AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 618 notes
Un classique du genre fantastique.
Au-delà des scènes horrifiques superbement retranscrites, la véritable performance de William P. Blatty est d'imposer tout au long de son récit une ambiance oppressante, dans laquelle le surnaturel prend peu à peu une place grandissante.
L'auteur a le bon goût de laisser au lecteur le choix d'interpréter à sa manière les manifestations exubérantes de la petite Regan... Et les sensations n'en sont que plus fortes !
Commenter  J’apprécie          40
On dit souvent que le livre est meilleur que son adaptation ciné.
Pas ici, et pas pour moi en tout cas.
Autant j'ai balisé à fond devant l'écran autant ici je n'ai pas ressenti grand-chose.

La cause ?
Un récit sans relief, une écriture banale, des personnages sans intérêts et peu travaillés.
Un style d'écriture plat et un peu particulier auquel je n'ai pas accroché avec tous ces mots en italique notamment et ses dialogues parfois sans intérêt et fades.

À la lecture je n'ai même pas réussi à visualiser certaines scènes assez spectaculaires du film.
Beaucoup de passages longs, des détails et des scènes inutiles.

Dommage je m'étais fait une grande joie de découvrir ce classique de l'horreur.
Commenter  J’apprécie          30
"L'Exorciste" relate trois enquêtes parallèles qui finissent par se rejoindre... mais un peu tard. Ainsi, un détective privé, des médecins et des prêtres, assisteront Mégan et sa mère et interrogeront aussi les êtres singuliers qui les entourent : un couple de serviteurs Suisse, une assistante dévouée, un réalisateur alcoolique qui aura une fin terrible, un jeune prêtre qui souffre de solitude et enfin, l'exorciste : le père Merrin. A l'instar des romans gothiques du 19eme siècle (je pense à "Dracula" ou au "Horla") nous assistons à une confrontation entre la science et le fantastique, entre la religion et la superstition. Dans ce récit, un prêtre peut aussi être psychiatre, les religieux sont éclairés et font la part des choses entre le surnaturel et la médecine. Ainsi même en étant témoins des méfaits du démon dans le corps de la jeune Mégan, les médecins comme les religieux ont du mal à concevoir que le Diable puisse habiter un corps. Comme dans les récits de la fin du 19eme siècle, l'auteur nous renvoie au monde des esprits et des tables tournantes, aux signes cabalistiques, aux langues et aux cultures anciennes mais aussi au début des travaux sur l'inconscient (Freud est cité). D'ailleurs, d'un point de vue psychanalytique, le thème de la possession est symboliquement intéressant car il peut évoquer nos démons intérieurs, ceux qui nous rongent s'ils ne sont pas exorcisés par la parole et qui peuvent mener à des agissements délétères, pour nous comme pour les autres. A cet effet, le récit offre plusieurs dialogues entre le prêtre-médecin et le démon qui s'invente différentes identités en parlant plusieurs langues et qui joue à trouver les failles de son interlocuteur pour le déstabiliser mais le prêtre saura déjouer les pièges mortels du démon. On retrouve aussi dans ce roman un débat sur la schizophrénie et le dédoublement de la personnalité comme l'a traitée dans son extrême limite le réalisateur Alfred Hitchcock avec son film "Psychose".
Ce récit est parfois très long car il se perd dans toutes sortes de réflexions médicales ou personnelles qui peuvent être répétitives. J'ai sauté certains passages et j'avoue être assez déçue par cette lecture qui propose finalement plus un cas d'étude qu'un roman. La fin ouverte laisse deviner la suite, du moins, c'est comme cela que l'a imaginée le réalisateur du second film, John Boorman, que je vous invite à regarder.
Pour ma part, j'irai assister bientôt au troisième round avec le Diable !
Commenter  J’apprécie          30
Des années après avoir vu le film, je me suis sentie enfin prête à lire le livre.

Déjà, je tiens à dire que cette édition est magnifique, la couverture est simple mais radicale.

La plume est fluide et addictive, on enchaîne les pages facilement et rapidement, sans aucun problème malgré parfois un vocabulaire très développé, nécessitant pour ma part quelques arrêts dictionnaire. Mais ça ne m'a pas empêché de me plonger dans l'histoire.

