Au nom du père

J'apprécie Françoise Bourdin mais là, je dois bien avouer que je suis un peu déçue.
Alors qu'en général je plonge dans l'histoire tête la première et rentre vite dans ses romans, ici j'ai galéré et j'ai du m'accrocher pour rentrer dedans !
Pourtant ça se passe en Sologne, où je suis déjà allée et j'aime beaucoup les balades dans cette forêt qu'elle décrit. de plus, je connais Orléans, donc à première vue ce roman devait me plaire.
Mais ce ne fut pas le cas et je ne sais pas pourquoi.
Il est vrai que je ne suis pas spécialement amatrice de courses automobiles donc ça vient peut-être de ça.
Je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire ni aux personnages et j'ai l'impression de passer à coté de ce livre. C'est seulement à la moitié que j'ai commencé à lui trouver de l'intérêt !
Ce n'est pas un mauvais roman, je vais lui mettre trois étoiles, je l'ai trouvé moyen même si la fin m'a plu.
Moyen donc, ce nouveau roman de l'auteur.

Tout d'abord merci à l'opération masse critique et aux éditions Belfond de m'avoir adressée ce livre. Le 2ème que je lis de cet auteur, je dois avouer que je me suis ennuyée encore plus qu'avec la promesse de l'océan. C'était long, l'histoire ne décollait pas et puis je n'aime pas les courses automobiles.
Je me suis forcée à le terminer mais je n'en avais pas envie et il ne laissera aucune trace dans ma mémoire, si bien que je ne commenterai pas cette histoire; ce n'est pas cette littérature que j'apprécie.
Dommage.

Un père, ancienne gloire de la F1, égoïste et acariâtre ; trois enfants immatures qui cherchent l'approbation de leur paternel tout en voulant se dégager de son emprise ; une épouse, bonne mère et bonne cuisinière qui mène une double vie depuis vingt ans ; et puis la Sologne, forcément incomparable avec Paris, la forêt et les couleurs de l'automne. .. Quelques éléments qui suffisent amplement à comprendre l'intrigue, à deviner l'histoire et à imaginer la fin...
Pour ceux qui connaissent Bourdin, le titre seul suffit même à anticiper les 300 pages du roman !
Ce n'est pas foncièrement mauvais, car certains lecteurs y prendront sans doute du plaisir, mais j'ai trouvé cette histoire horriblement plan-plan, sans l'ombre d'une surprise et beaucoup trop longue !
L'auteure est la reine des personnages stéréotypés, des phrases toutes faites et des bons sentiments, des aventures amoureuses sirupeuses et de la bonne moralité. ..
Bref, à éviter. ..

Ouh là là, je vais encore être sévère mais lire coup sur coup deux romans de Françoise Bourdin n'est sans doute pas la meilleure chose à faire tant j'ai eu l'impression d'un copier-collé avec le précédent ! En gros, seul le décor change, et le nom des personnages. Ici exit la Bretagne, nous voici en Sologne. Exit la pêche, et bonjour la chasse et la Formule 1 ! Pour le reste, c'est du pareil au même donc je ne vais pas m'attarder. Toujours les mêmes personnages hyper caricaturaux, toujours des clichés à n'en plus finir (et celui de l'opposition Paris-Province vaut son pesant d'or !), toujours des dialogues juste improbables et totalement surréalistes ! Bref, une lecture pénible, tout ce que je déteste.Il n'y a aucune substance dans ce roman, il ne se passe rien, 300 pages et tout ça pour ça, franchement, moi je dis non, on ne m'y reprendra plus !

