donne peu un le vertige et fait rêver. Les visages de notre famille clandestine, un peu moins. Beaucoup d'actions dans cet énorme vaisseau, on ne s'arrête pas. Ils ne sont que trois mais ils arrivent à se défendre (presque trop facilement).
Une bande dessinée de science-fiction qui fait froid dans le dos. A situation désespérée, solution désespérée (mais c'est presqu'un peu trop gros pour ça soit imaginable). Est-ce qu'il y a un moyen de sauver la Terre ? Ses habitants ?
Par contre, le père m'a paru un poil naïf à être toujours positif. J'ai été un peu déçue par la fin, après de longues négociations entre Terre et le Constellation. Mais peut-être qu'une suite viendra combler ma frustration ?

Sur une Terre surpeuplée, Gabe et sa famille vivent de petits larcins. Alors que leurs voisins gagnent le droit de partir sur Eden, une planète à coloniser, il décide de prendre leur place.
La quatrième de couverture m'a vraiment donné envie de lire cet album. Et si j'ai quelques bémols à la lecture, j'ai pris plaisir à suivre les aventures de cette famille. Je commence par mes réserves. D'abord sur le personnage de Gabe, dont j'ai trouvé l'optimisme naïf vraiment pesant, voire ridicule. Ensuite, la fin m'a interpelé, je la trouve peu réaliste. Comment, à bord d'un vaisseau destiné à exterminer ses occupants, vont-ils pouvoir nourrir des millions de personnages jusqu'à la découverte hypothétique d'une planète habitable ?
Reste que l'intrigue est prenante et haletante, avec des rebondissements qui s'enchaine, rendant l'histoire difficile à lâcher. Les personnages de Morgane et Kali, respectivement la femme et la fille de Gabe, sont vraiment bien croquées et facilement attachantes. Kali est une jeune fille débrouillarde et maline, sans pour autant être la fille parfaite.
Un album de science-fiction intéressant dont la fin est assez ouverte pour offrir la possibilité d'une suite.

Le monde va très mal, tout a encore empiré depuis notre époque, mais le capitalisme et la loi du plus fort règnent malheureusement toujours en maître. Il est surpeuplé, les ressources s'épuisent, nous allons suivre une famille qui fait tout pour survivre. Il reste quand même ce dernier espoir dans lequel les gens veulent croire, Eden Corp qui offre le voyage de leur vie à certaines personnes sur Eden, une planète comme la Terre, mais encore vierge, où tout est encore possible.
C'est réellement cette famille, qui va avoir son ticket (ou le provoquer) son originalité et son côté ambigu qui donne une certaine saveur au titre, tout en abordant des points compliqués.
"Eden Corp" est un one-shot (a priori) mais qui pourrait appeler une suite des éditions les humanoïdes associés. Une idée originale de Alain Bismut et Abel Ferry, le scénario de Christopher Sebela, le dessin de Marc Laming (qui est plutôt sympa et agréable), et la couleur par Lee Loughridge.
Sans doute que montrer le vaisseau sur lequel ils embarquent pour Eden aurait été suffisant sur la couverture.
Il se lit facilement, les pages défilent bien. le début est intelligent finalement, car il commence en plein dedans, et c'est ensuite que nous revenons, il y a un côté assez "drôle" à cela. Justement à un autre moment quand on revient à là où on pose cette question, on a l'impression d'avoir un saut, parce qu'on l'avait vu au début. Par contre, tout n'est pas très fin dans le scénario par ailleurs, mais on se laisse facilement entraîner, avec l'envie de connaître la suite, et une certaine peur aussi.
La famille que nous suivons est solidaire, ils ont un côté touchant et charmant : Gabe (le père), Morgane (la mère) et Kali (la fille adolescente), ils ont chacun leurs forces et leurs faiblesses, se complètent bien et la fille participe à peu près au même niveau. Ils ont vraiment appliqué le principe de survie très fortement, mais ce n'est pas pour rien que ce sera une famille qui donne particulièrement du fil à retordre. Nous suivrons d'ailleurs quelques unes de leurs aventures à Paris au départ. D'ailleurs, ils sont limite trop forts. le plus gros de l'action se situera sur le vaisseau les menant à Eden. Les scènes de l'espace, sur le vaisseau ... sont particulièrement superbes à regarder.
Au moins, l'histoire prend le temps de se mettre en place, elle ne fait de grosses ellipses, divertit bien même si cela ne va pas forcément beaucoup nous convaincre, Par contre la fin ouverte et incertaine s'avère plus déplaisante.

• Eden Corp
• Christopher Sebela (Scénario) & Marc Laming (Dessin)
• Les Humanoïdes Associés

Si je dis souvent que je ne suis pas très fan de SF car je trouve que beaucoup de récits se ressemblent, il y en a certain qui arrivent tout de même à m'accrocher. C'est le cas de Eden Corp, dans une certaine mesure.

Eden Corp, qu'est ce que c'est ?
Alors que la Terre est surpeuplé et que la vie sur la planète bleu devient de plus en plus pénible, une planète lointaine similaire à la Terre a été découverte, Eden Corp.
Bien entendu, pour qu'Eden Corp reste le paradis qu'il est, seul les élites ont droit de s'y rendre. Pour que le commun des mortels garde espoir, des loteries sont organisées avec des billets à gagner.
C'est en apprenant que leurs voisins ont gagnés que nos personnages principaux vont décider de les attaquer et de prendre leurs places.
Problème, en arrivant sur le croiseur, ils vont vite comprendre que le paradis qu'on leur a vendu n'est peut-être pas ce qu'il semble paraitre.

Un récit qui m'a beaucoup plu au début, je me suis attaché aux personnages et j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures ou plutôt leurs mésaventures.
Malheureusement, une fois le twist apparu, le récit devient assez classique et cela m'a moins entrainé.