AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 2730 notes
Une seule chose s'impose à mon esprit en refermant cet ouvrage, jamais je n'ai lu un roman jeunesse d'une telle qualité d'écriture. D'une telle richesse d'histoire sûrement avec « A la croisée des mondes », d'une qualité d'intrigue et de suspense certainement avec « Harry Potter », mais d'une telle écriture, poésie, émotion, finesse !!!! rarement, voire jamais ! J'ai coché une dizaine de pages, voulant relever des tas de citations, les unes plus belles que les autres. Si justement exprimées !

Je suis émue au possible, enthousiasmée et triste, mais riche d'une lecture magnifique qui vient continuer ma découverte de Pierre Bottero. Il est incontestablement un maître incontournable en littérature jeunesse. Un auteur à lire, un modèle à suivre, un poète, un humaniste, un conteur hors paire. Vous l'aurez compris je suis fan et archi fan.

J'étais complètement tombée sous le charme de sa première trilogie « La quête d'Ewilan », ce nouveau volet, ouverture d'une seconde trilogie reprenant les mêmes personnages, ne fait que confirmer mes attentes, et plus encore.

Nous retrouvons Ewilan et Salim, profitant de leurs premières vacances après le début de leurs apprentissages respectifs. L'art du dessin pour l'une, devenir un marchombre accompli pour l'autre. Ils se retrouvent donc et s'apprêtent à retourner dans leur monde, à la rencontre des parents adoptifs de Mathieu, le frère d'Ewilan. Dès leur arrivée, ils sont attaqués, Ewilan est enlevée, Salim, se réveille dans une angoisse insoutenable. Il est seul, sans défense, dans un monde qui n'est plus le sien. Il a perdu la seule personne qui compte pour lui.

Le roman se découpe en trois parties, une première très noire, assez angoissante, sur cette captivité d'Ewilan, droguée, privée de ses dons, et tous les efforts de Salim pour l'en sortir. La seconde très touchante sur la reconstruction progressive de la jeune fille. Oui on parle de reconstruction, car elle est détruite, ce n'est plus que l'ombre d'elle-même lorsqu'elle sortira de cet enfer. La troisième impose de l'action et met en place un plan de vengeance, où Ewilan sera aidée de ses anciens compagnons Alaviriens. Tout le roman se passe dans notre monde, cette fois-ci.

Un fil conducteur nous tient en émoi, tout le long du roman. Il s'agit de cet indéfectible amour que se portent les deux jeunes adolescents. C'est avec une tendresse, une sensibilité, et même une passion inouïe que Bottero révèle tout son talent de romantique et nous offre les plus belles déclarations amoureuses qu'il m'ai été données de lire depuis longtemps. Les plus belles en roman jeunesse c'est certain.

Et puis quel bonheur de retrouver tous les compagnons de route de la première trilogie. Et de les retrouver s'adapter si facilement au monde moderne ! On a toujours autant de plaisir à lire les combats d'Edwin, la souplesse d'Ellana, la fougue de Siam. On retrouvera un Maniel différent et étonnant. On fera la connaissance de nouveaux personnages très attachants, comme Maximilien et Illian… Et puis une fin encore ouverte, nous donnant très envie de retrouver tout ce petit monde.

Enfin, ma chronique serait incomplète si je ne parlais des deux héros. Ewilan, (qui n'est pratiquement plus nommée Camille), n'est plus rien d'une jeune fille insouciante. Elle a été brisée, et c'est un personnage plus mature et plus sombre que nous retrouvons, qui fait preuve de sagesse et de beaucoup d'émotion. Quant à Salim, face aux épreuves il a perdu de son humour, mais il apparaît encore plus héroïque dans ce tome. On prend beaucoup de plaisir à le suivre se transformant en loup…

C'est magique, c'est magnifique, c'est un incontestable coup de coeur. Je vais prendre mon temps pour lire les deux suivants car je sais pertinemment qu'après eux je quitterai définitivement tous ces personnages attachants. J'en suis triste par avance, alors je vais faire durer le plaisir, encore un peu...

