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Citations sur Blog (97)

Pages33: J'ai écouté son petit Laïus.
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J'aurais dû m'en douter, en fait.
Parfois, je me demande s'il n'a pas fait exprès de semer des indices pour distiller le doute et me préparer à la révélation. Il paraît que, parfois, les grands criminels agissent comme ça pour aiguiller les policiers et leur permettre de les arrêter. Tout au fond, ils ont envie d'être découverts - et punis. C'est tordu, comme méthode, mais les grands criminels sont tous un peu tordus. Le grand criminel, ici, c'est mon père. Et la victime, évidemment, c'est moi. Bon, d'accord, certains trouveront que tout ça n'est pas si grave, qu'il n'y a pas mort d'homme et que donc, je réagis de façon un peu exagérée. Moi, je ne trouve pas. C'est mon intimité qui est en jeu. Et le respect auquel j'aspire.

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C'est ça, le virtuel, non? Etre en contact avec le monde entier par des canaux détournés [...] C'est ça, le hic, dans tout ce réseau informatique : les ramifications, les implications, les conséquences. Personne ne vous en a jamais parlé parce que, pour l'instant, tout le monde est simplement fasciné. Hypnotisé. Moi, comme les autres.
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"C'est pour ça que je veux du monde, plein de monde, des visages, des mains, des paroles, de la chaleur humaine - et en même temps, je voudrais me détacher, rencontrer de nouveaux amis, un nouvel amour, prendre un nouveau départ. Quand j'ai arrêté d'écrire, je me suis dit que la fiction, c'était peut-être ma façon de réduire la souffrance. De la maîtriser. Et surtout, de n'être jamais seul." (p. 62-63)
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Quand je suis rentré, ma mère montait l’escalier. Elle allait se coucher. Elle m’a souri et elle m’a demandé si tout s’était bien passé, chez Anne-Sophie. Les larmes me sont instantanément montées aux yeux. C’était la première fois que je me rendais compte à quel point ma mère pouvait être touchante. A que point elle a dû être jolie il y a une vingtaine d’années. Et à quel point tout cela est fragile.
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C’est sûrement ça, grandir – abandonner petit à petit tous les attributs qui font de toi un des pions de ta génération pour aller plus profond et découvrir ce qui fait de toi un être unique. Aller vers l’individualisation, et non vers l’individualisme.
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Je me suis moqué, donc, et j’ai trouvé ça ennuyeux au possible. Et pourtant. J’y reviens. J’y reviens sans cesse. Je ne parviens pas à me l’expliquer. C’est le même type d’addiction que pour les émissions de téléréalité. Il ne se passe rien, mais tu as quand même envie de connaître la suite. C’est très curieux. Ça me déstabilise. Je me sens ferré par la Secret Story de mon père. C’est quand même pas très glorieux.
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« Nous sommes si fragiles, nous sommes si éphémères » p.113
« C’est pour ça que je veux du monde, plein de monde, des visages, des mains, des paroles, de la chaleur humaine, et en même temps, je voudrais me détacher, rencontrer de nouveaux avis, un nouvel amour, prendre un nouveau départ, quand j’ai arrêté d’écrire je me suis dit que la fiction était peut-être ma façon de réduire la souffrance » p.62-63
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"Le blog c'était mon espace privé . Mon domaine . Et il a tout salopé . Je trouve ça dégueulasse . Ma révolte je la revendique . Parce qu'il ne s'est pas retrouvé sur on blog par hasard . Et il ne s'y est pas rendu qu'une fois . Il l'a suivi , posté , décortiqué . Quand je suis en face de lui , maintenant , j'ai l'impression de me promener nu en pleine ville ."
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J'ai vérifié qu'il ne s'agissait pas d'un feu de paille, même si, au fond de moi, j'étais sûr de la réponse. Dans son journal, à partir de cette date-là, il parle de l'écriture à intervalles réguliers. Il se met à écrire des nouvelles et, de plus en plus fréquemment, la page de l'agenda se divise en deux - les gens qu'il a rencontrés et ce qu'il a fait de sa journée, en haut, et en bas, sa seconde vie - ce qu'il ressent quand une histoire avance ou se bloque, ses frustrations , ses désirs , ses plaisirs, ses agacements, ses coups de déprime. Parallèlement, les personnages de son existence réelle prennent de l'ampleur. Parfois une feuille intercalée en tente une description. Ses liens avec Olivier faiblissent un peu du fait de cet amour contrarié, il rencontre Marc, avec lequel il s'endent bien d'emblée. Une évidence. Ils vont au concert - des noms de groupes punk-rock donc je n'ai jamais entendu parler, Essence 3, Les Déglingos, Farenheit, Dead and Scary. Ils vont au cinéma. Ils lisent des livres. Ils rêvent de partir aux States, en Inde, ou en Chine - ils ambitionnent d'acheter un R6 d'ocasion pour mener à bien leurs projets. Ce sont des hippies-punks - un mélange improbable dans ce tout début des années 1980. Ils sortent avec des filles, brièvement. Marc tombe amoureux d'une Elise - Philippe d'une Anne. Ils font des soirées et décident que l'année après le bac, ils partageront une maison. Ils inventent la colocation avant l'heure - en fait, ils ne font que la fantasmer.

Clém
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