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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oscar Wilde a trouvé un cadeau original pour l'anniversaire de Conan Doyle : un manuscrit. Et pas n'importe lequel... Un récit racontant sa "première enquête" avec, à la clé, des meurtres à élucider !

Oscar lui offre le récit de son escapade aux États-Unis entre décembre 1881 et décembre 1882, ainsi que le compte-rendu du séjour qu'il effectua ensuite à Paris, lorsqu'il travailla avec Edmond La Grange sur une nouvelle traduction d'Hamlet qui promettait de faire des étincelles.

Elle fit des étincelles, en effet, mais elle fit surtout des victimes !

La compagnie La Grange se retrouve confrontée à trois morts violentes : Suicides ? Accidents ? Meurtres ? En tout cas, Wilde est bien décidé à en trouver le responsable, si elles ne sont pas accidentelles.

Le manuscrit se terminera par les explications De Wilde quand aux quatre morts suspectes (oui, une de plus).

Mais est-ce bien là toute la vérité sur ces morts étranges, monsieur Doyle ? Votre perspicacité nous sera bien utile afin de découvrir si votre ami Oscar n'a pas camouflé une partie de ses conclusions.

Ce troisième opus nous montre un autre pan de la vie De Wilde, nous faisant découvrir son voyage en Amérique, sa vie à Paris alors qu'il n'a que 27 ans et sa rencontre avec son ami et biographe : Robert Sherard. Sans oublier d'autres personnages importants, telle Sarah Bernhardt.

Par contre, comparé au deuxième tome qui avait une mort violente quasi dans les premières pages et un rythme assez relevé, ici, il faut attendre la page 136 pour la première mort "humaine", la toute première de la page 68 étant animale.

Les suivantes ne se produiront que dans le début des pages 300...

Le style d'écriture est agréable, ni gnangnan, ni alambiqué; les personnages sont attachants, surtout Wilde; on a de l'humour, des bons mots; de la fiction mélangée à beaucoup de vérité et quelques rebondissements à la fin : je viens de passer un bon moment de lecture.

Par contre, le livre est déconseillé aux lecteurs qui sont à la recherche d'un rythme trépidant... La lenteur de l'histoire pourrait les faire soupirer, bien que moi, je ne me sois pas embêtée...

Effectivement, pour les lecteurs qui veulent suivre les pas De Wilde aux États-Unis et à Paris, boire de l'absinthe avec lui, pénétrer dans les coulisses du théâtre La Grange, arpenter les petits caberdouches de Paris, tel "Le Chat Noir" ou manger une salade de homard en compagnie de Conan Doyle, au Baker Street Bazaar de Madame Tussaud, juste après la visite de la Chambre des Horreurs, c'est du pain béni.

L'auteur est un inconditionnel d'Oscar Wilde et on le ressent dans ses romans qu'il connaît très bien le célèbre dandy. Grâce à sa connaissance profonde de l'oeuvre et de la vie du poète, il nous restitue le génie du personnage avec brio et nous entraîne sur ses pas, dans des enquêtes hors du commun.

Quant à la figure de cire au musée de Madame Tussaud, représentant un criminel qui sourit en dévoilant les dents du bas, il est clair que vous devez vous en méfier !

Ne faites jamais confiance à un homme dont le sourire dévoile les dents inférieures, même si c'est une figure de cire ! Elle est tout de même exécutée d'après nature ou à partir du cadavre...

C'est Oscar qui nous le dit et il avait raison !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Roman historique basé en partie sur des faits et des personnalités ayant existés, ce que précise l'auteur en fin de livre.
Il est vrai que nous reconnaîtrons, tout au fil des pages, des lieux et des personnages de la vie parisienne et londonienne tels que Madame Tussaud et son musée de cire ou bien encore Oscar Wilde écrivain qui ici se transforme en détective pour résoudre plusieurs meurtres dans le monde du théâtre.
Plusieurs énigmes et des suspects en nombre font que cette enquête est attrayante et ne manque pas de rebondissements.
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Après une année américaine à faire des conférences, Oscar Wilde revient en Europe. Sur le bateau du retour, il se lie d'amitié avec le très célèbre, très grand acteur Edmond La Grange et sa cour. Il y retrouve également un joueur professionnel qui lui avait sauvé la vie dans l'ouest américain et qui est de l'entourage du grand Edmond.
La Grange demandera à Wilde de travailler avec lui, à Paris, dans son théâtre, à une version d'Hamlet. Wilde s'installe donc à Paris et fréquentera le milieu artistique de cette fin de siècle. Donc, nous cotoyons, de façon toute sympathique, dans cet opus, les Sarah Bernard, Jules Verne, Jacques-Émile Blanche, Maurice Rollinat de ce monde des arts parisiens. Et nous suivons Oscar et ses amis, leurs mondanités, leurs traits d'esprit, leurs nuits folles et leur décadence, le tout, nourri d'opium, de laudanum et abreuvé d'absinthe. Et ce, jusqu'aux disparitions mystérieuses des acteurs du théâtre La Grange. Meurtres ou suicides ? Oscar cherchera et bien sûr, Oscar trouvera.
Oscar Wilde et le cadavre souriant regorge de richesse , d'intelligence et de capital sympathique. Mais ce fut pour moi, lassant. Pareil que dans "Oscar Wilde et le jeu de la chandelle", on est face à la même formule.
Je crois bien que même si ce fut une bonne lecture de weekend, ce sera pour moi, la dernière des enquêtes d'Oscar Wilde.
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Oscar Wilde et le cadavre souriant... Ou le bouquin sapin cuvé 2019 qui fait plaisir, qu'y avait dans la liste (longue la liste)... ^^

