AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 76 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis
Las de leur vie à Venise trop envahie par ses hordes de touristes, Marlena de Blasi, critique gastronomique et son mari s'installent dans un paisible coin de Toscane, un village où il fait bon vivre et où l'on sait encore profiter paisiblement du temps qui passe dans une nature préservée.
Les habitants qui ont le sens du partage et de l'hospitalité adoptent le couple et bientôt s'échangent quelques recettes de bonheur.
En ouvrant ce livre, je suis partie en leur compagnie en Toscane. Un voyage immobile certes, mais ô combien réaliste tant l'écriture de Marlena de Blasi est précise.
Je me suis laissée enivrer par les odeurs « des figues et des pommes en train de sécher » ou par les châtaignes qui cuisent doucement pour devenir une délicieuse purée : « Nous faisions griller les châtaignes en les aspergeant d'un peu d'eau rougie, ou alors nous en mettions à bouillir avec un oignon et quelques herbes aromatiques jusqu'à ce que cela devienne une sorte de purée épaisse. Et nous nous disions que cela aurait été si bon avec un peu d'huile, ou du beurre et un soupçon de sucre… ».

Le nom des chapitres est déjà l'invitation à un festin :
- D'exquis beignets de fleurs de courgettes.
- Des figues et des pommes en train de sécher.
- Posez votre poulet sur un lit de navets, pommes de terre, oignons, carottes et poireaux, puis mettes au four…

Tous les sens sont ici sollicités, l'odorat et le goût avec tous ces mets préparés et partagés avec amour, mais aussi l'ouïe par la chanson du vent dans les oliviers et la vue bien sûr, éblouie par la beauté des paysages.


Un régal, je vous dis, et l'auteur pour nous en convaincre définitivement émaille son récit de quelques savoureuses recettes.
Un livre à déguster sans modération.





Commenter  J’apprécie          391
Pour moi se fût trois jours en Toscane à la lecture et surtout la rencontre des habitants. Je ne sais pas si c'est dû à notre situation de confinement mais alors que cela fait du bien de retrouver une grande convivialité, de la chaleur humaine, de partager des repas, des recettes.
Je ne connaissais pas cette écrivaine américaine, critique culinaire entre autre, mais la simplicité de sa vie en compagnie de Fernando son mari Vénitien dans ce petit village de Toscane au fil des saisons, des récoltes, le bon vivre, les odeurs de pain frais, d'huile d'olive, de romarin, les dîners au Centrale le bar du village. le fait de partager les joies, les peines, la vie des villageois m'a fait ralentir ma lecture car aucune envie de les quitter.
Un petit livre plein de saveurs à déguster et partager.
Commenter  J’apprécie          214
Un livre qui m'a rappelé l'atmosphère du roman "Sous le soleil de Toscane" de Frances Mayes tout en étant complètement différent. C'est une histoire pleine de charme qui invite à une certaine nonchalance dans ce village où il fait bon vivre et qui donne au lecteur des envies de sieste sous les figuiers, de tomates au basilic, d'huile d'olives et de pain frais. C'est un livre qui incite à la rêverie et à la paresse. On va suivre au fil des pages, Marlena et son mari ancien employé de banque qui décident de changer de vie et de quitter Venise pour s'installer dans un petit village Toscan où ils louent une maison. Les personnages hauts en couleurs ont la force de caractère des gens de la terre et sont particulièrement attachants. J'ai beaucoup aimé suivre l'installation de Marlena et de son mari dans cette maison et dans cette nouvelle vie, leur intégration auprès des villageois, leur acclimatation, leurs envies… La construction du récit m'a beaucoup plu, tout particulièrement les recettes intégrées à l'histoire qui font saliver le lecteur et lui donne envie de partir découvrir cette région de Toscane et sa gastronomie. La gourmande que je suis était plus que ravie de cette débaûche de parfums et de saveurs. C'est un récit gourmand, qui fait la part belle aux ingrédients de la cuisine toscane et à la convivialité, plein d'optimisme et qui fait du bien.