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
Commenter  J’apprécie          100
J'ai relu hier ce premier tome de la deuxième partie des aventures d'Ewilan ; s'il est le plus sombre de la série, on y retrouve cependant ce qui fait le talent de Pierre Bottero : des personnages attachants, une aventure parsemée de fous rire, un soupçon de mystère dans certains chapitres, et une opinion sous-jacente de l'auteur sur la tolérance et la liberté.
Même si cet opus se passe uniquement dans notre monde, la lecture n'en est pas moins un vrai moment de plaisir ; l'on ne risque pas l'ennui vu la taille du livre, adapté aux jeunes adolescents.

Une redécouverte bienvenue, je me lance dans la suite !
Commenter  J’apprécie          90
Premier livre de la deuxième trilogie dans le monde d'Ewilan.
Nous retrouvons Camille et Salim avec beaucoup de plaisir. Toutefois cette histoire est beaucoup plus dure que la trilogie précédente. Nos héros ont grandi (si peu), les aventures qu'ils ont vécues les ont fait murir, alors la suite de leurs aventures est forcément un cran au dessus des précédentes.
On plonge toujours avec plaisir dans le tumulte de la vie d'Ewilan, qui s'est fait une ennemi acharnée et va être confrontée à une réalité déplaisante.
le traumatisme est au centre de ce roman et je trouve qu'il est assez bien décrit pour un roman de jeunesse, l'horreur éprouvée par l'héroïne devant les atrocités commise par son ennemie et les sensations qu'elle éprouve devant le pouvoir d'Illian sont des sentiments forts que le lecteur ne peut que ressentir également.
Commenter  J’apprécie          90
Que dire !!! J'ai décidé de mettre une critique au lieu d'ajouter tout le livre (plus les autres) dans les citations ! Pas une seule phrase inutile !!! un livre magique où tous les mots, toutes les phrases font vivre la magie de cette oeuvre, de ce chef d'oeuvre !!!
Commenter  J’apprécie          90
Premier achat de l'année, et bim ! Coup de coeur ! J'ai terminé La Quête d'Ewilan avec la sensation d'avoir vraiment apprécié cet univers. Mais allez savoir pourquoi, il manquait quelque chose pour que ce soit parfait. Eh bien il se trouve que Les Mondes d'Ewilan possède ce quelque chose. J'ai adoré ma lecture, je me suis sentie impliquée du début à la fin. À travers de nouvelles aventures, Pierre Bottero a mis la barre très très haut ! Je sens d'ici que cette nouvelle trilogie va être plus sombre, plus dévastatrice et plus addictive que la première !

Dans La forêt des captifs, Ewilan et Salim ont décidé de prendre congé sur Terre, dans notre monde à nous. Des vacances bien méritées qui auraient pu être idylliques si Ewilan ne s'était pas fait capturer par des membres de l'Institution, un organisme aux pratiques douteuses… Salim, désarçonné, se promet de la sauver des griffes de ses ravisseurs, sans se douter qu'il met le doigt dans un engrenage chaotique.

Lorsque j'ai commencé ce roman, j'ai senti une nette différence avec La Quête d'Ewilan. Une ambiance poisseuse et étouffante plane au-dessus de nos personnages tout le long. Je me suis aperçue que ce qui me manquait tant avant est ici au coeur même de l'intrigue : la noirceur, le danger. Ce que vont vivre Ewilan et Salim dépasse tout ce que j'avais imaginé.

Pierre Bottero ne leur fait pas de cadeau, n'hésitant pas à mutiler son héroïne, à la rendre méconnaissable. Ewilan, que j'avais dans le nez depuis D'un monde à l'autre, cette madame je-sais-tout, condescendante au possible… pfffuit, disparue ! À la place, on la découvre telle qu'elle est réellement : fragile, mais incroyablement déterminée et courageuse. Alors bien sûr, elle est toujours la petite chose que les autres s'échinent à maintenir en sécurité, mais ici, la sentir démunie et diminuée, ça m'a fait un petit pincement au coeur, je dois l'admettre.

