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sur 127 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quentin, ado en 1ère L, a bien du mal à s'intégrer dans son nouveau lycée. En effet, viré par le directeur de Saint-Ex qui a conseillé à ses parents de le mettre chez les bourgeois, il se sent très différent d'eux aussi bien dans leur phrasé que dans leur comportement. Surtout pour lui qui vient de la classe ouvrière, son père étant ouvrier à l'usine et sa mère caissière. Ainsi, il se met à l'écart d'eux, reste seul à sa table et ne leur adresse pas la parole, se contentant d'assister au cours et de rentrer aussitôt la cloche sonnée. A la maison, l'ambiance est des plus froides: papa joue avec la zappette dès qu'il rentre du travail, maman concocte des petits plats ou s'active dans son ménage. Seule sa petite soeur trouve grâce à ses yeux. Elle vient souvent se blottir contre lui le soir venu tandis qu'il lui raconte une histoire. Les relations avec ses anciens amis du lycée se font plus rares, à son grand désespoir, même si aux yeux de ses parents, ils n'étaient pas trop fréquentables. le jeune homme semble bien étriqué dans cette vie pas faite pour lui. Mais, La Fernandez, sa prof de français et animatrice de l'atelier théâtre, va le réveiller. Alors qu'elle lui fait découvrir "La ménagerie de verre" de Tennesse Williams, Quentin va s'identifier au personnage principal et se poser des questions sur ce qu'il veut faire vraiment...

Jean-Philippe Blondel se met à nouveau dans la peau d'un ado et le fait parler directement. A la manière d'un journal, Quentin se livre et s'expose au regard d'autrui tout comme il osera s'exposer sur scène. Sa professeur de français, en plus de l'initier à la lecture, lui ouvrira les portes de son théâtre. le jeune homme comprendra bien vite que tout n'est que jeu dans la vie et que beaucoup jouent différents personnages. Lui-même coincé entre deux mondes, celui de la cité et celui des bourgeois, ne sait plus qui il est vraiment. Et elle saura l'aider à se découvrir. L'auteur nous offre un face à face touchant et percutant. Abordant des thèmes auxquels tout ado est confronté un jour tels que la drogue, la sexualité ou les relations familiales, l'auteur, en trois actes, nous livre un roman sensible et bien pensé où l'on se prend véritablement d'affection pour Quentin, le tout desservi par une écriture d'une incroyable justesse.

Double jeu... rideau...
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« Est-ce que je vais perdre la course ? Est-ce que je vais laisser passer ma chance ? Qu'est-ce que c'est, ma chance ? Est-ce que je vais trouver ce que j'ai réellement envie de faire ? Est-ce que je vais avoir le choix ? Est-ce que je vais finir dans un clapier ? Qui sera mon prédateur ? »

Il est perdu, Quentin. Coincé, ballotté entre 2 mondes, entre 2 univers : celui des riches et celui des pauvres, celui du lycée Clémenceau et celui du lycée Saint-Exupéry, celui des élèves sages-en-classe et celui des élèves glandeurs. Et je pourrais continuer ainsi pendant 10 lignes.
Renvoyé de son lycée de banlieue pour insoumission, absentéisme, paresse, et envoyé de force dans un établissement haut de gamme pour qu'il y perde ses repères et en trouve d'autres, Quentin ne se sent à sa place nulle part. Qui sont ses vrais amis, finalement ?
Heureusement, il a une prof de français qui le pousse dans ses ultimes retranchements, ou plutôt qui le force à sortir du bois (que d'expressions métaphoriques...mais bon, c'est une prof de français tout de même). Comment ? En lui proposant, dans la pièce de théâtre « La Ménagerie de verre » de Tennessee Williams qu'elle met en scène, le rôle d'un homme coincé entre 2 existences. Tiens donc !
Et nous voilà partis à la recherche de Quentin, lui-même poursuivant le but de sa vie.

