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EAN : 9781090931474
Editions Armada (26/05/2014)
3.22/5   9 notes
Résumé :

Torgal et Marvick, deux Défricheurs, pensaient avoir affaire à une mission de tout repos sur la planète Végétalis. Après tout, il ne s'agissait que d'aller récolter une simple plante, utilisée pour la confection d'un cigare aphrodisiaque prisé dans toute la galaxie.

Mais, comme souvent, il peut y avoir de sacrées différences entre la théorie et la pratique.
Entre les autochtones qui vont leur réserver bien des surprises et une bande d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un récit de sf pour addultes assez banal mais une très bonne lecture jeunesse sans l'ombre d'un doute.
J'ai bien aimé cet univers sylvestre pas accueillant et ses habitants bizarres et variés. Les dialogues entre nos deux boulingueurs sont aussi plaisants que pas trop châtiés. Les dialogues sont bons en général et c'est à noter, car il y en a beaucoup et à mon avis,c'est difficile d'en faire autant de réussis.
Je me refuse à spoiler,mais je dirais pourtant que les rapports de nos aimables trafiquants avec leur entourage et leur mode de vie,sont assez des stéréotypes de littérature populaire (genre que j'adore,je précise).
Une belle petite ballade de sf jeunesse donc, et pi sé tout ! Pas désagréable pour les addultes mais bon...
Ps :de l'auteur, j'aime vraiment beaucoup: Dégénération Future et L'Onde de choc ,deux bons textes post-apocalyptiques réussis ,du genre Alone ou L'autoroute sauvage.
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Que voici un roman court fort sympathique.
Deux explorateurs indépendants, à l'apparence initiale plutôt bon enfant, mais n'hésitant ni au coup de poing ni à sortir les armes s'il le faut, se lancent à la recherche d'une plante particulière sur une planète végétale. Les difficultés commencent dès leur arrivée et leur vaisseau, le Caravavine se retrouve attaqué par un missile et finit sa descente au fond de la mer. Ce qui signifie que nos deux gaillards vont devoir se payer un passage à pied, dans un paysage accidenté et envahi par des plantes, des arbres et une jungle assez épaisse, jusqu'à la zone où se trouve ladite plante. Là, les animaux ne sont pas forcément sympas avec eux et les autochtones pas particulièrement accueillants à leur égard. Pour les deux compagnons et amis, l'aventure ne va guère leur laisser de repos – et nous non plus de ce fait – jusqu'à la conclusion de cette histoire sur Végétalis.
Le premier point agréable de cette histoire est le fait que ce soit Marvick, l'un des deux défricheurs, qui nous la narre. On ne peut d'ailleurs s'empêcher (du moins, est-ce ce que j'ai ressenti) de se dire que l'auteur est réellement ce défricheur-là, non pas parce qu'il a pris la plume, mais parce qu'il s'exprime avec un calme et un style qu'on ne s'attend pas à trouver dans un tel personnage, mais bien chez l'auteur.
Petit bémol, ce calme nous amène à attendre le milieu du roman pour qu'Alain Blondelon se lâche vraiment et passe la vitesse supérieure dans ses personnages. La niaque fait légèrement défaut dans la première partie, alors que l'on aurait apprécié, dès le début, plus de punch et de réactions face à tout ce que subissent nos deux héros et leurs compagnes et compagnons d'infortune. Une sorte de flegme et de calme trompeur – mais empreint d'une pointe de gouaille – qui basculera par la suite… pour nous faire lever le sourcil et prêter plus d'attention à cette étrange planète, autant qu'à cette symbiose mentale qui a de quoi nous intriguer. Nos deux défricheurs, qui n'ont rien d'enfants de choeur, jouent du poing et finalement des armes à feu avec de moins en moins de retenue, mais sans tomber dans l'excès d'un texte sanglant… jusqu'au final brutal, mais avec sa pointe amoureuse.
Une histoire sacrément agréable, un livre sans temps mort qui se lit très rapidement, où se mélangent le planet-opéra et une sorte de western-SF, une aventure du genre pulp où les héros sont indéboulonnables, malgré les coups et les blessures qu'ils endurent, mais ne sont pas exempts de défauts et d'hésitations.
Bref, Alain Blondelon nous livre là l'histoire de deux héros particulièrement humains dont on a vraiment envie de connaître les autres aventures à peine la dernière page tournée, suite que l'on espère voir éditer rapidement.
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Je remercie Babelio et Armada pour cet envoi que je me suis empressé de découvrir. En effet, cela faisait un petit temps que je ne m'étais plus plongé dans un livre de pure science-fiction. J'ai donc apprécié cette promenade dans l'espace et sur une planète inconnue. Et cette avec cette expérience enrichissante que je vous livre mon avis sur mon exploration.

Tout d'abord, je me suis vraiment senti emporté dans ce voyage intersidéral, je me suis vraiment senti dans l'âme d'un Défricheur, à découvrir des planètes nouvelles ou accomplir des missions et cela, pour un livre de ce genre, est très important, voire primordial. Un récit a pour but de faire voyager le lecteur dans son univers, ses aventures. Nous avons soit des histoires réalistes qui plongent l'intéressé dans un cadre qu'il connait déjà, soit des romans irréalistes, dont des livres de science-fiction, qui créent un univers dans lequel le lecteur doit se sentir à son aise tout en étant émerveillé. Il ne doit pas avoir peur de ce qu'il découvre mais il doit découvrir quelque chose. Pour cela, il faut une certaine base réaliste, il faut une fondation dont le lecteur comprend les rouages et tout le reste peut être inventé tant que cela tient la route, qu'il n'y a pas la présence de contradictions. Ce roman ne déroge pas à cette règle, à mon grand plaisir et outre la base un peu trop grande et renforcée (à mon goût) calquée sur la réalité, le reste est une pure merveille à voir, sentir, apprendre. Certes, j'aurais aimé qu'il y'ait un peu plus d'éléments imaginés que réalistes. L'auteur a décidé de minimiser les risques. C'est un peu comme les investissements bancaires : soit on investit dans quelque chose de sûr et nous avons des intérêts garantis, soit nous décidons d'opter pour des produits plus risqués et prenons le risque de perdre ou gagner gros. le risque de ce roman est faible. Nous avons donc un intérêt particulier qui ne dépasse pas nos espérances. Cela reste quand même confortable à lire.