Salim m'a tout simplement bluffée. Habituellement insouciant et blagueur, il se retrouve confronté à une situation hautement dangereuse. le plus effrayant, c'est qu'il est tout seul pour faire face et ne peut compter que sur sa caboche et son maigre apprentissage de Marchombre. Il est lié à Ewilan d'une façon intense, que j'avais seulement entraperçue dans la trilogie précédente. Pas besoin de mots pour le définir, les actes de Salim parlent d'eux-mêmes. de figurant, il passe à pièce maitresse. J'en viens donc à la conclusion que les deux adolescents se complètement à merveille et s'apportent énormément.

La forêt des captifs, c'est aussi un récit plus mature et plus sombre. Sans être inutilement gore et insoutenable, il permet la transition de l'enfance vers l'âge adulte. Salim et Ewilan ne sont encore que des ados, mais ce qu'ils vivent, aucun adolescent ne devrait jamais avoir à le supporter. L'auteur se montre très évasif quant aux pratiques subies par Ewilan, mais nous en donne un avant-goût au travers d'aventures d'une noirceur nouvelle, jamais exploitée jusqu'à maintenant.

C'est aussi l'occasion de retrouver des personnages que l'on a aimés, et puis d'en découvrir d'autres. La psychologie est toujours finement élaborée, et les protagonistes parviennent à nous toucher d'une manière ou d'une autre. Pour les autres, on développe une certaine forme de défiance, car certains constituent de vraies bombes à retardement. Sans en faire des caisses, l'auteur parvient à nous bouleverser, on appréhende pour ceux que l'on apprécie et rien ne nous rassure sur l'issue de toutes ces mésaventures.

L'intrigue se met progressivement en place. de nouvelles têtes apparaissent, et quelque chose me dit que cette nouvelle trilogie ne sera pas sans mauvaises surprises. Je pense que le lecteur n'est pas au bout de ses peines, et ce premier opus n'est que l'amorçage d'un problème plus conséquent, qui dépasse tout ce qu'on peut se permettre d'imaginer.

J'ai ressenti un charivari d'émotions dans ce premier opus. Entre la rage, le dégoût et l'incertitude se sont glissés des sentiments plus positifs, comme la confiance et la fascination. Pierre Bottero parvient quand même à distiller de la lumière dans la pénombre. Sa plume est un véritable émerveillement. Ici, tout s'accélère, nous sommes loin de Gwendalavir et le danger se tapit dans tous les recoins. L'auteur a réussi le pari fou de nous embarquer tête la première dans cette suite, bien différente de la première trilogie.

En résumé, La forêt des captifs est un coup de coeur, sans la moindre hésitation. La magie opère, le lecteur a le loisir de se faire des cheveux blancs pour Ewilan et ses amis… Ce premier opus pose les bases de manière à nous embarquer dans une aventure beaucoup plus dangereuse, où nos héros sont malmenés comme jamais, où les craintes se concrétisent. Cette saga a mûri, s'est affinée et a gagné en émotion. Ça promet pour la suite !

Lien : http://april-the-seven.weebl..
Commenter  J’apprécie          81
Dans ce roman, on retrouve Ewilan, qui se fait brusquement enlever dans le monde des humains et enfermer dans une institution étrange, un endroit où on étudie les pouvoirs tels que la télékinésie, la télépathie… Salim est bien sûr prêt à tout pour la sauver et ne reculera devant rien pour libérer la jeune fille des horribles tortures que les scientifiques lui font subir. Mais, comment se fait-il que les humains, qui ne connaissent ni Gwendalavir, ni l'Art du Dessin, aient découvert l'existence de pareils Dons ? Et quelle est la silhouette mi-Homme, mi-insecte, que Salim a entraperçu par une fenêtre ? Est-ce que cette institution ne cacherait pas un complot, bien plus large, que personne ne pouvait imaginer ?