Curieusement, je n'ai apprécié que moyennement ce roman. Je l'ai trouvé trop dispersé, brassant un peu trop de thèmes sans jamais creuser, du sens à donner à sa vie à la relation entre le jeu théâtral et la vie, en passant par la différence de classes, l'homosexualité, et l'influence que peut avoir un enseignant passionné sur ses élèves. Intéressant, bien sûr ! Mais je n'ai jamais eu l'occasion de plonger vraiment dans l'histoire.

Ce qui est positif, c'est que j'ai vraiment envie de découvrir la pièce de T. Williams !

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Un adolescent a commis quelques bourdes à l'école, ses parents s'occupent peu de lui et son meilleur ami sombre dans la délinquance, risquant de l'entrainer avec lui. Aux grands maux les grands moyens, Quentin est transféré dans une école d'un quartier éloigné. Il essaie d'abord de jouer l'indépendant mais, graduellement, il se lie avec d'autres jeunes et, sans trop s'en rendre compte, il est enrôlé dans une pièce de théâtre. Mais tout ne se passe pas comme prévu et les mauvaises habitudes sont difficiles à changer. Quentin hésite entre tout plaquer ou montrer les poings. Ou peut-être aussi se réinventer un peu. Dans un pareil cas, quoi de mieux que l'art dramatique ?

Jean-Philippe Blondel est un auteur qui réussit à me surprendre à chaque roman. Et son Double jeu ne fait pas exception. On y retoruve encore un jeune, un adolescent, aux prises avec des difficultés à surmonter. Mais pas trop difficiles non plus. Et ce Quentin, il est très réaliste, loin des stéréotypes et des personnages de séries télé qu'on a vus mille fois. Ce n'est parce qu'il n'est pas sur la bonne voie qu'il est un monstre. C'est un adolescent comme les autres. Il se cherche tout autant qu'il cherche sa place. Pareillement pour les autres jeunes qui croisent son chemin. Et les situations qu'ils vivent sont toutes autant plausibles. Ainsi, c'est criant de vérité.

Toute cette vraisemblance se sent jusque dans le langage des jeunes, que ce soit la narration de Quentin ou ses dialogues et ceux de ses amis. Je peux facilement imaginer des adolescents s'exprimer comme ils le font. Ça paraît que Blondel est enseignant. Il connaît bien son public et ça se ressent. Ses romans sont brefs, habituellement autour de cent cinquante pages, ils vont à l'essentiel, aux émotions (je pense à quand Quentin revoit Dylan après plusieurs semaines ou tout ce qui entoure Julie), ils ne se perdent pas en longueurs, en descriptions à n'en plus finir. Et quelques moments «punchés» aident un peu (cette fois, c'est une scène avec Heathcliff qui me revient en tête). Pas étonnant que les étudiants adorent ses romans.
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Quentin est un ado à la dérive qui a du mal à se projeter dans l'avenir . Exclu de son lycée à la mauvaise réputation, il va devoir changer pour s'intégrer à Clémenceau, un établissement où les codes sociaux sont bien différents de ceux qu'il connait. Sa rencontre avec La Fernandez, prof de français qui met en scène La ménagerie de verre de Tennessee Williams, va être pour lui un déclic : elle lui fait confiance et lui propose le rôle de Tom, un rôle fait sur mesure pour Quentin...
Quentin est un personnage attachant : il est tiraillé entre la vie dans son quartier et l'envie de changer pour se construire un avenir meilleur, il manque de confiance en lui et doit faire face à la différence de milieu culturel et social entre Saint-Ex et Clémenceau. le théâtre, et particulièrement le rôle de Tom, sera sa planche de salut.
Le personnage de la Fernandez est intéressant : sous des airs sévères, cette prof de français sait trouver les mots justes pour guider Quentin dans ses choix et poser les bonnes questions.
J'aime beaucoup la plume de Jean-Philippe Blondel qui aborde toujours des thèmes de société avec justesse et pudeur.
Un roman sur l'adolescence à découvrir !
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Quentin rentre en première littéraire dans une nouvelle école. Il était plutôt turbulent avant et c'est pourquoi on lui avait conseillé de changer d'école. Cette année, il a décidé d'être plus calme, mais c'est pas pour autant qu'il va être très bon élève. En effet, il est toujours dans la lune, ce qui ne va pas plaire à sa prof de littérature, qui va, un jour, lui demander ce qu'elle vient de dire. Quentin est ennuyé mais répète, d'un ton ironique, tout ce que sa prof vient de dire. Tout le monde est étonné, et lui le premier, mais ça pourrait bien changer le fil de sa scolarité. Entre une pièce de théâtre, de l'amitié et de l'amour, comment va-t-il s'en sortir..?

