Chambre 128

C'était bien dangereux de publier, à l'ère d'internet, un roman épistolaire au sens traditionnel du terme, et dont l'intrigue est située aujourd'hui !

Et malheureusement, je dirais que l'auteure n'échappe pas à l'écueil principal de ce type de narration : la difficulté à donner à chaque personnage une identité littéraire qui lui est propre et une plume bien à lui. L'ensemble m'a malheureusement paru un peu lisse et il était clair qu'une même plume avait servi à l'écriture de l'ensemble de cette correspondance...

Néanmoins (bah oui !) le style épistolaire apporte à ce roman une fraîcheur et un coté précieux que j'ai beaucoup appréciés. A tel point que j'ai décidé de faire comme au théâtre en acceptant cette double énonciation un peu désuète, au final, et en faisant comme si tout ceci était possible dans la vraie vie...

Et je vous assure qu'une fois ces freins effacés, le plaisir est entier. On remonte le temps, à l'envers, en retraçant le chemin parcouru par un vieux manuscrit oublié dans le chevet d'une chambre d'hôtel situé au fin fond du Finistère, et tout ceci à la manière d'une enquête policière fort efficace ! Façon puzzle, le lecteur doit se débrouiller pour retracer mentalement ce parcours rocambolesque. L'auteure se met au second plan, s'efface derrière ses personnages et refuse de nous récapituler les découvertes faites au fur et à mesure des pages : j'aime !

L'ensemble a, je dois l'avouer, un petit penchant feel good pas désagréable du tout, basé sur l'amour des lettres (dans tous les sens du terme) et la conviction qu'un livre peut changer un destin, l'accompagner ou l'aider dans ses prises de décision : j'adhère !

Je vous invite donc à réserver à votre tour la chambre 128 de l'hôtel Beau Rivage et d'en profiter pour ouvrir indécemment tous les placards qui s'y trouveront.
Qui sait, peut-être y trouverez-vous le roman qui changera votre vie ?

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J'ai lu ce livre dans le train 647390 à destination d'une journée de vacance.
Ce fut une lecture estivale rapide et agréable.
J'ai été attirée par le résumé, la couverture à la photo originale m'a intriguée.
Ce roman épistolaire traite de la trajectoire d'un roman de jeunesse égaré par l'auteur principal, écrit à plusieurs mains.
Il est retrouvé dans la chambre 128 par l'un des principaux personnages qui va tenter de lui redonner vie en retrouvant l'auteur principal puis "Charlie", la personne qui a écrit la suite de l'oeuvre.
Dans ce roman intimiste, on découvre des personnages atypiques qui portent presque tous une fêlure et c'est grâce au personnage principal et au roman retrouvé que de belles rencontres vont avoir lieu entre eux.
Chaque lecture de ce livre magique dont on cherche le co-auteur va transformer la vie de chacun des protagonistes.
Au fil de l'histoire, les personnages prennent conscience que l'on peut retrouver le goût de l'amitié, l'amour, le bonheur quelles que soient les blessures infligées par le passé.
Un livre pétri de bonnes actions et de bons sentiments.
Pour les amateurs du genre.

Dans la table de nuit d'une chambre d'hôtel vous trouver-z un manuscrit. Que faites-vous ?
Réponse A : vous le laissez là.
Réponse B : vous l'embarquer avec vous pour essayer de retrouver son propriétaire.
Réponse C : vous le jetez à la poubelle.
Réponse d': Vous le remettez à la réception.

Anne-Lise choisit la réponse B et se met en tête de retrouver son auteur mais pas simple du tout. Tant pis, elle persévère, ce qui lui permet de faire la connaissance de plusieurs personnes qui ont eu ce manuscrit en mains. Peu à peu des liens se créent entre elle et elles (les personnes), entre elles et elles.
Une très joie histoire, un peu convenue certes, où les choses s'enchaînent un peu trop facilement, mais c'est un livre, donc tout est possible et ça fait du bien.
Par contre, à mes yeux, on est tout de même loin du "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates".

Un roman sans prétention qui peut même faire du bien. L'histoire est simple : un manuscrit anonyme et bienfaisant a été oublié dans la chambre 128 de l'hôtel Beau Rivage en Bretagne et nous voilà partis à la recherche de son auteur. Un parcours, vous pouvez l'imaginer, plein de rebondissements et de surprises. Des personnages sympathiques ayant leurs parts d'ombre. Tous les ingrédients sont réunis pour éveiller la curiosité, maintenir le suspens et passer un moment somme toute agréable. Par les temps qui courent, se laisser porter sur un petit nuage rose ne fait pas de mal.

