AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Fahrenheit 451 (807)

Et j'ai pensé aux livres. Et pour la première fois je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. Un homme qui les avait conçus. Un homme qui avait mis du temps pour les écrire.
Commenter  J’apprécie          252
On ne peut dire à quel moment nait l'amitié. Si l'on remplit d'eau une embarcation goutte à goutte, il en vient une dernière qui la fait chavirer ; ainsi quand les marques d'affection se succèdent, il en vient une dernière qui submerge le cœur.
Commenter  J’apprécie          250
J'aime sentir les choses, regarder les choses et quelques fois je passe toute la nuit debout, à marcher, et je regarde le soleil se lever.
Commenter  J’apprécie          250
Du temps libre, oui, mais du temps pour réfléchir?
Si vous ne conduisez pas à cent cinquante à l'heure, une vitesse à laquelle vous ne pouvez pensez à rien d'autre qu'au danger , vous jouer à je ne sais quoi ou restez assis dans une pièce où il vous est impossible de discuter avec les quatre murs du téléviseur. Pourquoi ? Le téléviseur est "réel". Il est là, il a de la dimension.Il "doit" avoir raison, tant il "parait" avoir raison. Il vous précipite si vite vers ses propres conclusions que votre esprit n'a pas le temps de se récrier ."Quelle idiotie!"
Commenter  J’apprécie          250
Nous ne naissons pas libres et égaux comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça, tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion : Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l'homme cultivé ? Moi ? Je ne le supporterai pas une minute. Ainsi, quand les maisons ont été enfin totalement ignifugées dans le monde entier, les pompiers à l'ancienne sont devenus obsolètes. Ils se sont vu assigner une tâche nouvelle, la protection de la paix de l'esprit ; ils sont devenus le centre de notre crainte aussi compréhensible que légitime d'être inférieur : censeurs, juges et bourreaux officiels. Voilà ce que vous êtes, et voilà ce que je suis.
Commenter  J’apprécie          250
Des livres lui dégringolaient sur les épaules, les bras, le visage. Un volume lui atterrit dans les mains, presque docilement, comme un pigeon blanc, les ailes palpitantes. Dans la pénombre tremblotante, une page resta ouverte, comme une plume neigeuse sur laquelle des mots auraient été peints avec la plus extrême délicatesse. Dans la bousculade et l'effervescence générale, Montag n'eut que le temps d'en lire une ligne, mais elle flamboya dans son esprit durant la minute suivante, comme imprimée au fer rouge. "Le temps s'est endormi dans le soleil de l'après-midi". Il lâcha le livre.
Commenter  J’apprécie          240
Il se vit dans les yeux de la jeune fille, suspendu au sein de deux gouttes d’eau claire étincelantes, sombre et minuscule….
Commenter  J’apprécie          242
- Veux-tu m’apporter de l’aspirine et de l’eau ?
- Il faut que tu te lèves, dit-elle. Il est midi. Tu as dormi cinq heures de plus que d’habitude.
- Pourrais-tu couper l’émission dans le salon ? demanda-t-il.
- Mais c’est ma famille.
- Pourrais-tu faire ça pour un type vraiment mal fichu ?
- Je vais baisser la puissance.
Elle sortit de la pièce, ne toucha à rien dans le salon et revint.
- C’est mieux comme ça ?
- Merci.
- C’est mon programme préféré, dit-elle.
- Et mon aspirine ?
- Tu n’as jamais été malade jusqu’ici. Elle s’en alla de nouveau.
- Eh bien, je commence aujourd’hui. Ce soir je n’irai pas travailler. Préviens Beatty pour moi.
- Tu étais bizarre la nuit dernière. Elle revenait en chantonnant.
- Où est l’aspirine ? Il jeta un coup d’œil au verre d’eau qu’elle lui tendait.
- Oh ! Elle gagna une fois de plus la salle de bains. Qu’est-ce qui s’est donc passé ?
- Un feu, c’est tout.
- J’ai passé une soirée épatante.
- À quoi faire ?
- Au salon.
- Qu’est-ce qu’on donnait ?
- Des programmes.
- Quels programmes ?
- Les meilleurs !
- Qui ?
- Oh ! Tu sais bien… toute la bande.
- Oui, la bande, la bande, la bande.

(discussion entre Montag et son épouse Mildred).
Commenter  J’apprécie          234
– Où cela nous mène ? Est-ce que les livres peuvent nous aider ?
– Seulement si le troisième élément nécessaire nous est donné. Un, comme j’ai dit, la qualité de l’information. Deux : le loisir de l’assimiler. Et trois : le droit d’accomplir des actions fondées sur ce que nous apprend l’interaction des deux autres éléments.
Commenter  J’apprécie          230
- Laisse-moi arranger ton oreiller, dit Mildred.
- Non, murmura Montag.
- La fermeture Éclair remplace le bouton, l’homme n’a pas un instant pour réfléchir en s’habillant à l’aube. Pas d’heure de philosophie, pas d’heure de mélancolie.
- Là, dit Mildred.
- Va-t’en, dit Montag.
- La vie devient un immense toboggan, Montag.
Vlan ! Pouf ! Aïe donc !
- Aïe donc ! fit Mildred, tirant par saccades sur l’oreiller.
- Mais bon Dieu, fous-moi la paix ! cria Montag d’un ton féroce.
Beatty ouvrit de grands yeux.
La main de Mildred s’était figée derrière l’oreiller.

(Montag en conversation avec son chef Beatty, pendant que sa femme essaye de faire l’épouse modèle).
Commenter  J’apprécie          220






    Lecteurs (36402) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Fahrenheit 451

    Qui en est l'auteur?

    George Orwell
    Aldous Huxley
    Ray Bradbury

    10 questions
    825 lecteurs ont répondu
    Thème : Fahrenheit 451 de Ray BradburyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}