Me voilà donc lancée dans la relecture de la deuxième trilogie de Pierre Bottero. Dans celle-ci, qui se lit après la première trilogie ‘'la Quête d'Ewilan'', on retrouve, avec un immense plaisir pour ma part, la splendide plume de cet auteur et on replonge à la suite de notre jeune héroïne préférée dans le monde fascinant de Gwendalavir.
Déjà, en commençant ce roman, on sent tout de suite un changement d'ambiance comparé aux précédents : le ton est légèrement plus sombre, moins enfantin. Tout ça est accentué par le fait qu'il y ait moins d'aventure, d'exploration ou de quête, car nos protagonistes se trouvent chez les humains pendant tout ce volume. Je n'avais pas le souvenir d'un pareil changement d'atmosphère, mais comme ma lecture de cette trilogie date d'il y a cinq ans, je pense que je ne l'avais même pas remarqué.
Comme on est dans le monde humain, on en apprend plus sur Bernard Boulanger, le père adoptif de Mathieu, qui va être assez présent. Ça permet également à Pierre Bottero d'aborder des sujets plus sensibles, plus graves et qui permettent au roman de gagner davantage en profondeur, par exemple, les violences envers les enfants dans des milieux scientifiques, qui se font traités comme des rats de laboratoire sous le prétexte de faire ''avancer la science''.
Dans le premier tiers du roman, il n'y a que Salim et Ewilan qui sont présents car ils se trouvent dans le monde des humains et personne ne sait que la jeune fille a été enlevée. L'auteur se concentre donc plus sur Salim, qu'on devine plus grandi et mature, avec un nouveau caractère plus adulte. On sent que l'enseignement marchombre d'Ellana et, plus récemment, la capture d'Ewilan l'ont fait mûrir et perdre les derniers lambeaux d'enfance qu'il lui restait.
Je ne vais pas vous dire comment, mais nos ami.es de Gwendalavir : Edwin, Ellana, Siam, Maniel et maître Duom apparaissent vers la moitié du livre. C'est avec un immense plaisir que je les ai retrouvés ; de plus, c'est interessant et assez drôle de les voir se mêler à des humains, prendre le train, le métro…
Par ailleurs, on découvre un nouvel aspect de Maniel, qui est devenu homme-lige, et personnellement je me suis énormément attachée à lui !!
Le seul petit point négatif dans tout ça c'est Bjorn, qui n'est pas présent dans ce volume, m'a un peu manqué avec ses blagues et ses chamailleries constantes avec Salim.
Des nouveaux personnages font leur apparition, comme Maximilien que j'ai tout simplement adoré !! C'est un vieil homme, qui vit seul avec ses chèvres à Ombre de Lune dans les Causses, et qui est pur, rude, bourru, honnête et simple ; à travers ses paroles, il nous transmet une magnifique leçon de vie. Ombre de Lune est un lieu idyllique, splendide, rempli de paix, de poésie et de douceur. Je pense que Maximilien est un des personnages, même s'il n'est que secondaire, qui m'a le plus marquée et touchée depuis le debut de ma relecture.
Un autre petit nouveau : Illian, un jeune garçon d'une dizaine d'années. Lui, je ne sais pas trop quoi en penser… D'un côté, c'est un gamin vraiment mignon et chou, il a un petit côté très innocent qui nous donne envie de le prendre sous notre aile : on le considère très rapidement comme notre petit frère qu'on veut protéger. Mais, de l'autre coté, ses origines sont très mystérieuses, on découvre que ce n'est pas un enfant comme les autres et qu'il possède un pouvoir immense, étrange et dangereux qu'il semble avoir du mal à maîtriser….
Un petit paragraphe maintenant sur Ewilan, qui est quand même l'héroïne de ce roman et dont je n'ai pas beaucoup parlé. Son enlèvement l'a rendue plus dure et mature, les gens de l'institution l'ont brisée et c'est touchant et émouvant de voir sa récupération à Ombre de Lune avec Maximilien, même si elle aura toujours des cicatrices à vie, plus ou moins visibles. On s'attache donc encore plus, si cela est possible, à la jeune fille et on découvre des nouveaux pans de sa personnalité.
Au niveau de l'action, elle arrive très rapidement dès les premières pages du livre, avec l'enlèvement d'Ewilan et les flash-backs qui surgissent ça et là afin de nous permettre de comprendre précisément ce qui s'est passé entre le dernier tome de ‘'la Quête d'Ewilan'' et celui-ci.
La plume de Pierre Bottero est toujours aussi magique, unique, splendide… Elle rajoute vraiment une touche indispensable au livre !!
Ce roman fut donc un coup de coeur, j'ai apprécié le fait qu'il soit quand même assez différent de ceux de la première trilogie, ça permet que ce ne soit pas redondant ou ennuyant.
Commenter  J’apprécie          70
C'est avec un peu de scepticisme que je me suis lancée avec Gilwen dans la dernière trilogie de Pierre Bottero concernant le monde de Gwendalavir et ses personnages!