Après un livre particulièrement dur, j'avais besoin de me détendre un peu et de lire un livre comme on dit maintenant « feel good »… Et la « Chambre 128 » est sortie du lot. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais j'avais vu quelques chroniques élogieuses alors je me suis lancée. Je vous avoue que le début m'a paru un peu fade et sans trop d'intérêt mais si vous le lisez, faites comme moi, poursuivez car ce petit livre est très sympa et vaut le coup d'être lu. L'intrigue est relatée sous forme épistolaire. Chacun des protagonistes s'écrive, se réponde et dès lors l'histoire se déroule sous nos yeux. Tout débute avec Anne-Lise qui vient de passer un week-end dans le Finistère où Maggy, une très bonne amie, vit en recluse. Anne-Lise a logé à l'hôtel Beau-Rivage dans la chambre 128 où elle a découvert dans la table de nuit un manuscrit qu'elle a lu et qui l'a beaucoup touché. D'un caractère assez curieux et pugnace, elle décide de le renvoyer à son auteur dont elle a trouvé l'adresse entre les pages du livre. le récit débute donc avec la lettre d'Anne-Lise qu'elle envoie à Sylvester. Ce dernier est particulièrement étonné et heureux de recevoir ce colis car il a perdu ce manuscrit il y a plus de trente ans et n'avait jamais pu le retrouver. Il est d'autant plus surpris qu'à l'époque son manuscrit n'était pas terminé. La fin a donc été écrite par une ou un inconnu. Il n'en faut pas plus pour éveiller la curiosité d'Anne-Lise qui va se lancer telle une détective sur la piste des différents lecteurs de ce livre pour remonter jusqu'au mystérieux écrivain qui a terminé le roman de Sylvester. Avec une grande énergie et une force de conviction assez hors du commun, elle va embarquer dans sa quête de nombreuses personnes qui ne se connaissaient pas et qui vont finir par former une grande chaîne d'amitié. Et peu à peu, lettre après lettre, on va découvrir l'aventure de ce manuscrit qui aura fait beaucoup de chemin, et apporté beaucoup à tous ses lecteurs. Ce livre est un hymne à la lecture, à l'écriture et à l'amitié et la bienveillance. Parfois un peu tirée par les cheveux, cette histoire est néanmoins un bon moment de lecture, d'autant plus pour les amoureux des livres dont je fais partie.
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Ce qui détermine la qualité d'un feel good book, c'est le plus souvent la pesée des ingrédients qui composent la recette.

Trop de sucre, et la lecture devient vite écoeurante : c'est bien là le reproche que je peux adresser à la quasi totalité des romans français du genre.

Les championnes des ventes en rajoutent des louches, contrairement à leurs consoeurs anglophones qui n'hésitent pas à manier le piment de l'humour pour relever la sauce et rendre l'excès de bons sentiments plus digestes (j'adore filer les métaphores culinaires !).

Le roman de Cathy Bonidan n'échappe pas complètement à ce déséquilibre gustatif, c'est là son moindre défaut puisque, avouons-le, le destin de ses principaux personnages ne déparerait pas un conte de fées.

Heureusement, l'auteure est une amoureuse de la littérature, cela se voit et cela se sent; comment ne pas être sensible à l'hommage qu'elle sert ici à l'art du roman épistolaire ?

Composer et développer une intrigue de 250 pages sous la forme exclusive (à l'exception des trois dernières pages) d'échange de lettres, n'est pas facile, avec le risque de tomber rapidement dans l'exercice de style artificiel, ou de lasser le lecteur par la répétition du procédé*.

Avec Chambre 128 (joli titre, et bravo aux éditions Points pour la très astucieuse couverture), l'auteure - sans jamais se prendre pour Choderlos de Laclos ou Jane Austen - tient parfaitement la distance jusqu'à la dernière page.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
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Ma lecture de Chambre 128 a commencé sur un malentendu. Distraite, j'avais lu une critique dans la presse qui utilisait le terme enquête et comme j'avais lu tout ça en diagonale, j'en avais conclu que c'était un roman policier. Voilà donc que je loue le livre à la bibliothèque, que je le commence...et que je me rends compte qu'il s'agit d'un roman feel good ! À ce moment là j'étais déjà investie dans cette recherche de l'auteur d'un manuscrit abandonné dans la table de chevet d'une chambre d'hôtel, résultat je suis allée jusqu'au bout !
Même si ce n'est pas un genre auquel j'accroche, j'ai bien bien aimé cette petite lecture tranquille, qui se lit très facilement, presque trop car le style manque un peu de travail, où les personnages se retrouvent noués par l'amour d'un roman et où les intrigues sentimentales finissent bien et réchauffent le coeur des lecteurs.