Tout en simplicité et en sincérité l'histoire met en scène tous les petits bonheurs du quotidien : partager une bonne table avec les gens que l'on aime, admirer la lumière du matin, s'enthousiasmer pour la saveur d'un plat réussi… Ce livre fait l'éloge des choses vraies, d'un retour aux fondamentaux de la vie et des petites attentions à la portée de chacun. L'auteur a tout à fait réussi à partager ses émotions, c'est lumineux, plein de soleil, charmant et attendrissant, on est ému aux larmes avec certains personnages et on rit de certaines situations. Ce récit est un vrai playdoyer pour les petites choses qui participent au bonheur, un hymne à la simplicité dans les rapports aux autres, dans le fait de savoir faire la part des choses pour se consacrer à l'essentiel et se fixer sur ce qui en vaut vraiment la peine. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires, bien marqués par leurs caractères, ils ont l'élégance des gens qui connaissent la valeur des choses, le sens de l'amitié et de l'accueil ils répondent présents pour Marlena et son mari dès leur installation. Pourtant tout n'est pas rose non plus, la vie n'est pas si facile quand on a tout quitté et que l'on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain et le couple a des doutes et des incertitudes quant à son futur mais l'optimisme reprend ses droits malgré les peines et les coups durs, plein d'espoir quand à l'avenir...
Commenter  J’apprécie          111
Je n'ai pas lu le premier roman de cette auteure mais cela ne m'a pas empêché de m'intégrer dans l'histoire. La lecture de ce roman est plaisante et l'histoire intéressante. Les personnages sont touchants et émouvants et on a plaisir à connaître leur histoire. La description des paysages donne envie d'aller visiter cette région et les recettes de cuisine facilement réalisable donne envie de les essayer. Pour moi le roman de Marlena de Blasi est une bonne lecture et m'a permis de passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie          100
je souhaitais tout d'abord remercier Babelio et les éditions Folio pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de l'opération masse critique. En effet, dès que j'ai vu le mot « Toscane », j'ai immédiatement tenté ma chance.. et j'ai gagné !

S'il y a bien une chose que l'on peut retenir de ce livre c'est : vivons heureux, vivons simplement !

Dans « Mille jours en Toscane », Marlena de Blasi décrit son quotidien dans le village de San Casciano, où elle vient de s'installer avec son mari Fernando afin de recommencer une nouvelle vie. Elle y raconte également les différentes rencontres qu'elle y fait.

Ses journées sont sans grands rebondissements certes, mais ponctuées de petits bonheurs simples, qui suffisent à la rendre heureuse.

Elle nous fait part également de ses sentiments, ses peurs en arrivant dans un nouvel endroit, ses doutes quant au projet qu'elle a développé avec son mari et sa sincère sympathie pour les habitants du village..

Mais surtout, Marlena fait découvrir à son lecteur les spécialités culinaires locales (rappelons qu'à l'origine, elle est chef) et.. nous en donne la recette ! Et ça, c'est vraiment appréciable !

En effet, lorsqu'on lit ses impressions sur la cuisine toscane et les saveurs qui s'en dégagent, on a carrément l'eau à la bouche et qu'une envie : découvrir ces plats à notre tour ! Et je vous le dis chers lecteurs.. ce livre donne faim !!! Aussi, le fait d'inclure les recettes directement dans le livre rend le rêve gustatif toscan beaucoup plus accessible.

Le goût n'est pas le seul sens mis en exergue par le roman. On sent un réel amour et un profond attachement de l'auteur dans la description de son environnement et de la population locale ; à tel point que lorsque je lis Marlena de Blasi, j'ai l'impression d'être à mon tour sur place, en Toscane. Il me suffit juste de fermer les yeux et d'imaginer les collines verdoyantes à perte de vue, les rangées d'oliviers, ou de déguster un vin italien tout en sentant les bonnes odeurs qui se dégagent des cuisines des « nonna » italiennes.

J'ai eu la chance de visiter le village dont il est question dans le roman : San Casciano. Et je peux vous dire que les descriptions y sont fidèles, que les toscans sont réellement attachants et que la cuisine locale y est divine. Je ne peux donc que partager l'enthousiasme de l'auteur pour cette région dont je suis moi aussi tombée amoureuse (oui, bon d'accord, à cause d'un homme aussi).

