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EAN : 9781934543542
184 pages
Riviere blanche (01/02/2009)
2.62/5   8 notes
Résumé :
Après la plus grande catastrophe de l'histoire de l'humanité, les hommes et les femmes de l'ère nouvelle doivent réapprendre à vivre dans une nouvelle civilisation devenue plus cruelle, plus incertaine et plus effrayante que tout ce qu'ils ont connu jusqu'alors. Ce sont les survivants de L'ONDE DE CHOC...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un premier roman
Une catastrophe brutale anéanti la civilisation et laisse peu de survivants ..
Le monde est devenu dangereux et les survivants s'organisent ..
Difficile de commenter sans spoiler mais je dirais quand même que la fin du roman est très surprenante.
C'est un premier roman et cela se sent énormément même si ce n'est pas mal écrit ..
Les personnages sont fonctionnels et assez attachants .
Le lecteur suit chacun de leurs pas et les descriptions de ce monde dangereux et ravagé fonctionnent bien .
Le récit est donc suffisamment immersif pour que le lecteur s'implique ..
Un monde de chiens redoutablement dangereux , de soldats qui ont perdu la tête et de rats qui se comportent bizarrement et qui prolifèrent avec partout des ruines et la nature qui reprend ses droits .
En fait j'ai passé un bon moment dans cet univers et de plus c'est une très bonne lecture jeunesse en plus .
Beaucoup de choses sont amorties sans être édulcorées et c'est donc une bonne lecture au final ..
Dans le cadre d'une lecture jeunesse j'aurais mis 4 étoiles .
Cependant je ne voudrais surtout pas « descendre « ce texte car j'ai vraiment passé un bon moment dans ce roman assez court et dans ce monde où toutes les certitudes sont malmenées alors que les habitudes du passé s'écroulent avec fracas .

Pas si mal ...
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Cette critique concerne les volumes Onde de Choc (2009), Dégénération Future (2012) et Racines Mortelles (2018), réunis en 2019 sous un seul tome : "Onde de Choc / L'intégrale".

TW : paternalisme abject, balles réelles.

Alain Blondelon, formé en électronique et en informatique nous raconte ici l'histoire d'Alain, formé en électronique et informatique qui fait face à la fin du monde ; si après ça vous espérez encore la moindre recherche sur les personnages, vous n'êtes pas au bout de vos peines.
Onde de choc c'est l'apocalypse propre : presque tout le monde est mort subitement mais il n'y a pas un seul cadavre, pas un seul asticot, (ou bien seulement au bout de 200 pages et 9 années d'écriture) les femmes sont belles et les gens sont gentils, sauf les méchants qui sont méchants.

Alain, lui, est gentil, ça se voit au fait qu'il possède un prénom. Alain est une boussole morale qui pointe toujours sur lui-même ; il possède donc, de droit indiscuté, les monopoles de la discrimination, de l'incivilité, de la violence et de la torture légitimes ; son pote Lionel possèdera lui le monopole légitime du contrôle des corps (féminins). Tout ceci n'est jamais développé ou remis en cause, c'est une évidence dans la conscience surannée des Alain.

Les autres personnages et leurs relations ne sont pas mieux développés, et même si on sent bien l'intention de l'auteur de leur donner des rôles aux femmes pour avoir l'air moderne, elles retombent toujours dans la popote, le care et la frivolité. Deux d'entre elles se révèlent subitement expertes en navigation sans qu'on n'apprenne jamais d'où ça leur vient, juste parce que ça sert le récit ; mais les hommes finissent par reprendre le dessus avec leur grosse péniche (je n'invente rien) qu'Alain fait naviguer sur la mer parce que le script a dit qu'il pouvait. YOLO. Les deux hommes rencontrent deux femmes au chapitre 1 et les couples sont formés au chapitre 2 sans aucun préalable. Presque tous les personnages rencontrés par la suite rivalisent de caricaturalité et s'évaporent sitôt finie leur scène. Une amélioration à noter quand même dans le troisième opus, pour ceux qui se sont accrochés jusque-là, avec des enjeux personnels un peu mieux traités.

La ligne temporelle est incroyablement difficile à suivre, et bien que la catastrophe se produise en 2005, le récit semble parfois avoir une vingtaine d'années de retard sur le plan technique. le passage du temps est aberrant : certaines choses semblent rouillées et abandonnées depuis des décennies alors que d'autres sont à peine dégradées. Un verger pousse en l'espace de quelques semaines, des travaux sont entrepris dans l'intervalle sans qu'on ait jamais le sentiment du travail fourni, des personnages rencontrés plus tard semblent attendre le passage des personnages pour envisager d'améliorer leur sort.