Une chronique familiale qui se lit très facilement, par exemple pour se reposer après une lecture plus exigeante.
La famille Larcher, c'est d'abord le père, Gabriel, ex-champion de formule 1 qui a du mal à supporter l'après-succès, et surtout la réussite de ses enfants qui lui fait de l'ombre. Les enfants : Nicolas est médecin, c'est le seul à n'avoir jamais été passionné par la course automobile, au grand dam du patriarche. Dan, au contraire, marchait, ou plutôt roulait dans les traces de Gabriel, jusqu'à un accident qui lui a fait abandonner la compétition. Il s'est lancé ensuite dans l'exploitation d'un circuit privé, mais se retrouve employé de son père dont le nom, pense celui-ci, garantit à lui seul le succès de l'affaire. Quant à la benjamine, Valentine, elle excelle en rallye, mais n'est guère soutenue par Gabriel qui trouve cette discipline mineure et sans avenir. On l'a compris, tous les 3 ont bien du mal à s'imposer face à cet homme égocentrique et imbu de lui-même. La mère, Albane, qui ne partage pas la passion de son mari a trouvé de son côté d'autres dérivatifs pour s'émanciper ...
Hormis le fait que je ne suis pas vraiment une grande lectrice de romans sentimentaux, je n'ai trouvé qu'un intérêt limité à celui-ci. Toutes les situations sont très convenues, on sait très vite comment cela va finir même si les personnages nous font le coup de la valse-hésitation. le seul qui soit un peu atypique est Antoine, qui pensant faire le bonheur de son frère va aller jusqu'à s'en prendre à la famille Larcher assez violemment.
J'avais entendu parler de l'auteure, mais je pense que je m'arrêterai à cette unique expérience.

La période de Noël, c'est bien connu, est un moment de bonheur, d'échanges, de douceurs. C'est la raison pour laquelle, dans le train qui me ramenait à Montpellier le 24 décembre dernier, je me suis plongée dans un roman de Françoise Bourdin, "Au nom du père".

J'aime, de temps en temps, lire ses romans. Ils agissent sur moi comme un sas de décompression, un moment hors du temps, une parenthèse enchantée. Là, ça faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé et ça m'a fait un bien fou. Alors, forcément on peut dire qu'ils se ressemblent tous, la composition, l'écriture, l'histoire. Mais l'objectif de l'auteure me semble être le plaisir du lecteur et on peut dire que ça fonctionne.

Dans cet ouvrage on rencontre une famille, en Sologne. Gabriel Larcher, le père, fut champion automobile. La mère, Albane, femme au foyer apeurée par les courses de son mari ne s'est peut-être pas contentée, comme on pourrait le penser de prime abord, de s'occuper de sa maison. Dan, l'un des fils a suivi les traces de son père mais n'a pas aussi bien réussi et a dû raccrocher sa combinaison suite à un accident. Il dirige désormais un circuit. Valentine, la fille, d'abord passionnée de kart s'est accomplie dans les rallyes où elle "cartonne". Reste Nicolas, médecin et amoureux de la nature. Je m'en tiendrai là pour ce qui est du pitch.

Les esprits chagrins pourront y dénoncer une écriture simplissime, un parfum d'eau de rose, une "happy end" trop conventionnelle, des personnages trop communs, une fragrance surannée. Pour ce qui me concerne, j'y vois une famille semblable à la plupart avec ses tensions, ses rivalités, ses coups bas. J'y vois des personnages dotés d'une part d'égoïsme, de faiblesses, de côtés sombres, mais capables aussi de bons sentiments e de remises en cause. J'y vois un lieu que j'aime, la Sologne. Françoise Bourdin se plaît à la décrire dans ses moindres recoins. On se balade alors dans des forêts enneigées, des sous-bois à l'odeur de feuilles mortes, des printemps plus souriants malgré des ciels changeants.

Rien d'ostentatoire, rien de hautement intellectuel, juste un petit quelque chose de limpide, une musique douce, presque un conte au parfum boisé qui procure un vrai moment de plaisir.

Après tout n'est-ce pas ce qu'on demande aussi à un roman ?

J'ai eu la chance de découvrir le dernier roman de Françoise Bourdin grâce à Babelio et aux éditions Belfond que je remercie chaleureusement.

Dans ce roman nous suivons la famille Larcher avec :
- Gabriel, un personnage égocentrique et particulièrement imbu de sa personne… Il a remporté de grands championnats de Formule 1 dans sa jeunesse et il se prend un peu pour Dieu, n'hésitant pas à rabaisser ses propres enfants, comme pour se sentir tout puissant.
- Albane, son épouse, une femme douce, attentionnée, à l'écoute de ses enfants mais aussi de son mari. Elle a choisi de passer toute sa vie aux côtés de ce grossier personnage, mais à quel prix?
- Dan, Nicolas et Valentine, leurs 3 enfants, tous différents les uns des autres mais souffrant en grande partie de l'attitude égocentrique de leur père.