Et à ce propos, elle m'a happé, littéralement. La première partie est affreuse mais dans le bon sens du terme, j'ai ressenti un certain malaise à la description de certaines scènes. L'horreur montait graduellement.
A partir de la moitié, on a toute une partie psychologique très intéressante même si elle casse un peu le côté horrifique du livre.
Puis la dernière partie avec l'exorcisme...c'est violent, c'est prenant. J'avais l'impression d'y être.

Au final, une lecture très rapidement terminée, je l'ai dévoré, j'ai été horrifiée, intriguée puis absorbée. Un classique du genre qui mérite d'être lu.
Commenter  J’apprécie          30
✨Aujourd'hui, je vous parle d'un roman bien connu ! L'Exorciste ! Qui n'a jamais regardé le film ?

✨Bien entendu, j'ai bien apprécié le livre, même si j'ai trouvé qu'il a mis du temps pour se lancer tout de même et qu'il y avait quelques longueurs parfois.

✨J'ai aimé tout particulièrement le personnage du prêtre Karras. A l'inverse, le personnage du détective m'a beaucoup agacée !

✨J'ai passé un bon moment de lecture, fan de ce genre, je ne pouvais pas passer à côté ! Et comme souvent, il y a beaucoup plus de détail dans le roman que dans le film.
Commenter  J’apprécie          30
Il s'agit bien évidement du roman qui donnera plus tard le film que l'on sait, comme l'insiste la quatrième de couverture, plutôt que de nous parler du livre 😅

Pour rappel donc, il s'agit de l'histoire d'une petite fille à qui il arrive des choses étranges : changements de personnalité, troubles du comportement et joyeusetés paranormales. Tout d'abord l'on pense à la piste médicale, mais les spécialistes sont impuissants devant le phénomène. Il semblerait que le dernier recours soit l'exorcisme, car la petite pourrait bien être possédée.

Voilà. Frisson. Suspens. Horreur. Tout ça, tout ça.

Honnêtement, la sauce prend plutôt bien. Même en connaissant déjà l'issue de l'histoire, on reste quand même attentif aux différents diagnostics médicaux afin de voir s'il n'y a pas autre chose.

L'on sent bien la montée en puissance au fur et à mesure que le récit avance, et la dernière partie est intense.

Cependant, plusieurs choses m'ont laissé perplexe :

1) certaines lignes de dialogue semblaient sortir de nulle part. J'imagine qu'elles devaient servir à souligner tel ou tel trait psychologique, ou encore faire référence à des événements connus seulement des personnages, ce qui participerait à leur caractérisation. Mais c'est finalement l'inverse qui se produit. On ne comprend pas, et ça nous sort un peu de l'histoire.

2) des situations non résolues. Durant l'histoire, des événements sont soulignés en parallèle de l'histoire principale... et c'est tout 😅 on ne sait pas comment ça commence, comment ça finit, etc. du coup, pourquoi en parler ?

3) le caractère implicite de certains choix scénaristiques. Moi j'aime bien quand on écrit les choses, quand on les explique. Si je dois m'amuser à tout deviner, ou accepter des états de faits sans m'impliquer dedans, c'est compliqué...

Mais le roman marche quand même plutôt bien, sans non plus être une révolution.

Sans doute que le caractère dérangeant du bouquin est accentué par le fait que je sois devenu papa, mais il est indéniablement là, et ça rend service au récit.

Ma note : 14/20.