Après avoir adoré les deux tomes concernant Ellana, je craignais être de nouveau déçue par Ewilan qui était une vraie tête à claques dans la quête d'Ewilan. Mais ici, elle a grandi, elle a muri, et surtout, elle va survécu à une épreuve très difficile et qui l'a brisée. En effet, elle a été kidnappée par sa plus grande ennemie Elea Ril' Morienval dans un institut en France pour étudier ses pouvoirs. Elle n'est pas la seule enfermée, 4 enfants le sont aussi, et ce depuis plusieurs mois. A bout, elle ne se rendait plus compte de rien, avait perdu tous ses pouvoirs et la notion du temps. Mais c'était sans compter sur l'aide de Salim, son meilleur ami, qui est venu la délivrer avec Maniel, l'homme lige de sa famille. A partir de là, les adolescents vont remonter sur la piste d'Eléa et se faire aider pour détruire son grand projet...



L'histoire est coupée en 4 parties, qui se lisent encore une fois très vite mais autant vous prévenir, il faut vraiment lire les aventures d'Ewilan avec son âme d'enfant, car tout est facilement bouclé, les combats se terminent vite, bien que j'ai été surprise par le final, car ici, Ewilan n'a pas accès à ses dons de dessinatrices, des gommeurs l'empêchant de l'utiliser!

Autrement, toute l'histoire se déroule en France. La question principale est : Comment Elea a-t-elle pu aller dans notre pays à la fin de la quête d'Ewilan? Ca reste un grand mystère! Autrement, l'histoire se lit tout de même bien, et cette lecture commune fut d'une grande distraction accompagnée de nombreuses discussions allégeant ainsi les côtés qui nous énervent, et nous permettant de vraiment bien rigoler! Je me rappelerai du "calecon d'Edwin" (oui, bon , seule Gilwen pourra comprendre mais je devais le glisser dans mon avis!)

Autrement, c'est vrai qu'Ewilan est moins énervante qu'au début, elle a mûri, réfléchit un peu plus et est moins entêtée comme l'est un enfant qui a des choses à prouver. Elle reçoit l'aide de ses amis de Gwendalavir qui nous a également fait poser de nombreuses questions puisqu'elle est incapable de faire un grand pas sur le côté mais par un miracle, la petite bande se retrouve auprès d'elle! C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé mon personnage préféré qui reste Ellana!

Pour rester sur Ewilan/Camille, elle se prend d'affection pour une jeune garçon de 8 ans : Illian, qui est capable du pire comme du meilleur, et qui a été kidnappé de Gwendalavir. Il est terrorisé, a passé plus de 4 mois dans l'institut de recherche et craint énormément Elea. Ewilan tente le tout pour le protéger et fera le maximum pour trouver ses parents. Elle devient altruiste, généreuse, réfléchie. Elle se rend aussi compte de la chance qu'elle a de posséder l'Art et de pouvoir s'en servir. Encore une fois, elle nous sort quelques dessins qui nous font sourire dans les situations où l'on pourrait penser que la mort est courue d'avance... Mais comme je vous l'ai dit, c'est un roman jeunesse et les héros s'en sortent toujours bien et surtout facilement....

Il faut également parler de Salim, qui a un rôle très important ici. Il est fidèle, loyal et suit à n'importe quel prix son amie pour qui il ressent bien plus que de l'amitié. Il nous avait déjà ému dans les livres précédents de par ses déclarations. Et bien ce jeune garçon continue de toucher notre sensibilité par ses paroles, et ses actions. Un apprenti marchombre qui a un pouvoir vraiment utile, et qui lui permet de sauver les gens dans des situations extrêmes!

