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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et si Conan Doyle s'était inspiré d'Oscar Wilde pour faire créer la perspicacité de son Sherlock Holmes ?

En tout cas une chose est sure c'est qu'Oscar Wilde et Sherlock Holmes sont de sacrés limiers.

Un tome 4 toujours très plaisant, avec une lecture fluide et addictive. Il faut dire que prendre Wilde comme héros est sans nul doute une idée de génie car ce personnage reste intriguant et incroyablement sympathique.

Le suspens est au rendez vous, même si on se doute assez tôt de qui est l'assassin. Par contre en aucune manière on ne connaît les causes des assassinats... et rien que pour cela ça vaut la peine de lire ce roman.

Et puis j'avoue avoir une amitié particulière pour les personnages qui sont connus et que j'ai côtoyé assez souvent au long de mes lectures. Y ajouter Bram Stocker fut la cerise sur le gâteau.

Une petite série qui ne paye pas de mine mais qui est un pur régal
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Encore une enquête qui met en scène le génialissime Oscar Wilde et son acolyte le docteur Arthur Conan Doyle.
Habitués tous les deux à fréquenter les Grands de ce monde, ils vont, dans ce volume, devoir élucider le décès intriguant d'une Duchesse, pourtant jeune et semblant en parfaite santé.
Chaque tome de cette série nous permet de découvrir un univers à part entière, dans celui-ci, nous deviendrons spectateur du protocole car nous cheminerons à la suite du Prince de Galles dans les méandres du pouvoir et de la bienséance.
Nous rencontrerons également Bram Stoker, le compositeur Antonin Dvorak et le célèbre professeur Charcot, qui s'intéressait aux maladies nerveuses.
Oscar Wilde a le don de faire parler tout un chacun et par ses bons mots, il parvient à faire rire et à pénétrer les secrets les plus intimes de tous ceux qui ont quelque chose à cacher, c'est à dire à peu près tout le monde !
Arthur Conan Doyle est beaucoup plus réservé, et surtout c'est un homme droit, amoureux de sa femme, contrairement à Oscar Wilde qui trouve son plaisir où il le peut, c'est à dire à peu près partout.

Cette enquête nous emmène dans l'univers des vampires, dont Bram Stoker s'inspirera pour écrire son roman "Dracula", mais aussi dans celui des maladies nerveuses, notamment l'hystérie féminine traitée par le professeur Charcot.
Un excellent volume dans lequel la nourriture, la boisson et le vice sous toutes ses formes ont une fois de plus une place majeure à jouer !
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Son nom ? Wilde. Oscar Wilde.
Profession ? Écrivain, poète, dandy et détective aux services de la Nation.
Son but ? Découvrir la vérité sur la mort de la jeune et belle Hélène d'Albemarle, Duchesse de son état et accessoirement nymphomane et hystérique notoire.

Le moins que l'on puisse dire c'est que cette fois, Oscar Wilde va devoir marcher sur des oeufs puisque son génie d'enquêteur va le conduire sur les pas des puissants de ce monde. Heureusement pour lui, son ami Robert Sherard et plus encore Arthur Conan Doyle vont tempérer son impertinence et ses emportements.

Cette enquête, c'est du nanan. Je me suis régalée du début à la fin. J'ai beaucoup aimé le procédé visant à raconter l'histoire par le biais des journaux intimes de Sherard, Doyle et Rex La Salle ainsi que des lettres et télégrammes de Bram Stocker et de l'inspecteur Boone.

Cela permet d'avoir des points de vue différents (et donc de nous perdre, nous, pauvres lecteurs-enquêteurs amateurs) et surtout de connaître l'avis de chacun des protagonistes sur son voisin. Ainsi on découvre que Robert Sherard admire tout le monde et que tout le monde le trouve falot et insipide ! C'est piquant et drôle.

L'enquête est une fois encore un bon prétexte pour passer du temps aux côtés d'illustres artistes et principalement Oscar Wilde. J'ai deviné qui est le coupable mais pas son mobile : peu importe, je ne prends pas mon plaisir dans l'enquête mais dans l'ambiance et la retranscriptions de l'ère victorienne.

En plus, cette fois-ci Gyles Brandreth se penche sur « l'hystérie féminine ». On assiste à des scènes épouvantables où des médecins s'amusent à provoquer des crises sur des patientes nues pour étudier les symptômes. Quand ils ne sont pas heureux du décès de l'une d'elle pour pouvoir la disséquer. Charmante époque.