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          30
J'ai beaucoup aimé cette lecture à l'ambiance lourde et pensante. Les scènes d'horreur sont bien écrites et détaillés, heureusement que j'ai lu le livre en journée😅
Il y'a quand même quelques petits détails qui m'ont gêné, j'ai trouvé que la mère, Chris était parfois hautaine envers ces employés dans certains passages du livre. Au niveau de l'histoire, j'aurai aimé en savoir plus quant à la cause et l'origine de la possession de Regan. J'aurai aussi aimé avoir plus de détail sur "l'après" de la possession, le stress post traumatique, la réappropriation de son propre corps, ...
Ce sont des éléments pour moi très importants qui sont malheureusement trop peu présent dans les filmes ou les livres d'horreur ayant pour thème la possession.
Commenter  J’apprécie          30
L'Exorciste est autant un classique de cinéma que de littérature. N'ayant vu que le film, et jamais lu le livre, voilà chose faite !
Dans l'ensemble, c'est un livre assez superficiel et inégal. En effet, il n'y a aucune profondeur dans ce livre. Tout ce que vous lisez est ce qu'il se produit. Il n'y a pas d'idées, il n'y a pas d'opinions, il n'y a rien à réfléchir. Il n'y a pas de style, pas d'effet, c'est presque journalistique. Lisez et consommez, c'est tout ce qu'on vous demande ! C'est après à chacun de voir si il aime ce genre de lecture. Personnellement, ça ne me gêne pas. Et les pages se sont enchaînés assez vite. Cependant, c'est son inégalité qui m'a dérangé. D'un côté vous avez des scènes qui sont prenante, bien écrite, décrite et qui vous plonge dans la chambre avec les deux prêtres et d'un autre vous avez des dialogues longs, sans réel intérêt, voire même chiant qui ont été lu en diagonale parce que j'en pouvais plus. Notamment toute la partie du livre avant que le père Karras n'intervienne. Ca avance pas beaucoup, on piétine. Il faut poser les bases de la situation mais c'est fait de manière très automatique. Ça n'aurait pas été L'Exorciste, je ne serai pas allé jusqu'à la moitié. Et dès que le père Merrin arrive, là ça envoie, ça bouge. Là, le livre est vraiment bon !

Cette lecture est donc pour moi un pur produit de consommation, aucune réflexion à avoir, et c'est un livre qui ne pouvait donner qu'une bonne adaptation. Ça reste sympa à lire, j'ai juste du m'accrocher pour arriver aux moments où ça devient intéressant.
Commenter  J’apprécie          30
⚰️ #LEXORCISTE

Qui n'a jamais au moins entendu parler de ce film mythique des années 70 ?
Qui n'a pas été terrifié devant cette fameuse scène d'enfant araignée, dévalant les escaliers la tête complètement retournée ?
J'avais un vague souvenir de ce film, quand j'ai appris qu'il était adapté d'un roman, j'ai sauté sur l'occasion pour redécouvrir cette histoire à la réputation si terrifiante... 👻 !

Chris est une actrice qui vit seule avec sa fille Regan.
Leur quotidien est aisé, douillet entre mère et fille depuis que son époux est parti, jaloux du succès de sa femme.
Mais depuis quelques semaines, le comportement de Regan intrigue et inquiète Chris.
De crises de somnambulisme en vulgarités délirantes pour son jeune âge, qu'arrive t-il à sa petite fille d'ordinaire si adorable ?
Les médecins se succèdent, les verdicts s'enchaînent : personne n'est capable d'expliquer ce qui arrive à la jeune enfant.
L'état de Regan s'aggrave. Devant l'inévitable, sa mère décide de se tourner vers la dernière option qu'il lui reste : l'exorcisme.

Malgré quelques longueurs, j'ai adoré ce roman !
La tension monte lentement, laissant planer le doute sur les véritables causes de ce qui nous apparaît de plus en plus clairement comme l'annonce d'une tragédie.
L'ambiance, jamais trop oppressante, nous plonge dans la spirale infernale de cette famille qui se confronte à l'inimaginable.
Classique du genre, on retrouve de nombreuses références qui serviront à bien des oeuvres quelques années plus tard.
Le film lui étant apparemment très fidèle, je pense me plonger dedans bientôt, quand je me serais complètement remise de mes émotions 🎥 !

Amatrices et amateurs du genre, foncez !
Un véritable classique de l'horreur publié aux éditions poche de @robert_laffont ⚰️.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
Après de nombreux visionnages du film où j'avais toujours un peu décroché par moments, j'ai pris plaisir à accompagner Chris, Regan et le père Karras dans cette histoire qui nous apparaît page après page un peu plus réaliste.
Un vrai régal pour les amateurs du genre !
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1605) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}