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J'avais pas mal apprécié cette série, malgré la propension abusive de l'auteur a dessiné des femmes nues sous n'importe quel prétexte. La suite est toujours intéressante et donne une perspective assez engagée sur la commune. Par contre, les visages manquent vraiment de détails au point qu'on a parfois l'impression qu'un nouveau personnage intervient dans le récit alors qu'il s'agissait d'un personnage récurrent. de plus, les dialogues manquent parfois de spontanéité et ressemblent à un copié collé d'encyclopédie. A lire une fois.
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Je continue cette série commencée il y a de nombreuses années.
J'avais oublié comme j'adore les dessins de François Bourgeon.
Cet album, qui se passe à Paris à la fin du XIXe, regorge de planches et cases très détaillées, autant des bâtiments que des personnages.
On y assiste à l'enterrement de Jules Vallès, à l'exposition universelle de 1889 (année de la Tour Eiffel). On croise des personnages comme Bruant (qui apparaît au coin d'une case), Eugène Pottier (celui qui a écrit "L'Internationale), Clémenceau, Toulouse-Lautrec... et on aperçoit la construction du Sacré-Coeur.
J'attends avec impatience de lire le dernier tome de la série (la deuxième partie de celui-ci)...
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Très déçue par cette lecture. Les dessins sont précis et bien exécutés. Mais pour l'histoire,il ne se passe pas grand chose.Deplus si on ne connait pas le breton et l'histoire de la commune, c'est difficile de comprendre le début et de se mettre dans l'histoire.
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En voici un récit historique incroyablement bien conté !
Paris, fin du 19ème, on débarque dans la capitale aux côtés de Klervi, toute jeune fille, qui arrive de Bretagne et parle à peine la langue, et encore moins l'argot! Elle se retrouve en plein cortège funéraire, au milieu d'une immense foule venue rendre hommage à Jules Vallès. C'est ici qu'elle fera la connaissance d'une certaine Zabo (!) qui deviendra sa nouvelle famille parisienne… Nous suivrons dans ce récit, plusieurs années après l'arrivée de Klervi, leurs vies et ses déboires dans la capitale.
Ce premier tome est une plongée très immersive dans un Paris post-commune, dont les plaies peinent à cicatriser. La misère est partout, tout comme le froid et l'injustice. La plupart des personnages sont à l'image de la démocratie : écorchés et malmenés. Mais en tournant les pages du récit de Bourgeon on découvre également une ferveur et une rage de vivre incroyable, une volonté de sauvegarder la Mémoire de la Commune, ce grand élan citoyen survenu il a déjà presque deux décennies mais qui reste pourtant parfois si dure à évoquer pour ceux qui y ont laissé des plumes… Il faudra d'ailleurs sûrement attendre le tome 2 pour plonger dans la révolte citoyenne à proprement parler, ce tome se concentrant sur une partie de l'Histoire plus méconnue : la toute fin du siècle.
A noter qu'une partie conséquente du texte est en argot, ce qui complique un peu la lecture mais rend l'immersion encore plus intense, renforce l'authenticité des personnages et place le lecteur face aux même difficultés que Klervi la bretonne. On y trouve aussi un soupçon de breton, mais rassurez-vous : tout est traduit dans un lexique en fin d'ouvrage !