Pitch :
C'est Noël ! Oscar Wilde dîne en compagnie d'amis... Et comme c'est Noël il a prévu un cadeau pour son grand pote Conan Doyle... Un bouquin où il relate ses aventures, et où viendra bien sûr se mêler une histoire de crime. Il sait à qui il s'adresse les histoires de crime Conan il aime bien ça. ( ça me fait bizarre d'écrire juste Conan tout seul, je vois un gros barbare à moitié à poil passer devant mes yeux, alors que rien à voir, faut dire ce qui est ^^)
Donc une histoire vraie, ses propres aventures... Il attend d'ailleurs de son ami un autre rendez-vous pour parler de la chute, des tenants et des aboutissants... avec un sourire confiant sur les lèvres, un peu retord pourrait-on dire.
Conan est super content, et il a hâte de le lire.. il s'en frotte déjà les mains..
Et tout commence par un voyage d'Oscar Wilde dans le nouveau monde pour donner des conférences sur l'art et la beauté ( et là j'aurais bien aimé voir ça) Oscar Wilde avec les pionniers et les mineurs... il y fait des rencontres, il y reste un an.. Mais il faut bien rentrer un jour.. Là sur le paquebot qui le ramène dans sa vieille Albion, il va rencontrer La Grange, grand acteur et metteur en scène, à la tête d'une troupe et d'un théâtre parisien. Ni une ni deux, les deux hommes se lient d'amitié et se mettent à travailler sur une traduction nouvelle du Hamlet de Shakespeare... Et puis la mort arrive...

C'est le deuxième tome consacré aux aventures d'Oscar Wilde que je lis. Bien sûr comme d'habitude je fais dans le désordre, je ne sais pas si pour cette série cela a de l'importance... si oui, bin tant pis c'est fait.

Alors le monde du théâtre dans un Paris de la belle-époque comme on dit, le tout mâtiné de plusieurs morts suspicieuses. Donc, la belle époque, Paris, le théâtre, Shakespeare, la vie nocturne, les acteurs et actrices les peintres et les poètes, on rencontrera la grande Sarah Bernhardt, les fêtes, l'alcool, la drogue et la poésie et la débauche, Montmartre et son Chat Noir et tout et tout...
Et cela avait tout pour me plaire...
Et je dois dire que bien des aspects m'ont plus... les peintres, les poètes les fêtes, la drogue la fée verte, la poésie et la débauche... ^^
- Tsss le contraire m'aurait étonné venant de toi.. tsss...
- Rooh... bin oui quoi...^^

Et en fait franchement je ne sais pas, autant j'avais été assez surprise, heureuse et tout et tout, en lisant Le nid de vipères, autant là, je suis plus dubitative.

Alors ça se lit toujours aussi bien, mais l'enquête policière est poussive, vraiment et plutôt tirée par les cheveux. En plus le coupable/commanditaire est franchement pas difficile à trouver.. nan mais genre, pfff...

Alors autant on sent, on sait que Brandreth est un expert, un fan du dandy décadent qu'est Oscar Wilde. Ok, là-dessus, ce qu'il dit n'est pas à prendre pour de la roupie de sansonnet, enfin je crois.
Par contre pour le reste, c'est moins sûr...
La vie théâtrale parisienne, du moins la vision de Brandreth me semble assez biaisée et ultra cliché, alors que quand même il se veut un minimum factuel quand à Oscar Wilde. Là-dessus je crois qu'il prend ses désirs pour des réalités, et le problème c'est qu'une partie de sa trame narrative policière et ses personnages prennent appuis sur ces désirs fantasmés.