Oscar Wilde et le nid de vipères est un bon petit polar, mené tambour battant, riche en anecdotes, bien documenté et bourré d'humour.
J'en redemande !
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Exotisme « so british » garanti !
Tous les ingrédients d'un policier victorien raconté avec une liberté moderne sont réunis.
Mais le petit plus de ce livre est sans contexte la présence fallacieuse d'Oscar Wilde et la prudence de Conan Doyle.
Milieu aristocratique, royauté, théâtre londonien, cab, excentricité vestimentaire, tout nous emmè
ne cent ans en arrière et alimente notre imagination.
Des aphorismes, des phrases spirituelles comblent notre soif de beautés langagières.
L'enquête apparaît énoooorme et/ou simplissime mais peu importe, il y a un charme désuet qui transporte.
J'admire le travail de l'auteur : quelles recherches, quelles connaissances d'une époque et de ses personnages dont le nom perdure au-delà des années.
Des silhouettes connues (ainsi que des faits avérés) défilent : le prince de Galles, Jane Avril, Dvörak, Charcot... et c'est intéressant de faire quelques recherches, on y découvre la fiction/réalité et on y fait des découvertes.
Bref un livre captivant qui emmène hors de notre temps et qui éblouit par ses phrases ouvrant sur d'autres horizons... Un bonheur ! Je vais m'empresser de lire les précédents.
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Oscar Wilde au service secret de sa Majesté ! Pas au service secret de la Queen, mais du futur King, alors, remballons la musique de James Bond.

Une fois de plus le mystère a rendez-vous avec les bons mots, l'humour et l'élégance d'Oscar Wilde.

476 pages passées avec le dandy célèbre, 476 pages qui se lisent toutes seules, en même pas deux jours (c'est dire que je l'ai dévoré).

Certes, on ne lit pas les enquêtes d'Oscar Wilde pour leur rythme trépidant, mais pour passer un bon moment en compagnie d'un Oscar Wilde enquêtant tel Sherlock Holmes, le tout sous le regard de son Watson à lui, Robert Sherard (mais lui, c'est un Watson assez fade et effacé).

Ajoutons à cette enquête et à ces morts mystérieuses, les moustaches et le regard parfois courroucé d'un Arthur Conan Doyle et la présence d'un autre écrivain en devenir : Bram Stoker.

La plume de l'auteur a l'art et la manière de nous plonger dans l'époque (1890, ici) et de nous donner l'impression que l'on voit les protagonistes bouger devant nos yeux. Oui, quand je lis un Oscar Wilde, je suis avec eux, je les vois comme si j'étais au cinéma, sans que l'auteur ait besoin d'en faire des tonnes et sans que son écriture soit bâclée ou sans originalité.

Ce que j'ai aimé aussi, c'est la présentation du récit : Robert Sherard voudrait publier l'histoire, Oscar Wilde est lui épuisé par son incarcération de deux ans dans la prison de Reading, pour homosexualité.

Vu qu'il ne souvient plus très bien de l'affaire, notre Robert lui remet le dossier avec des extraits de ses carnets à lui, de ceux de Doyle, de Stoker, des lettres, des télégrammes. le lecteur a un point de vue de plusieurs personnages et cela ajoute du piquant car nous ne sommes pas bloqué par un seul narrateur.

Un roman policier historique qui même la fiction à la réalité, qui mélange des personnages ayant réellement existé avec des fictifs, le tout donnant un récit qui a tout d'une affaire d'état ou un complot visant la monarchie.

Une belle bouffée d'air frais dans mes lectures sombres.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quatrième tome réjouissant des aventures d'Oscar Wilde détective, entre scandale sur la Couronne et vie personnelle ambigue.
La structure du roman est originale en alternant le point de vue des principaux acteurs de l'aventure (journal, lettres...).
Description de Londres assez juste et moeurs de la haute société.
Le réjouissant est toujours accompagné du tragique...
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Pour une fois, ce roman s'ouvre sur une description inhabituelle d'Oscar Wilde, par rapport aux trois ouvrages précédents de Gyles Brandreth le mettant en scène.
Le teint gris, marqué, rosacé, de l'embompoint, le cheveux terne, il n'a plus rien du dandy brillant que ce passionné De WIlde nous avait fait connaitre.