J'ai vraiment adoré ce livre. Au début, c'était un livre à lire pour l'école (pour le prix Farniente) et il ne me tentait pas trop... Pourtant je l'ai quand même lu et je n'ai pas été déçue. le livre est présenté en actes et en scènes, comme dans une pièce de théâtre et je trouve ça plutôt chouette. Ensuite, après quelques pages, on rentre dedans et on ne peut pas s'en détacher. C'est vraiment un super livre et je vous le conseille.

Flo.

Livre très intéressant car on peut voir que même dans les pires personnes se trouvent des esprits critiques , différents ,sensibles et parfois trompeurs.....Ce livre est avec une plus grande vision d'esprit , cela peux souvent éveiller des pensées que l'ont pense impossible en nous.


Kanade
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Quentin vient d'un milieu défavorisé et doit intégrer un nouveau lycée loin de ses potes. Ce bouleversement le dérange, mais sa rencontre avec sa prof de français va changer la donne et peut-être le faire grandir.

J'ai trouvé que c'était une belle histoire, bien contée et assez percutante. On se retrouve dans la tête de Quentin, qui juge beaucoup les autres, qui se sent révolté et plutôt mal dans sa vie, il n'a pas envie d'être là dans ce nouveau lycée. D'autant plus qu'il s'éloigne petit à petit de ses potes qu'il avait dans son autre lycée. Il ne s'attendait pas à rencontrer un personnage exubérant comme sa prof de français. Une femme que j'ai tout de suite adoré. C'est le genre de prof qui font vraiment attention à leurs élèves, qui leur donne une chance. Même des récalcitrants comme Quentin. J'ai aussi apprécié cet adolescent qui se cherche, qui voudrait fuir loin et pourtant qui reste. Sa relation avec sa petite soeur est magnifique. Et son histoire fait écho à cette pièce de théâtre « La Ménagerie de verre » dans laquelle il se retrouve embarqué.

Le livre est découpé comme une pièce de théâtre, en scènes et en actes. Des fois, il s'est passé beaucoup de temps entre deux actes, et c'est un peu déstabilisant comme si on avait raté un pan entier de la vie de Quentin. Certaines fois c'est très brutal, on a l'impression que Quentin s'en sort un peu puis des mois après plus rien ne va. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'on a raté ? Beaucoup de choses mais Quentin les résumera à toute vitesse. J'aurais aimé parfois que ce soit un peu moins rapide et qu'on ait plus d'explications. J'ai trouvé, par exemple, que Julie (qui va devenir la petite amie de Quentin) changeait trop vite – mais parce qu'il nous manque des jours voir des semaines entre les événements.

La fin est plutôt positive, elle donne de l'espoir. Des fois des petites choses peuvent bousculer toute votre vie, il suffit qu'une personne s'intéresse à vous pour vous pousser dans la bonne direction.