La description et la personnalité des personnages sont bien retranscrites, nous pouvons donc facilement les imaginer. Je pense qu'une adaptation cinématographique pourrait tout à fait être envisagée. Plusieurs personnages prennent la parole ce qui enrichit la lecture, apporte un certain rythme à la narration et il faut avouer que c'est très agréable d'avoir plusieurs points de vue.

De valeurs fortes sont également véhiculées au sein de cet ouvrage, telles que les valeurs de la famille, la solidarité, la complicité entre les frères et les soeurs. Je regrette toutefois qu'il n'y ait pas de réelle intrigue. Il y a trop peu de rebondissements et c'est dommage, j'aurais aimé qu'il y ait un peu plus de piquant.

Par ailleurs, la thématique principale est la course automobile et ce n'est malheureusement pas un sport qui m'attire particulièrement. Ce n'est donc pas un coup de coeur mais cela aurait pu l'être...

C'est un ouvrage très agréable, facile et rapide à lire. C'est une bonne lecture détente et je suis heureuse de cette découverte.

Lu dans le cadre d'une opération Babelio, qui concernait également le livre La promesse de l'océan de la même auteure.

Ma critique ne sera pas franchement différente de celle que j'avais rédigée sur ce dernier, si ce n'est que j'ai trouvé plus difficile de rentrer dans cette histoire se déroulant dans le milieu automobile. Puis au fil des pages, la lecture s'avère agréable, fluide.

Une lecture qui ne fait pas de mal, facile.

Gabriel Larcher fut un pilote de F1 talentueux et deux de ses enfants ont attrapé son virus de la course et de la vitesse. Dan qui fut pilote également mais qui a raccroché après un accident et à la demande de sa femme et Valentine, qui s'est spécialisée dans la course de rallye doivent sans cesse composer avec la notoriété de leur père qui n'hésite pas à les rabaisser. Nicolas lui a fui cet univers automobile et est devenu médecin.
Un jour arrive ou chacun des enfants Larcher doit choisir le chemin qu'il souhaite emprunter quitte à être en désaccord avec leur père et celui-ci doit décider s'il laisse ses enfants prendre leur envol.
De plus leur mère a elle-même un lourd secret et la découverte de celui-ci risque de faire basculer le destin de cette famille.
Comme à chaque roman de Françoise Bourdin, ce sont les personnages qui sont la valeur sure de l'histoire. Ils sont tellement bien cernés, leurs personnalités sont bien définies et leurs tourments ou bonheurs nous emportent complètement.
L'histoire elle-même, sans être très originale, nous embarque totalement et même si on imagine bien un "happy end", jusqu'aux dernières pages rien n'est acquis ni certain.
Ce qui me plait dans les histoires racontées par l'auteure c' est vraiment l'empathie pour les personnages dans une histoire simple et prenante.
Les personnages sont vivants et leurs états d'âme sont aisément décrits par une écriture plaisante, fluide et prenante.
En conclusion, une histoire intéressante pour un bon moment de lecture sans prise de tête.
Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..

Nous retrouvons la famille Larcher, une famille à la fois soudée, et renfermant de grosses blessures.

Gabriel, le père, est un retraité de la F1, omnubilé par sa personne, qui n'a jamais réussi à tourner la page suite à son heure de gloire. Il fait subir son mauvais caractère à sa femme Albane, et ses trois enfants Dan, Valentine et Nicolas, qu'il ne cesse de rabaisser.

Je n'avais jamais lu de livre de Françoise Bourdin avant, et j'avoue que j'avais une légère appréhension. Cependant, je ne suis pas du tout déçue, bien au contraire.
Ces trois cent pages étaient agréables à lire. L'écriture de François Bourdin est fluide, et l'auteure nous met dans le bain de son histoire dès les premières pages. Nous savons où nous allons.

Les personnages sont attachants, hormis Gabriel, ce père de famille égoïste et prétentieux, qui m'a agacée du début à la fin du roman. Comment peut-on dénigrer à ce point, sans cesse, ses enfants ?

J'ai apprécié Nicolas, ce frère qui n'a jamais partagé cette passion de l'automobile avec son père, contrairement à Dan et Valentine, qui ont toujours baigné dans ce domaine, peut-être pour impressionner leur père.

Je remercie Babelio, et les éditions Belfond, pour cet envoi !
Lien : http://nuages-de-mots.blogsp..