Et pour cause! Nous le retrouvons ruiné,après un procès retentissant pour homosexualité, deux ans de travaux forcés et trois ans d'exil parisien, en 1900, quelques mois avant sa mort.

Son ami, Robert Sherard, vient le voir avec une liasse de documents faisant référence à une affaire démêlée par Wilde dix ans plus tôt.
Ainsi, l'histoire racontée est un retour en arrière au temps de sa plendeur, lorsqu'il fréquentait les salons et les grands de l'Angleterre victorienne.
En effet, cette affaire n'est rien moins que le meurtre d'une duchesse, maitresse du prince de Galles. Ce sont les plus Grands du royaume qui sont éclaboussés.
Oscar mène l'enquête, accompagné de ses fidèles amis, Robert Sherard et Arthur Conan Doyle. Dans cet imbroglio étonnant, Conan Doyle, dans sa droiture morale, garde les pieds sur terre: " Nous avons besoin de la police Oscar. Il nous faut une dose de réalité". Pourquoi ce besoin de réalité? Que nous réserve Oscar WIlde?

Cette fois, Gyles Brandreth ne nous plonge pas dans la fiction à travers un roman, mais il présente les faits à travers des témoignages, des extraits de correspondance, et des passages des journaux tenus par Conan Doyle et Robert Sherard tout au long de leur vie. Il porte à notre connaissance un fait de fiction, comme s'il menait sa propre enquête, constituant un dossier, ce travail étant réalisé par l'intermédiare de Sherard. Et tout ça parce que ce cabotin De WIlde ne veut pas fournir de trame narrative à son biographe! Même dans la déchéance, il garde son esprit acéré.
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Oscar Wilde et le nid de vipères... Ou le polar qui traînait dans ma Pal depuis rohlalala... Et qui finalement me donnait pas envie... Mais qu'est ce qui se passe dans ma tête parfois...

Parce que diantre que c'était bien !
Vraiment bien, dévoré en deux jours... Ou plutôt deux nuits... Un polar comme je les aime... dans le feutré. ^^

Pitch,
Angleterre, Londres, 1890.
"Pour avoir l'honneur de rencontrer LL. AA. RR. le Princes de Galles et le Princes Albert Victor
La Duchesse D'Albemarle recevra chez elle le jeudi 13 mars. RSVP.
40 Grosvenor Square, Londres. Dix heures Décorations"
Voici le carton d'invitation que recevra Oscar Wilde... Et hélas, il va comme qui dirait y avoir une couille dans le champagne... Ni une ni deux voila le poète transformé en limier digne de Sherlock Holmes...

Une construction narrative qui change, bout de journal intime des protagonistes, lettres, articles de journaux, câbles et télégraphes...
Pour les acteurs de cette sombre histoire, ils sont tout un tas, nous allons rencontrer bien sur Oscar Wilde, et ses amis Bram Stoker, Conan Doyle, plein d'Altesse Royale...
On va passer par Paris, faire un tour vers le Moulin Rouge de Zidler..
Un polar où on te parle de Charcot, et de l'hystérie.... Où on te parle de plein de trucs...
Un polar rempli d'aphorismes, de jolies phrases et de bons mots, Wilde oblige...
J'ai trouvé ça sympa et intelligent... et drôle aussi...

Alors je ne connaissais pas cette série de polars, et je commence donc par le quatrième... bon...
Et en fait ça ne dérange en rien... Mais qu'est ce que ça donne envie de lire les autres...
Sérieusement va falloir que je me les trouve vite fait.. et tant pis pour ma pal qui va s'agrandir encore et stagner... Même pas mal. ^^
Parce que quand on se trouve devant du bon comme ça, ça serait bête de pas se faire plaisir...
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Plaisir immuable que de retrouver Wilde, le fougueux, et ses illustres compères dans une nouvelle aventure holmésienne. Cet épisode n'échappe pas à la règle et nous entraîne dans les recoins plus que sombres de la noblesse, la royauté, du vampirisme et de la psychopathologie. Elémentaire, mon cher Oscar !

Sous la forme d'un haïku :

C'est l'imperfection
Qui fait toute la perfection
D'un homme... et d'un meurtre.
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Toujours aussi palpitant et amusant. À dévorer sans modération.
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