Alors oui je sais bien, que c'est un roman, et qu'un roman s'écarte de la réalité, qu'il soit historique ou autre d'ailleurs. Il n'empêche cela m'a gêné, mais c'est peut être parce que je viens de me pencher sur le sujet et l'époque, via une biographie d'Offenbach... et heu Brandreth a le cliché chevillé au corps quand au monde du théâtre à cette époque-là... Bon d'un côté c'est pas grave, mais comme de l'autre il se veut pointu sur Oscar, on pense que tout le reste aussi, du moins on aimerait bien, et ce n'est pas le cas, dommage...

J'ai trouvé également beaucoup moins d'humour, que dans Le nid de vipères, beaucoup moins d'Oscar au final...

Voila je l'ai trouvé moins bon.. c'est pas grave, ça arrive, ça m'empêchera pas de lire les autres s'ils me tombent sous la main... ^^
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Je serai brève. Si ce roman avait été classé dans la catégorie "roman historique", je l'aurai adoré. La reconstitution du Paris des années 1880 est parfaite. J'ai vécu véritablement au milieu du théâtre, avec ses comédiens passionnés. La langue est riche, foisonnante, débordante d'images et de précisions.
Mais voilà : ce livre est classé dans la catégorie "grands détectives", et je dois dire que ce n'est pas du tout ce que j'attends d'un roman policier.
D'abord, même si dans le prologue nous sommes avertis que l'enquête n'a pas été résolue (le récit principal nous ramène neuf ans plus tôt), je ne m'attendais pas à ce que le premier meurtre survienne si tard - page 184. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il ait lieu dans l'indifférence quasi-générale - seul Oscar Wilde s'émeut et souhaite le résoudre. Même là, je n'ai pas eu l'impression qu'il déployait une activité débordante, et les meurtres suivants n'entraîneront pas plus de suspens.
Il faut dire qu'à une exception près, les personnages ne sont pas du tout sympathiques - pour ne pas dire carrément antipathiques. Comme je ne suis pas parvenue à m'intéresser à leur vie, leur mort ne m'a pas non plus bouleversée. Trop de théâtralité, trop d'emphase nuisent à la véritable émotion.
Quant à l'enquête, elle n'a pas vraiment lieu, et c'est lors d'un épilogue rapide que la vérité nous est dévoilée. Sir Arthur Conan Doyle résout l'enquête avec une telle rapidité et un tel brio que je me suis légitimement demandée pourquoi le narrateur, qui avait vécu ses faits, n'est pas parvenu à la même conclusion.
Bref, un rendez-vous manqué.

Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Oscar Wilde et le cadavre souriant...
J'avais déjà lu auparavant Oscar Wilde et le jeu de la mort, ainsi que Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles.
Dans le dernier, l'univers est là, intact, les personnages fidèles à eux mêmes. L'auteur nous entraîne quelques années en arrière, lors de la rencontre De Wilde et Shepard, toujours sur fond de meurtres et d'enquête.
J'ai quand même été déçue, ayant trouvé les deux autres livres exceptionnels, celui ci à côté est plutôt fade pour ce qui est de la trame.
Mais on ne peut pas nier que sinon tout est là : ce style fluide et dans une langue parfaitement maîtrisé, dun grand travail de recherche documentaire, etc etc.
Pour les fans inconditionnels des deux premiers, celui ci n'est pas sans attrait, mais beaucoup moins parfait.
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En cette veille de Noël de 1890, Oscar Wilde et son ami Robert Sherard visitent La Chambre des horreurs du Baker Street Bazaar de Madame Tussaud, selon l'auteur « l'attraction la plus populaire de Londres, de toute l'Angleterre, et même de tout l'Empire ». Ce jour-là Oscar Wilde, et Robert Sherard, le narrateur de l'histoire, rencontrent le docteur Arthur Conan Doyle, un ami commun.

Comme cadeau de Noël, Robert remet à Conan Doyle un manuscrit, relatant des faits qui se sont déroulés une dizaine d'années auparavant. Dans ce manuscrit, il manque le dernier chapitre. A charge pour lui, après lecture et réflexion, de leur dire ce qu'il devrait selon lui révéler.

Le 24 décembre 1881, Oscar Wilde embarquait pour l'Amérique, en quête d'or et d'aventure. En quelques semaines il trouva un peu des deux. Lors d'une soirée de beuverie, il est agressé. Secouru par Eddie Garstrang, joueur professionnel et très habile au maniement du révolver, ils vont rapidement devenir amis.