Pour finir, je dirais que le roman de Marlena de Blasi n'est peut être pas le roman du siècle avec suspens extraordinaire mais il a mérite d'être apaisant et nous fait voir la vie autrement et simplement. le bonheur est à notre porte, il suffit de regarder autour de soi pour en cueillir les fruits.
Lien : http://mademoisellechristell..
Commenter  J’apprécie          90
Une ballade gourmande de mille jours en Toscane.
Marlena de Blasi et son compagnon quittent Venise pour s'installer dans un village de Toscane. Là-bas ils redécouvrent les plaisirs simples de la vie, que la vie effrénée de Venise leur avait fait oublier.
Chaque chapitre est un prétexte pour découvrir de nouvelles saveurs, au travers des expériences et des rencontres de l'autrice. Ainsi la plupart des chapitres se terminent par une recette de cuisine utilisant l'ingrédient mis en valeur.
Ce fût une lecture sympathique même si je n'ai pas accroché. En effet, la cuisine reste un sujet qui m'intéresse peu.
Commenter  J’apprécie          72
Non ce n'est pas une arrivée à Venise (à la Claudie Gallay dans seule Venise) en mal d'amour. Mille jours en Toscane sonne un nouveau départ pour Marlena (critique gastronomique américaine) et Fernando(employé de banque vénitien)
Non ce n'est pas un cahier de recettes (à la Claire Blanchart-Thommasset où chaque plat est lié à "des airs" clefs du passé), ni une unique recette ( à la Joelle Tiano-Moussafir dans L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café dont chaque phrase s'attache à un pan de vie d'une héroïne en fin de vie), pourtant Mille jours en Toscane se rapproche de ces deux ouvrages de par son cheminement car, tout d'abord autobiographique, il parle d'émotions liées à la cuisine comme le premier et éveille l'appétit de ses succulentes odeurs et saveurs comme le second.
Mille et un jours en Toscane, en fait unique, raconte quatre saisons (je n'ai d'ailleurs pas compris le chiffre mille jours, si quelqu'un peut m'expliquer merci) d'un couple, né "d'un conte de fées" à un âge dit mûr qui quitte tout pour repartir à zéro avec des recettes de cuisine plein les poches.
San Casciano, Ponticelli, Sartaneo, les noms du village-nid et des villages amis ont des consonnances italiennes aussi savoureuses que les noms des ingrédients ("brushette", "condimento", "^pasta", "borlotti"..) qui titillent nos palais gourmands.
"Transmettre mon héritage pour humble qu'il soit", Marlena de Blasi (chef de cuisine et journaliste auteur également de Mille jours à Venise, un titre sans doute qui en explique un autre), un tablier sur les hanches, main dans la main avec Fernando "le seul, l'unique" s'y emploie dans ce livre.
Faire ce que l'on veut dans la vie, trouver sa place, et être content d'y être, voilà la recette du bonheur qu'elle nous offre dans un écrin d'amitié, de traditions,de fêtes, de rencontres mais aussi de peines, de doutes, de découragement et .....de bonnes recettes.
Leçon numéro un: "exquis beignets de fleurs de courgettes"
Alors, 300 grammes de farine
1/4 de litre de bière
....
Me voilà aux fourneaux...Le bonheur n'attend pas!
Commenter  J’apprécie          70
Divine simplicité ! Qu'un beau récit autobiographique nous ramène à notre humanité profonde, qui fait de la réalité quotidienne un chant qui sonne vrai, en quête d'un essentiel toujours difficile à définir. Là, point de descriptions dithyrambiques ou alambiquées, point de pathos dans le drame, mais des phrases courtes qui vont droit au but, des mots précis qui évitent métaphores lyriques et usagées, et des recettes culinaires à damner un saint, fut-il italien. Oui, j'ai beaucoup aimé, et je suis ressortie de ce livre profondément apaisée. Rien de grandiose, mais des petits bonheurs tout simples à savourer avec l'auteur. A conseiller pour une cure de repos à tout lecteur un peu fatigué des grands opéras de la littérature.
Commenter  J’apprécie          70
Mille jours en Toscane est une oeuvre en partie autobiographique. Marlena de Blasi, auteure de trois récits et de deux livres de cuisine, raconte des bribes de son histoire, tout en évoquant des personnages ficitfs inspirés de son entourage.