C'était donc une lecture sympa, peut-être un brin trop rapide parfois, mais avec un personnage attachant et de belles réflexions.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Quentin est nouveau au lycée Clemenceau. Il débarque l'année où se joue La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, par l'option théâtre. L'histoire de Tom, de sa petite soeur Laura, de sa mère atroce. L'histoire de Tom, de son envie de fuir son monde, de dériver vers d'autres mondes qui sont le contraire du sien. Fuir la pauvreté, l'indigence, la laideur, la misère. Aller vers la lumière.

La prof de théâtre, Mme de Fernandez repère Quentin. Lui propose le rôle de Tom. Elle n'a qu'une seule crainte le concernant : qu'il se laisse engloutir par ce rôle. Car elle ne lui propose pas par hasard : Quentin détonne à Clemenceau, parmi les gosses de riches. Lui vient du lycée Saint Ex, celui à l'autre bout de la ville, le lycée qui a mauvaise réputation ; Quentin habite dans un HLM, avec des parents qu'une vie de labeur a rendu transparents. La seule joie de Quentin c'est les soirées avec sa petite soeur, lui raconter une histoire, quand elle se colle à lui pour s'endormir, et qu'il la contemple, seule joie dans un univers gris à l'avenir raccourci.

Ce rôle est une chance. Ou une tombe. Car entrer dans la lumière peut également signifier s'aveugler.

Double Jeu est l'histoire d'un garçon tiraillé entre deux mondes, deux mondes différents socialement, culturellement, qui s'entrechoquent et dans lesquels le garçon ne se retrouve plus ou pas. le lycée Clemenceau c'est sa deuxième chance, exclu de Saint Ex, Quentin arrive alors dans un univers où il sent qu'il ne possède pas les codes, le bon style, le bon milieu. Bref il n'est pas de leur classe sociale. Il doit s'acclimater au lieu, aux gens, avoir la bonne démarche. S'il ne se sent pas acteur, sa prof lui rappelle à juste titre que tous les lycéens le sont un peu. Lui plus qu'un autre. Alors Quentin va entrer dans la peau de Tom - va le comprendre, va le vivre, va porter le personnage. Et par là même, va donner une chance à son avenir de s'entrouvrir un peu plus...

En trois actes, Jean-Philippe Blondel décrit avec sa plume toujours aussi juste et belle, le quotidien de ce jeune garçon, ses espoirs et ce besoin de voir les choses changer, cette volonté de sortir de son univers. Comme dans les autres romans que j'ai lu de l'auteur, le récit nous prend à la gorge et il y a toujours cette tendresse si particulière envers ses narrateurs. Je l'ai déjà écrit (Blog, (Re)play ! ), mais le redis : pour moi, c'est un de ces auteurs à avoir tout compris à l'adolescence et à nous le retranscrire avec grâce et justesse.
Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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→ 4/5 (Très bien)



Ma première lecture de cet auteur apparemment connu et qui maîtrise bien son sujet... Un pur coup de coeur !


C'est l'histoire de Quentin, un ado paumé, comme tant d'autres. Par une suite d'évènements, sa professeur, La Fernandez, si particulière, va l'entraîner à jouer le personnage principal de la pièce qu'elle a choisi.



Bon déjà, j'adore les histoires où le monde de théâtre est inséré. J'ai fait du théâtre un an, j'en refais cette année... Bref, le contexte est parfaitement placé. Tout au long du roman, il y a cette espèce de p***** de tension dramatique extraordinaire, qui vous empoigne et vous prend au coeur. (Désolée pour le gros mot, mais je suis subjuguée *-*.)



le style d'écriture de Blondel est merveilleux, il est percutant, touchant, fluide. La lecture n'en est que plus additive (une soirée m'a suffit). Les paroles sont directes, crues, tellement empreintes de vérité. C'est un livre qui joue avec les sentiments. J'ai aimé cette belle façon de montrer l'adolescence et tout ce qu'on éprouve. Je me suis reconnue dans certains passages, ça m'a surprise et... soulagée ? Cette impression d'être perdu, à laquelle on ne peut généralement pas changer grand chose.