Durant son séjour aux Etats–Unis, il devait rencontrer Edmond La Grange, acteur mondialement connu, attaché à une nouvelle adaptation d'Hamlet pour laquelle il souhaitait le concours d'Oscar. Il effectue donc la tournée américaine avec eux, et à la fin de la tournée, embarque sur le même paquebot pour le retour vers l'Europe.

A l'arrivée à Liverpool, les douaniers intrigués par le poids inhabituel d'une malle, « pleine de de livres » selon Oscar, procèdent à son ouverture : la malle est remplie de terre de jardin et dans cette terre, les quatre pattes dressées, se trouve Marie-Antoinette, le caniche de Liselotte La Grange « Maman », mère d'Edmond et vieille dame particulièrement désagréable.

Cet assassinat n'est que le prélude à toute une série d'évènements dont je ne vous dévoilerai pas ici la teneur. La suite de l'histoire qui se déroule dans le Paris de la fin du XIXème siècle, en compagnie de personnages ayant vraiment existé, est le prétexte à une description qui vous fait ressentir de façon aigüe ce que pouvait être que de vivre dans une communauté aussi romantique et créative d'artistes, d'écrivains de poètes et d'acteurs, ne lésinant pas sur l'absinthe et autres substances.

L'écriture est agréable, l'ensemble bien documenté, sur les lieux, les moeurs de l'époque et nous donne à vivre des scènes pittoresques, à l'image des personnages de ce roman, qui sont tous bien dessinés, d'une grande profondeur. L'intrigue en elle-même est brillante, finement ciselée et comme il se doit, dénouée dans le dernier chapitre, au prix d'un ultime rebondissement.

Le fait que l'histoire soit racontée par le jeune ami d'Oscar Wilde Robert Sherard, âgé de 21 ans, apporte sa naïveté juvénile à ce récit, et garde une aura de mystère autour du grand homme, dandy excentrique et jouisseur. La bisexualité De Wilde n'est pas évoquée dans ce roman, seulement son attirance physique pour Gabrielle de la Tourbillon et son amour pour Constance Lloyd qu'il épousera en 1884 et dont il aura deux enfants.

Les traits majeurs du caractère De Wilde qui ressortent dans ce roman sont sa grande intelligence, sa morale épicurienne « Je veux goûter chacun des fruits de chacun des arbres du verger du monde. » et ses aphorismes, pleins d'un humour dévastateur, dont mon préféré : "C'est à la fois le petit déjeuner et le déjeuner. Un jour, quelqu'un trouvera un mot pour désigner cela", plus savoureux dans te texte original, dont je ne sais si la paternité en revient à l'auteur ou bien à Oscar Wilde lui-même.

En conclusion, un polar plein d'intelligence, tout à fait divertissant avec ce délicieux côté « old fashioned » des romans de Mme Christie ou M. Conan Doyle, avec en prime, cet humour omniprésent et pince-sans-rire que nous qualifions d'humour anglais.
A recommander pour une un très bon moment de lecture détente…
Lien : http://thebigblowdown.wordpr..
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Un autre opus de la série dans laquelle le célèbre écrivain Oscar Wilde mène l'enquête. Cet épisode se déroule fin 1890, début 1891. Oscar part en tournée aux Etats-Unis et y rencontre le grand comédien Edmond La Grange.

L'intrigue prend place à Paris, dans le théâtre de la compagnie La Grange. Wilde va être amené à côtoyer ces artistes pendant plusieurs mois car il travaille pour eux à l'adaptation de Hamlet. Cette société va le mettre en contact avec Sarah Bernhardt et d'autres personnalités importantes de l'époque.

Des événements tragiques touchent à la compagnie et Wilde commence à s'intéresser de plus près aux relations qui unissent les uns et les autres. Qui a fomenté cette macabre plaisanterie consistant à enterrer vivante la chienne de la mère La Grange ? Qui a tué le pauvre habilleur du directeur de la compagnie ? Dans quels buts ?

Les pérégrinations de l'écrivain nous font découvrir le Paris culturel de cette fin de siècle, plein de champagne, d'absinthe et de dépravation. Elles nous font plonger au coeur d'une compagnie théâtrale et de son travail. Les correspondances et les voyages De Wilde nous permettent également de comparer les sociétés américaine, française et anglaise à une même époque.

On apprécie la compagnie et la finesse d'Oscar Wilde, le côté réaliste et documenté de l'intrigue. L'écriture est plutôt plaisante mais la conclusion est un peu tirée par les cheveux. J'avais préféré le Meurtre aux chandelles dans la même série.
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