Un récit intelligent, brillant et très riche, dans lequel on peut néanmoins facilement se perdre si l'on ne possède pas quelques connaissances de cette période historique, et que l'on referme avec l'envie de scander des chants partisans.
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Nous retrouvons Zabo bien loin de la Louisiane et bien après les aventures des tomes précédents. Elle est à Paris, en 1885, à l'enterrement de Jules Vallès. Elle y croise une jeune Bretonne, Klervi, qui débarque dans la capitale pour travailler comme bonne.
Bon de deux ans dans le temps. Les deux femmes se croisent à nouveau et ne vont plus se quitter pour le reste du tome et vivre des...euh...en fait pas grand chose.
Ce tome est très très très verbeux. Ca parle vraiment beaucoup, essentiellement de la Commune. Excusez le peu de connaissance d'une Belge de province...je connais peu cette révolution. Importante, certes, mais qui ne fait même pas une ligne dans les livres d'histoire du plat pays qui est le mien (tout comme je suis certaine que le journées de septembre ne figurent pas dans les vôtres). Mais bon, je suis curieuse, je m'étais déjà renseignée sur cette période sanglante lorsque j'avais lu Sambre qui se passe à la même époque.
Outre cela, j'ai été vraiment lassée par le vocabulaire employé. Entre le breton dans le texte et l'argot de Paname, j'en ai eu vite marre de passer mon temps à aller lire les traductions en fin de tome.
Enfin, il y a beaucoup trop de remplissage. Certes, Bourgeon est connu pour son sens du détail et il aime exposer ses connaissances. Je suis certaine que tout est juste, que chaque détail, chaque virgule est à sa place. Mais de là à ce qu'il nous détaille par le menu le chemin que Zabo prend pour rentrer chez elle quand la porte de devant est fermée...pfff
Bref...j'espère que la suite sera un meilleur cru.
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Femme libre, toujours tu chériras la mère Michel.
Le 16 février 1885, Jules Vallès l'insoumis est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Son cortège draine des milliers de Parisiens dont de nombreux Communards rescapés du massacre de 1871. Klervi, jeune femme du Finistère breton, débarque dans la capitale en tenue bigoudène et déclenche la colère de tristes revanchards du défilé qui commencent à la molester. Zabo, petite fille d'Isabeau de Marnaye, héroïne des Passagers du vent, découvre l'altercation et intervient opportunément. Trois ans plus tard, les deux femmes vont à nouveau se croiser dans le quartier montmartrois, Klervi étant maintenant sous la coupe d'un souteneur. Elles vont sympathiser, s'éduquer et se découvrir progressivement dans le Paris populaire, gouailleur et frondeur de la fin du siècle mais les femmes libres indisposent et l'ancien proxénète nourrit des velléités de vengeance.
L'épopée d'Isabeau de Marnaye est la grande oeuvre de François Bourgeon. Les passagers du vent voient le jour en 1979 et se perpétuent aujourd'hui, quarante années plus tard. Après avoir pris la haute mer au XVIIIe siècle, poursuivi en Afrique, aux Antilles et en Amérique, l'auteur campe son histoire dans Paris à la fin du XIXe siècle. Cela lui permet de changer de lieu et d'époque mais de conserver en fil rouge le caractère réfractaire de ses personnages féminins. Après la navigation hauturière, le monde clos de la ville lumière peut sembler statique et terne. Pourtant, l'apprivoisement réciproque de deux femmes fortes est sensible et bien traduit. Il n'y a guère d'action mais un apprentissage et une émancipation sur les cendres et les braises de la Commune qui peuvent émouvoir. le livre I du Sang des cerises est paru en 2018. le livre II se fait attendre. Il pourrait constituer l'opus testamentaire d'une oeuvre exceptionnelle léguée à la postérité.
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En guise de cerises, on en reste au bourgeon

Comment l'auteur de certaines des BD les plus remarquables des années 80, "Les passagers du Vent", mais aussi la moins connue trilogie des "Compagnons du Crépuscule", maniant audace, humour, recherche... peut-il, sortie après sortie, tomber de plus en plus bas. "Les Compagnons de Bois Brûlé" (suite des "Passagers du Vent") était déjà ennuyeux, "Le Cycle de Cyann" dans un autre style, était lui, incompréhensible.

Voilà qu'avec ce nouveau cycle entamé avec "Le Temps des Cerises", il ne propose carrément plus rien, hormis des héroïnes bavardes qui n'ont plus rien d'attachant, un récit pesant et statique et surtout, surtout, un dessin qui non seulement ne progresse plus depuis des années, mais semble au contraire se déliter tant les traits sont grossiers avec ces bouches pleines de dents au milieu de visages statiques.

Pour être intéressante (même si sans doute surestimée en raison d'un tropisme parisien), cette époque n'a guère été soignée en BD, à l'exception notable d'un Tardi.
Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, et dans un puits sans fond, c'est la faute à Bourgeon.

Une série qui démarre bien mal.
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Quelle déception ! Quel ennui ! Comme un grand nombre de lecteurs, j'avais adoré les premiers "passagers du vent" mais, depuis quelques albums, je n'arrive plus à accrocher aux histoires de Bourgeon, le summum étant atteint par cet opus insipide. Heureusement, il reste le dessin fin et élégant mais cela ne suffit pas à faire un bon album bd.
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François Bourgeon est décidément un auteur talentueux, malin et audacieux. Il aurait pu se contenter de placer son récit dans la continuité directe de « la petite Bois-Caïman ». Au lieu de ça, Bourgeon ose un changement radical de décor. Plus de 20 ans ont passé, années dont on ne saura pas grand-chose et surtout la sauvage Louisiane laisse la place au Paris de la fin du 19ème siècle. Ce contexte est d'ailleurs particulièrement intéressant. Les cicatrices laissées par le tragique destin de la Commune sont encore vives, ce qui donne lieu à des passages assez poignants.

Si on retrouve, avec grand plaisir, Zabo, elle n'est pas la seule héroïne de ce nouveau cycle. Avec Klervi, Bourgeon donne encore une fois vie à un beau personnage féminin.

Ce nouveau cycle commence donc de fort belle façon. Certes, on peut regretter le changement de registre, on n'est plus dans l'aventure, mais ce nouveau décor est joliment planté, le contexte historique est réussi et le plaisir de retrouver Zabo est immense. J'ai hâte qu'elle nous raconte ce qui lui est arrivé pendant ces années car je ne doute pas qu'elle le fera.

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Très déçue par l'écriture, j'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire et le graphisme me déplaît. J'avais adoré les Passagers du vent. Je ne comprends pas
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