Il y a quelques semaines, je ne connaissais pas l'écrivain
Françoise Bourdin. C'est en sautant de lien à liens sur le site Babelio que j'ai fait sa connaissance. En m'informant un plus que par la quatrième de couverture j'ai appris qu'il était question d'
héritage, sujet assez fréquemment traité en littérature. L'idée de faire de la Bastide un gite rural me plaisait assez bien. La vie a ses situations à gérer et si, et si, et si, j'avais hérité d'une belle maison à la campagne, j'y aurais cuisiné de bons petits plats dans un esprit de partage, donc j'aurais installé des tables d'hôtes.
Le n'ai pas lu la première parte :
le testament d'Ariane, ce qui n'a pas contribué à l'incompréhension de l'histoire.
Ariane est la tante d'Anne et parmi ses neveux et nièces est de le loin sa préférée. Il faut dire qu'Anne sans arrière-pensée était sympa vis-à-vis d'elle. Elle assurait une présence auprès de sa tante trois fois veuve.
« Lorsque Anne parviendra à un âge plus mûr et qu'elle aurait fait son chemin dans la vie, je pourrais peut-être lui parler. Mais serais-je encore là pour le faire ? Ces cahiers sont le moyen de lui raconter son histoire, à condition qu'elle les trouve un jour. Ce qui signifiera qu'elle n'a pas jeté toutes mes possessions dans une benne à ordures sans leur accorder un regard. A elle de trier, de garder, peut-être de rester car elle sera mon unique héritière, je l'ai décidé depuis longtemps. »
Ariane à fait de bonnes prévisions, les histoires de famille, elle n'aura eu l'occasion d'en parler à Anne, et Anne aura lu attentivement les cahiers.
Il y a évidemment un questionnement de la famille, pourquoi Anne unique héritière ?
Paul époux d'Anne et vétérinaire avait investi pour son compte dans une clinique vétérinaire. Il avait un associé, Julien, divorcé. Les associés s'entendaient bien et leur entreprise était prospère. Mais au cours d'une période, rien n'allait plus dans son couple. le divorce était prononcé par le tribunal et Paul voulait tracer un trait sur sa vie de mari et d'associé et pour essayer de faire le vide avec le passé, il se sépara de façon inopinée et peu cavalière de son associé, s'installa à Paris et se remis aux études, alors que son épouse comptable de formation construisait son projet de faire de la maison héritée un gite rural. Elle a pu profiter de l'aide de son frère Jérôme désoeuvré jusqu'à être occupés dans le rafraîchissement des pièces de la Bastide. Fin mars les travaux étaient terminés et ils avaient quatre occupations des chambres pour avril.
Comment Anne et Julien se seront reconstruits, c'est la surprise !
J'aurai appris par ce livre ce qu'est une salade landaise.
Je suis admiratif de l'imagination qu'ont la plupart des écrivains.