Je suis obligée de vous montrer des exemples :


En classe, vous jouez. Constamment. Tous. Vous avez vos petits rôles que vous vous êtes distribués ou que d'autres vous ont distribués. Et vous, vous jouez la comédie, toute la journée. L'intéressant, Silber, chez vous, c'est que le changement d'établissement vous a poussé à changer de rôle. C'est comme une mue pour les reptiles. Vous êtes le même mais vous avez été obligé d'abandonner votre vieille peau à l'extérieur. Par moments, ça doit tirer et être douloureux, mais c'est avec la douleur et le souvenir de la douleur qu'on fait du bon théâtre, n'est-ce pas ?


Je trouve ça caricatural. Elle hausse les épaules. Elle répond qu'elle ne prétend pas le contraire - simplement, les caricatures et les stéréotypes viennent bien de quelque part. [...] Je remarque de nombreuses différences, mais au fond, sont-elles si dissemblables ?



Les personnages sont sublimes ! En tout cas, Quentin a une psychologie terriblement bien réfléchie, une vraie et belle âme. Ca sonne juste, très très très juste. La Fernandez a elle aussi un comportement génial, pénétrant et mystérieux. Puis les autres protagonistes, les secondaires, sont intéressants aussi et le peu qu'on en voit reflète une authenticité qui m'a charmée. (Pour ceux qui commencent à me connaître, j'aime la franchise dans les caractères, dans les mots.)



L'intrigue n'est pas en reste, on ne s'ennuie pas, on découvre des facettes de Quentin surtout, il y a des rebondissements, tout ceci enveloppé dans une ambiance intrigante, dans laquelle on voudrait se vautrer. Prenant et bien construit.



Ce livre porte une richesse, une différence par rapport à énormément de livres (qui peuvent être très bons quand même). Un style d'écriture magique, un scénario et des personnages au niveau... On ne peut lire Double Jeu que d'une traite ! Je vous le conseille trèèèèèèèèèès chaudement !
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Ce roman de Jean-Philippe Blondel est aussi bon que les précédents. Il se lit d'une traite. On est totalement tenu en haleine par ce jeune homme qui change, évolue, grandit. Une chenille qui devient papillon. le tout servit par l'écriture juste, tendre et honnête de J-P Blondel. C'est beau, c'est fort, émouvant, et tellement positif.

J'ai maintenant très envie de lire La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams!

Toute la critique par là
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Double jeu est un roman à la lecture aisée et fluide qui porte vers le haut. Nul doute que Jean-Philippe Blondel prend plaisir à mettre en lien le personnage de la pièce de Tennessee William « La ménagerie de verre », et son propre personnage, Quentin. Quentin est donc un jeune lycéen un peu paumé, quoique ni plus ni moins que les autres. Il habite un quartier plus défavorisé que celui où il étudie. Forcément il a du mal à se situer dans ce nouveau milieu, mais tout autant dans le sien où l'avancée vers un avenir assez prévisible le rend maussade. C'est un ado lucide à la présence forte et tout autant fragile. Sensible. On souhaite qu'il s'en sorte et tout porte à le croire.
Double jeu est aussi une histoire de rencontres. Rencontre avec d'autres lycéens, rencontre avec une professeure de français, rencontre avec le théâtre. C'est celle-ci que j'ai envie de retenir. Parce que le théâtre est un formidable exutoire, un art d'être qui élève, qui ouvre à l'émergence. Personnellement je n'y connais pas grand-chose, mais j'ai vu des gamins s'enrichir, voire se métamorphoser grâce à cette discipline.
C'est un roman aux intentions plaisantes, à l'espoir ténu mais solide qui donne à penser que tout n'est pas noir dans l'existence et c'est tant mieux. Parce que l'espoir on en a tous besoin. Enfants, ado, adultes. le monde est assez sombre, fou, douloureux pour que l'on extraie de belles choses où il y en a. Et Double jeu offre un peu de ces belles choses-là.
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