Un beau jour, Marlena et son époux Fernando décident de changer de vie du tout au tout. Ils quittent alors Venise pour s'installer dans un petit village toscan où ils sont accueillis à bras ouverts par la commmunauté. Commence alors une année d'échanges riches et authentiques, où la gastronomie typique et l'amitié occupent une place de choix. Promenades dans la nature, vendanges, récolte des olives… « le déjeuner et le dîner représentent ici une forme de messe qui serait dite deux fois par jour. » (p. 178)

C'est un pur régal d'évoluer dans la campagne toscane et de goûter aux spécialités culinaires de San Casciano même si ce n'est qu'à travers mots. Plaisir des mots qui peut facilement se décliner en plaisir des papilles puisque tous les chapitres ou presque s'achèvent par une recette, sans parler de toutes celles qui sont évoquées au fil des pages et qui mettent l'eau à la bouche !

Marlena et Fernando adoptent un mode de vie quasiment ancestral et renouent avec les plaisirs simples.Et je les envie… « Je crois que j'apprends ici à vivre agréablement, peu importe si j'ai peu ou beaucoup à ma disposition. L'approche est essentiellement la même. Ce qu'il faut, c'est redéfinir la notion d'abondance, qui peut être un litre d'huile fraîchement pressée. » (p. 180)

Ici, ce n'est pas l'intrigue qui prime mais la douce atmosphère villageoise et le parfum de la cuisine d'antan… Marlena s'exprime volontiers en italien et la présence de cette belle langue chantante ajoute encore au charme du récit.

La cuisine comme thérapie, j'applaudis : « Et toujours comme vous, elle a cru qu'une bonne miche de pain, confectionnée de ses mains, aidait à résoudre bien des problèmes. »

En vrac, pour les gourmands : de la marmelade de poires et du gingembre confit, crostini, bruschette, pici, prosciutto et salami, polpettone, faraona, panna cotta, beignerts de fleurs de courgette, caffè corretto...
Commenter  J’apprécie          52
L'auteur est une américaine, chef et critique gastronomique, qui s'est remariée à un Vénitien. Cette partie de sa vie a fait l'objet d'un premier récit que je n'ai pas lu, Mille jours à Venise. Nos deux tourtereaux ont décidé de tout lâcher pour aller s'installer en Toscane, ce livre est le récit de leur première année d'installation.

Il arrivent à San Casciano, village du sud de la Toscane, aux confins de l'Ombrie et du Latium et sont tout de suite accueillis par les villageois. Au gré des 4 saisons, ils vont découvrir -voire recréer- les traditions et se plonger dans la gastronomie locale. Ils font du café local où ils prennent leur petit déjeuner leur QG, c'est très américain.
Ils sont pris en main par le vieux Barlozzo et son amie Floriana qui leur font découvrir la vie du village, son histoire, les bons coins à cèpes et les intègrent pour participer aux vendanges, à la récolte des châtaignes ou la cueillette des olives.

Tout est trop parfait pour que je qualifie ce livre de document, c'est trop agencé, organisé, mais cela fait un bon roman régional. J'ai eu plaisir à lire la découverte des recettes, la description de cette vie pastorale simple mais je referme le livre en me disant que c'est un livre pour bobos new-yorkais qui vont rêver de l'authenticité de la campagne Toscane.

En fait, ce récit est un bijou réactionnaire. La propagande pétainiste disait « La terre ne ment pas » et ce livre est bâti sur cette idée. La vie campagnarde de la première moitié du XXe est évoquée comme un Age d'or où l'on pouvait avoir faim mais rien n'est désespéré car l'Homme peut compter sur les ressources de la mère Nature, s'il s'en donne la peine…
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Les nourritures livresques : la cuisine dans la littérature

Qui est l'auteur de la célèbre scène où le personnage principal est assailli de souvenirs après avoir mangé une madeleine ?

Emile Zola
Marcel Proust
Gustave Flaubert
Balzac

10 questions
466 lecteurs ont répondu
Thèmes : gastronomie , littérature , cuisineCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..