Chambre 128

C'est un roman épistolaire et d'enquête. On suit la trace d'un manuscrit perdu puis retrouvé.

C'est un roman facile à lire, léger, avec des personnages très différents et un peu spéciaux. C'est un aspect que j'ai bien aimé.
J'ai moins aimé l'aspect généralisant du propos : les femmes sont comme ci, les hommes comme ça, les britanniques comme cela et les français ainsi. J'aurais aimé un peu plus de subtilité.

J'ai moyennement aimé ce livre. Cette quête de l'inconnu sans fin à mon goût en devenait agaçante. Je ne me suis pas attachée au personnage.
Je pense que c'est le style du roman que je n'ai pas aimé.
Malgré ça je voulais en savoir la fin, il est facile à lire.

Lecture distrayante, au style plutôt enlevé et saupoudré d'humour, avec des personnages sympathiques mais sans être vraiment attachants…
Je l'ai lu rapidement, poussée par la curiosité de découvrir quels rebondissements et quel final m'attendaient au fil des pages !
Je termine assez déçue car je m'attendais à autre chose : miraculeusement les personnages règlent leurs problèmes et se sentent mieux, tout se termine magnifiquement bien…
Un roman trop ‘conte de fées' pour me plaire en ce moment, mais pourquoi pas un petit bonbon au miel pour lecteur en légère déprime…

Un manuscrit égaré dans une chambre d'hôtel, ouvert par une voyageuse curieuse et lectrice avérée, tel est le point de départ de cette enquête épistolaire… Anne-Lise, à la lecture de ce livre, contre l'avis de sa famille, mari et enfants, décide de le renvoyer à son propriétaire dont elle découvre l'adresse à la page 156. –Quel heureux hasard !-
L'auteur, Sylvestre ne manque pas de lui répondre, surpris. En effet, il a perdu son manuscrit en 1983 à Montréal et se retrouve en sa possession 25 ans plus tard, depuis le Finistère, grâce à la gentillesse de la vacancière. Il est également troublé car son manuscrit n'était pas terminé lorsqu'il l'a laissé… un tiers s'est permis d'y apporter la touche finale avec talent et sur la dernière page sont griffonnés quelques vers.
Anne-lise, férue de littérature, se lance alors dans un pari impossible, découvrir le co-auteur. S'en suit alors des échanges de lettres entre les différentes personnes susceptibles d'avoir eu l'ouvrage entre les mains ou d'avoir croisé le fameux second écrivain.
La première partie de @Chambre 128 m'a séduite : une situation inductrice très originale, le genre épistolaire, que je lis peu, qui m'a rendue curieuse, la découverte des premiers rebondissements, pour cheminer à rebours sur la piste du trajet du manuscrit, pleins de créativité…
Puis l'intérêt s'amenuise, le charme s'essouffle, Anne-Lise en bon samaritain devient énervante, trop donneuse de leçon, s'immisçant dans l'intimité des autres membres du club épistolaire. le roman devient « feel good », dixit @Cricri124, j'irai jusqu'à qualifier certaines lettres de mièvres… Bref une seconde partie de roman très décevante et une chute qui finalement ternit aussi le début enthousiasmant.

Lecture de vacances de cet été. Intrigue on ne peut plus improbable, feel-good absolu. Je ne m'attendais pas à cela. Heureusement l'écriture est très agréable. Mais on a l'impression que tous les protagonistes écrivent de la même manière, dans le même style.
Et pour ma part, je trouve que Cathy Bonidan cherche à aborder trop de sujets. J'aimerais un propos plus resserré. J'ai eu un ressenti similaire à la lecture d'un autre de ses romans.
Cela dit, chambre 128 a agréablement accompagné mon voyage.

Il est parfois de légères imperfections qui offrent un charme inattendu, alors que d'autres fois, ces mêmes imperfections peuvent vous agacer au point de ne plus pouvoir en faire abstraction. Je suis plutôt dans la seconde catégorie avec cette lecture.

Un manuscrit inachevé, égaré par son auteur en 1983 lui est retourné par une lectrice enthousiaste en 2016. Sauf qu'il n'est plus inachevé : un co-auteur anonyme l'a terminé. Cette découverte est le point de départ d'une correspondance intense pour remonter la piste de ceux qui l'ont eu entre les mains et peut-être retrouver le mystérieux co-auteur. Peut-être…

Ça commençait plutôt bien : un roman épistolaire, genre que j'affectionne (et il est plutôt bien construit) ; un thème attractif : des échanges entre lecteurs autour d'un livre qui a influé et continue d'influer sur leur vie.

La première moitié du livre est captivante. On est tenu en haleine par le cheminement de ce livre et les liens qui se tissent imperceptiblement entre ses lecteurs. C'est comme tirer sur le fil d'une pelote de laine pour en reformer une autre.

Mais dans la seconde moitié du livre, ça s'essouffle nettement. J'ai commencé à me détacher et ne plus y croire. Ce livre a une influence positive sur un peu trop de monde. La relation de deux des protagonistes m'a particulièrement fait lever les yeux au ciel. le style des lettres est également un peu trop uniforme à mon goût : tous les protagonistes écrivent de la même manière. Mais le clou, c'est sans doute la fin : quelle déception ! le pire, c'est que je l'avais envisagée très tôt mais écartée tellement cela me paraissait énorme.

J'avais besoin d'une petite pause récréative mais je crains qu'elle n'ait été un peu trop feel-good pour moi. J'ai pris cependant beaucoup de plaisir à échanger avec ma co-lectrice Nadou38 qui n'a pas eu le même ressenti que moi. Cela a donné un amusant et curieux effet matriochkas à cette lecture.

