Je suis tout a fait surpris. On saute du mode journal au mode flashback épileptique. C'est génialement disproportionné.
C'est agréablement confus parfois et toujours superbement arythmique. J'adore le style et le rythme, c'est cacophonique-rangé.
c'est une fucking writer en fait. A moins que ce ne soit délicieusement imparfait je ne suis pas sûr, seul le deuxième bouquin nous donnera la réponse.
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Je vais pour défendre notre cause à nous les femmes mais ma voix virile me ramène à un commentaire laconique sur le service intéressé. Les gars renchérissent :
« C'est bien des femmes ça de paniquer pour rien.
-Eh gars, faut pas en faire de trop. Elle va y prendre goût la Simone, on pourra plus la tenir.
-Touche pas au balai, les femmes au ménage et à la cuisine et comme ça chaque chose est à sa place.
-Ouais. Si tu leur fait leur boulot elles vont se mettre en tête de dominer le monde. »
En attendant Luc laisse traîner ses affaires partout, comptant bien que Lucy va passer derrière pour ramasser ses caleçons sales. Il craque pour de la charcuterie, qu'elle regrette ensuite d'avoir ingurgité et laisse en plus les pots ouverts à moitié entamés dans le frigo, quand il n'oublie pas tout simplement de les mettre au frais. Il ne fait même pas sa part dans le ménage et la préparation des repas. En plus de ça il laisse la cuvette des toilettes relevée au titre qu'ils sont deux hommes dans la coloc et donc majoritaires !
Igor se détache, recule un peu. Je souris en pensant que peut-être cette intimité l'a gêné, mais non il met une cinquantaine de centimètres de distance entre Luc et lui. Et merde. Il me fait vraiment chier celui-là ! J'étais si bien pendant quoi, une demi-heure au moins, il faut toujours qu'il déboule au mauvais moment.
Il est maintenant 6h43 et j'ai un problème