Cependant, je n'ai pas vraiment apprécié le langage employé dans le roman. Un récit est une histoire écrite et non orale. Pour cela, il existe un registre de langage particulier. Inutile d'employer du familier, cela gâche la beauté littéraire. Un livre est un voyage, certes mais il faut que le vocabulaire suive et non le moderniser et employer l'argot de la jeunesse. Nous avons une langue française qui est riche de mots, de synonymes alors pourquoi employer ceux se trouvant en bas de l'étagère ? Comme vous l'avez compris, c'est quelque chose, un phénomène que je n'arrive pas à supporter. J'utilise ce langage quand je parle mais lorsque j'écris une chronique ou une nouvelle, j'utilise le registre dit « normal » et le langage soutenu pour rédiger quelques métaphores. Je ne demande pas d'aller dans un lyrisme, je demande juste de respecter notre langue. de plus, j'ai cherché le but de l'utilisation de ce langage car étant jeune, je peux témoigner le fait que nous comprenons encore un registre plus évolué que l'oral. Non, je ne vois pas. C'est comme si on avait les moyens de s'acheter les produits les plus sains existants sur le marché et que l'on se contente des produits mauvais pour la santé, remplis de produits chimiques (conservateurs, exhausteurs de goût…). C'est incompréhensible. Avec cet argument, vous allez penser que c'est un point important dans la note de ce livre mais je vous rassure, c'est juste un petit bémol. Je pondère ma notation. C'est juste un des points que je voulais souligner.

Pour terminer sur une note un peu plus positive, ce livre permet une compréhension facile de la part du lecteur. Cela peut vous sembler normal mais non, ça ne l'est pas spécialement. Lorsqu'un écrivain écrit une histoire futuriste, il cache la plupart du temps un message qui est un message d'alerte, une critique de la société et/ou une morale cachée. Bon nombre d'auteurs font passer ce message avant l'histoire et celle-ci est donc rendue lourde par cette critique cachée. Lisez un Van Vogt par exemple, un grand auteur de science-fiction, et vous comprendrez que le message, dans ses livres, est plus important que le récit en lui-même. Alors, une question se pose. Pourquoi s'intéresser autant à transmettre un message ? En effet, si le récit est bien écrit, le lecteur y trouvera un message personnel, unique qui sera dessiné par la pensée de l'auteur. Cela rendra l'histoire plus digeste, plus agréable à lire même si aucun message unique et global ne s'y détachera. Pourquoi croire qu'il faut à tout prix mettre un message dans un roman ? Un livre est, avant tout, un moyen de se détendre, de se reposer l'esprit et l'auteur a très bien compris cela. Son histoire est donc facile à lire.

En conclusion, outre l'aspect langagier qui ne m'a pas plu, ce livre était un chouette moment de détente littéraire, une belle découverte.
Lien : http://leslecturesdekevin.bl..
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Pour les fans de science-fiction c'est ici que cela se passe.

La plume de l'auteur est très fluide. le vocabulaire est très familier, ce qui ne gêne en rien la lecture bien au contraire, l'utilisation de ce vocabulaire nous permet de bien nous projeter dans l'histoire.

J'ai trouvé que l'histoire se met en place lentement contrairement à la fin. Je m'explique il y a beaucoup de situations particulières, de lieux différents, personnages, créatures etc, qui demandent des descriptions un peu plus poussées pour que le lecteur puisse les imaginer sauf que pour la fin je trouve que cela se termine trop vite.

J'ai eu du mal à plonger dans l'histoire et à suivre l'aventure de Torgal et Marvick, même s'ils sont attachants dès le début du livre.
Lien : https://lililapetiteplume.wo..
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L'histoire est celle de Torgal et Marvick, deux "défricheurs" dont le travail est de collecter des plantes, et qui, lors d'une mission, vont se retrouver coincés sur Vegetalis, une planète inconnue. Il va alors leur arriver de multiples aventures (plantes mortelles, mercenaires...) mais ils vont aussi rencontrer Kaly, une joli végétalienne qui va les initier à la connexion mentale. Les univers sont très détaillés, les autochtones aussi...c'est très complexe.

Malgré un langage très familier, simple à lire, les situations sont si rocambolesques qu'il m'a été très difficile de suivre le fil. Pourtant, j'ai trouvé les personnages très sympathiques et attachants, et le style de l'auteur agréable à lire. le trio amoureux m'a également beaucoup touché.
Au final, je pense qu'il s'agit d'un bon livre de science fiction. Mais que malgré mes efforts en la matière pour découvrir ce genre, pourtant plébiscité par d'autres, j'y reste totalement hermétique.
Merci à Babelio pour ce livre.
A réserver aux initiés, donc.
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Après deux ou trois secondes sans rien dire,
histoire le faire chier, j’ajoutai :
— Quand je dis soleil c’est par commodité, pour
que tu piges bien. En réalité il s’agit d’une étoile de
type ETU28872.
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