« Chambre 128 » est le roman qui donne obligatoirement le sourire, qui donne foi aux autres, qui donne une folle envie d'écrire aux autres! J'aime vraiment les romans épistolaires: ils ont un je ne sais quoi qui fait palpiter son petit coeur quand on lit les échanges, lettres qu'on attend avec tellement d'impatience. Les romans épistolaires nous ralentissent, nous qui sommes dans la quête de « là, maintenant, tout de suite »! Et « Chambre 128 » est un roman empli d'humanité, de sensibilité, d'amour, d'amitié, de bonté, de famille et d'humour, de recherche, d'enquête, de voyages! C'est aussi un roman d'enquête qui se découvre au fil et à mesure de tous ces échanges épistolaires! Il y a beaucoup d'échanges dans ce roman car Anne-Lise va partir à la recherche des lecteurs de ce manuscrit, lecteurs qui se trouvent un peu partout en France, en Europe, dans le monde. Avec son amie Maggy, elles vont suivre le chemin de ce roman et vont découvrir que ce roman a changé la vie de tous ses lecteurs, qu'il a été bénéfique, qu'il a été la source de bien des changements. Et ce roman va changer aussi leur vie à elles, à Sylvestre son auteur. Et toujours grâce à ce roman, chacun va se livrer, va se raconter comme jamais dans toutes ces lettres, ces lettres qui vont permettre de très belles rencontres, de très belles retrouvailles, et de très beaux voyages!

J'ai tellement aimé ma lecture de « Chambre 128 » que je suis triste d'avoir quitté Anne-Lise, Maggy, Sylvestre, William, David et tous les autres. Je me suis attachée à tous, j'ai eu envie de leur écrire, de faire partie de leurs échanges, de lire ce roman!! En résumé, « Chambre 128 » est le roman qui fait un bien fou et je suis définitivement fan des romans épistolaires!!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..

J'ai une tendresse non dissimulée pour les récits qui distillent ce petit brin de magie si particulier. Qui savent être tendres sans être mièvres, qui parviennent à nous transporter et à nous procurer de belles émotions sans fioritures ni artifices. Qui savent être charmants sans en faire des tonnes et qui se révèlent lumineux sans toutefois être naïfs.


Dans Chambre 128 nous suivons, à rebours, la trace d'un manuscrit égaré par son auteur étourdi, dans un aéroport il y a 30 ans.


Nous faisons connaissance à cette occasion d'une galerie de personnages. Au fil de leurs échanges épistolaires, nous découvrons leurs failles, leurs manquements, leurs drames et leurs fêlures. Toutes ces vulnérabilités qui ne les rendent que plus attachants et authentiques.


On assiste ainsi à leur éveil et à leur retour à la vie tout en les suppliant de prendre les bonnes décisions qui leur apporteront ce bonheur tant mérité.


Tel un jeu de dominos inversé, ils s'appuient les uns sur les autres pour, peu à peu, se relever et se remettre debout. Ils se révèlent à eux-mêmes en acceptant de se confronter à leurs fantômes et à leurs meurtrissures. Comme dit si justement l'adage : seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin.


L'écriture de ce roman est élégante et délicate, presque poétique par moment. La narration, elle, est intelligente et réfléchie.


Bref, vous l'aurez compris, un livre qui donne du baume au coeur !

Anne Lise retrouve un manuscrit dans une chambre d'hôtel et décide de le retourner à son auteur. Sur les traces de ce manuscrit, entre histoires d'amour, révélations, ce livre saura séduire tout les amoureux des livres. C'est un roman à propos de ce lien qui existe entre le livre et son lecteur qui peut nous emporter et nous faire évoluer. On a tous des livres qui nous ont aidé dans notre vie personnelle à affronter certaines situations.
Un roman épistolaire, une quête autour d'un roman et des persoonages amoureux de la lecture je ne pouvais qu'être attirer par cette histoire.
J'ai ressenti un sentiment de nostalgie à ma lecture, cela m'a fait souvenir de mes correspondances lors de ma jeunesse et tout le plaisir que j'avais.
Un beau roman !