J'ai découvert Cathy Bonidan avec son premier roman, "Le parfum de l'hellébore", que j'ai adoré. J'ai été un peu moins convaincue par son deuxième, "Chambre 128", même si j'aime toujours autant sa manière d'écrire. J'ai été un peu gênée par la ressemblance (mais peut-être suis-je la seule à faire le rapprochement) avec un livre d'Anne-Laure Bondoux (une auteure que j'adore) co-écrit avec Jean-Claude Mourlevat, "Et je danse, aussi", roman épistolaire que j'avais beaucoup aimé. Mais je persiste à dire que Cathy Bonidan est une auteure à découvrir et j'ai hâte de lire son dernier roman, "Victor Kessler n'a pas tout dit".

Lors d'un séjour dans un hôtel breton Anne-Lise découvre dans sa chambre un manuscrit abandonné. Elle va alors le renvoyer à son expéditeur la réponse qu'elle va recevoir la poussera à remonter la folle épopée de ce manuscrit.

Ce roman m'a été conseillé pour son format épistolaire. En effet, c'est un format que j'apprécie, notamment car une lettre = un chapitre. de ce fait les chapitres sont courts et le rythme est assez soutenu.

J'ai aimé suivre les péripéties de ce manuscrit, la folle quête d'Anne-Lise. Et les rencontres que cette recherche va provoquer. Malheureusement je n'ai pas réussi à être emportée par ce roman. J'ai soupiré et levé les yeux à de trop nombreuses reprises, m'agaçant sur les clichés. En effet, ce livre n'en est pas avares que ce soit sur les caractères supposés des hommes et des femmes ou encore sur les bretons !  

C'est dommage car ce roman est aussi une belle ode au pouvoir des livres et au pouvoir des rencontres !

La personne qui a partagé cette lecture avec moi a été enchantée par ce roman. Cela aurait suffit à me convaincre de le lire. Mais la forme : un roman épistolaire et le thème : un mystérieux manuscrit retrouvé dans le tiroir du chevet d'une chambre d'hôtel au bout du monde, à l'origine d'une enquête… ont achevé de me précipiter à en corner les pages.

La narratrice séjourne donc dans un hôtel au bout du monde et découvre un mystérieux manuscrit oublié dans le tiroir de sa table de nuit. Elle le lit et le renvoie à une adresse sans destinataire. Voilà qui est déjà d'un romanesque fou. Un facteur très amoureux de son travail le remet à un proche du destinataire qui l'avait oublié dans un avion, il y a … 30 ans.

Le manuscrit a voyagé, a permis de tisser des liens indéfectibles entre des personnes dont la rencontre aurait été improbable sans lui, il a créé une famille de coeur, a été le vecteur de la révélation de secrets…

Une belle écriture, beaucoup d'humour et l'idée que nos lectures nous façonnent profondément et durablement.

J'ai beaucoup aimé la forme choisie : le roman épistolaire ; on se prend au jeu et on se retrouve à attendre les réponses avec impatience. Il est assez rare de nos jours d'échanger encore des lettres manuscrites et c'est pourtant un petit bonheur d'écrire une lettre, de choisir un papier, une enveloppe, un stylo, de suspendre le temps et quelles surprise et joie d'en découvrir une dans sa boîte aux lettres.
Ecrire des lettres et lire, une forme de résistance à la frénésie ambiante et aux injonctions quotidiennes..
Ce roman est une jolie découverte et un happy end ça ne fait peut pas faire de mal...

Quand Anne Lise découvre (et lit avec grand plaisir) un manuscrit dans sa chambre d'hôtel bretonne, elle décide de rechercher son auteur pour lui restituer son oeuvre. Mais quelle surprise quand celui-ci lui apprend qu'il a en fait perdu ce livre il y a plus de 20 ans et ne pensait pas le retrouver un jour. C'est alors à une véritable enquête que va se livrer Anne-Lise en remontant l'histoire des différents lecteurs de ce récit et en découvrant à quel point il a changé leur vie.

J'ai choisi ce livre pour son intrigue qui semblait promettre une lecture amusante et distrayante, avec en bonus le fait que cela se passe dans le monde des livres ce qui lui donnait un attrait supplémentaire à mes yeux, et pour sa forme épistolaire originale. Malheureusement je n'ai jamais réussi à rentrer dans ma lecture. J'ai trouvé le style très plat et convenu, sans surprise, avec des premières pages bien longues et plutôt ennuyeuses. L'histoire décolle ensuite un peu plus avec cette quête sans fin de l'inconnu ayant complété le manuscrit initial de notre auteur qui va mener les héros de rencontre en rencontre mais j'ai continué à avoir l'impression que l'auteur nous mettait à distance. Je n'ai pas réussi une seconde à m'attacher aux personnages ou à vraiment m'intéresser à ce qui leur arrivait en dehors de vouloir trouver la solution de l'énigme du manuscrit. J'ai vraiment eu l'impression que ce livre était certes bien construit et cohérent mais qu'il manquait totalement de chaleur et de folie, comme si l'auteur mettait en scène des archétypes de personnages qui n'existaient pas vraiment. Même les histoires des différents lecteurs, censées être émouvantes, m'ont laissé complètement de marbre, me paraissant plus clichés que réellement belles.

Je suis assez perplexe de ce ressenti qui va plutôt à l'encontre des nombreuses critiques très positives mais je n'ai jamais réussi à prendre plaisir à cette lecture. Je n'ai pas vraiment passé un mauvais moment avec ce roman mais j'ai l'impression d'en avoir tout oublié et ai trouvé ma lecture bien longuette. Un rendez-vous raté !