Il faut aussi parler des français qui sont rarement introduits en dehors des parents de Camille et Mathieu. Ici, un nouveau personnage attachant fait son apparition : Maximilien Fourque, un homme d'un certain âge qui vit en solitaire dans les Causses, une terre du Massif Central. Il va secourir les deux enfants au début du récit et vont par la suite rester en contact.

Oh! J'allais oublier de vous parler des Tsliches, ces effroyables monstres qui envahissent la France et se nourrissent d'humains... Une enquête est menée par la police pour savoir qui est derrière tout ça mais l'enquête va s'averer difficile pour eux.. Evidemment!

Au final, cette trilogie semble plus sombre que la précédente, et on voit la toile se tisser entre les pouvoirs de chacun et la guerre ultime qui aura lieu. Une Ewilan moins pénible, qui prend en maturité, et un tome qui met en valeur plusieurs personnages, dont Salim et un petit nouveau que je prendrai à suivre ; Illian. Ce tome reste vraiment en dessous de ceux qui concerne Ellana, il y a plus d'actions et beaucoup moins d'émotions. J'ai un peu retrouvé le même style qu'il utilise dans A comme Association!
Commenter  J’apprécie          70
Le début de la deuxième partie de la saga d'Ewilan est ébouriffant. C'est vraiment un deuxième cycle qui gagne en maturité.
On attend avec impatience de retourner dans le Gwendalavir. Et c'est le tome où l'on s'identifie le plus à Salim qui devient vraiment important, notamment au début puisque c'est lui qui doit "aller chercher" Ewilan, piégée et affaiblie. J'ai d'ailleurs regretté de le voir moins au premier plan dans les tomes 2 et 3.
Un univers cohérent et tout en finesse. Et surtout de l'aventure.
A recommander à tout le monde.
Commenter  J’apprécie          70
Après la lecture des deux premiers tomes du cycle d'Ellana (mon préféré) et la trilogie de la Quête d'Ewilan, j'ai donc naturellement poursuivi en commençant le premier tome des Mondes d'Ewilan.

Comme j'en avais été prévenu, l'histoire est plus sombre, moins gentillette, et ne s'adresse plus au même public que la première trilogie.
Cette fois il s'agit par ailleurs d'un volume plus fantastique que fantasy puisqu'il se déroule dans notre monde.

Etonnament, la première partie, celle de l'Institution, m'a semblé très longue. Et pourtant, il y aurait eu tellement à raconter ! et de manière passionnante ! Largement de quoi en faire un tome à part entière.
Je m'explique ce ressenti de longueur par la noirceur de la situation, évidemment exacerbée par l'affection que nous éprouvons tous pour Ewilan et qui a fait que j'ai eu du mal à encaisser cette partie, à entrer dans l'histoire.

Une fois passé ce début difficile, l'histoire nous offre de nombreux rebondissements, de nombreuses pistes qui en fait ne mènent nulle part : j'adore !

Pour finir, de grosses ficelles se dessinent à la fin laissant présager quel sera le sujet des tomes suivants…

Bref, encore très heureux d'avoir pu retrouver nos amis et d'avoir partagé leurs aventures, même si je dois reconnaître que j'ai hâte de retrouver Gwendalavir :D
Commenter  J’apprécie          60
Arès la trilogie de la quête d'Ewilan, c'est un vrai plaisir de renouer avec ces personnages. L'intrigue est sombre, mais l'esprit et le style de l'auteur sont encore au rendez-vous. Pas du tout déçu par cette deuxième série qui permet de découvrir d'autres paysages, d'autres personnages, d'autres monstres... Bref, une belle suite!
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (8802) Voir plus



Quiz Voir plus

Ellana, le livre que vous devriez connaître par coeur.

Où Ellana fut élevée durant ces jeunes années ?

Chez son père et sa mère.
Dans la Forêt-Maison des Petits.
Dans la maison de son oncle.
Chez Jilano.

7 questions
343 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre BotteroCréer un quiz sur ce livre

{* *}