L'écriture, elle est désuète, on a souvent l'impression que c'est le Petit Nicolas au clavier, qui se complaît dans des alignements de formules toutes faites (repos bien mérité, etc) ou surchargées d'adverbes et rajoute des subjonctifs imparfaits pour se donner un air érudit. Passé la centième page même l'éditeur semble avoir jeté l'éponge et refusé de lire plus loin, les fautes devenant innombrables, la concordance des temps aléatoire, la ponctuation inepte et l'usage des guillemets démentiel (comme si l'auteur n'assumait pas ses choix de mots, ce qui me semble quand même être la base de l'activité). Il manque même des majuscules aux prénoms ou des lettres au milieu des mots. J'ai connu des SMS mieux rédigés.

Après tout ça et avoir essuyé la bile qui coule à chaudes larmes de mes yeux, je dois quand même parler de l'histoire, parce qu'il y a quand même une bonne idée ou une scène d'action intéressante toutes les 50 pages environ. Tout le reste n'est qu'incohérence, inconséquence, esbroufe et deus ex machina, qui défilent sur un rythme soutenu grâce au fait que rien n'est jamais développé.

Au-delà de la technique littéraire, il y a trois aspects franchement gênants au bouquin (volumes publiés entre 2009 et 2018, l'intégrale en 2019, l'auteur est de 1962, pas d'excuse du contexte ou de l'immaturité).
D'abord le traitement arriéré de la féminité, digne ici d'un fanzine de trekkies des années 70. Les femmes sont systématiquement passées au tamis du male-gaze, en permanence jugées sur leur aspect physique (elles ont même le droit à une séance de coiffure quand les hommes n'approchent jamais ni savon ni rasoir ni miroir), se font régulièrement mansplainer, prennent des initiatives pour confirmer les décisions des hommes ou n'ont aucune influence dans le cas contraire. Et parce qu'on n'est pas là pour faire les choses à moitié, la culture du viol a aussi droit à son petit couplet émétique sous couvert de bienveillance. Et alors que la reproduction et le contrôle des naissances est un thème majeur du deuxième volume, on n'a à aucun moment droit aux mots, ou simplement aux concepts de contraception ou d'avortement, mais on est juste informé au détour d'une ligne perdue qu'un homme (un gentil avec prénom et carte de pêche, tous les éléments qui le parent d'une aura de bien) s'en occupe.
On relève aussi l'absence totale de mixité socio-économique, et la franchouillardise atteint des sommets intersidéraux et hilarants dans l'attribution des prénoms des personnages rencontrés (Sandrine, Josette, Cédric, Henri-Laurent, Jean-Raymond et j'en oublie), les quelques méchants nommés étant baptisés de noms eux aussi intersidéraux (Xvcirt ou Spoggh ou quelque chose du genre avec des G ou des K, j'exagère à peine), pour qu'on comprenne bien qu'il sont étrangers au monde d'Alain, sans viser personne en particulier parce qu'Alain est persuadé d'être tolérant, malgré toutes les preuves du contraire qu'il donne.
Enfin, Alain qui semble à plusieurs reprises regretter la disparition de la démocratie et de la civilisation, est lui-même incapable de s'imaginer participer à une organisation quelconque parce que ça le fatigue de devoir prendre des décisions en commun, lui qui est un parangon d'individualisme éclairé (selon Alain). Alain n'est donc jamais en accord avec les grandes idées dont il se pare, mais vous l'aurez compris, il ne se remettra jamais en question.

Et vous, Rivière Blanche ? Est-ce que vous allez remettre en question la qualité de vos publications ?

En ce qui me concerne, j'offre mon exemplaire à toute personne qui réaliserait une étude de sciences humaines sur le progrès des idées réactionnaires dans la littérature du 21e siècle, parce que personne ne devrait payer pour s'imposer la lecture de cet ouvrage.
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Je mets 3/5
Un roman d'anticipation qui m 'a intéressé par son thème.
J'ai rencontré l'auteur à un salon du livre il y a quelques mois. A Menetrol (63).
C'est un premier roman et cela se remarque dans l'écriture un peu balbutiante. Un bon sens du rythme qui ne s'essouffle pas jusqu'à la fin. Vite lu, addictif.
Je le conseillerais plutôt à un jeune public d'adolescents ou aux lecteurs débutant dans la SF post-apocalyptique.
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très bon post-apo écrit dans l'esprit des meilleurs récits d'aventures du siècle passé...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Telle une tempête venue du plus profond de l’enfer ,un souffle violent et dévastateur balayât une grande partie de la ville que nous venions de quitter et probablement toute la région .
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Elle possédait de magnifiques yeux verts qui lui donnaient beaucoup de charme malgré quelques rondeurs qu'elle portait plutôt bien.
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