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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malgré le ton souvent malicieux et les confettis de poésie qui voltigent ici et là dans le prosaïsme, cette autofiction échoue à matérialiser de vrais personnages qui sont surtout là pour servir de porte-étendard à cette critique acerbe du milieu éditorial. Parfois fable, Les enchanteurs est en outre un tourbillon narratif désordonné, le "je" et le "elle" se mélangeant tandis que des commentaires viennent s'intercaler dans le récit qui, au début, peine à établir une chronologie claire (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/01/28/les-enchanteurs-genevieve-brisac/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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C'est peut-être un règlement de compte, en tous cas un texte au vitriol qui relate sous forme de roman le machisme ordinaire, ambiant, qui régnait dans les maisons d'editions , ici parisiennes en l'occurrence avant « me too ».
Nouk est une jeune femme rebelle diplômée de Normale Sup sans trop travailler ; Elle se retrouve, enceinte jusqu'aux yeux dans une maison d'édition, et subit en fait sans rebellion les caprices de tous ordres de son patron, elle aura la même expérience malheureuse une seconde fois. Certes, Nouk , pas vraiment naïve, a un problème avec les hommes, avec le père de ses filles d'abord, un exalté révolutionnaire en peau de lapin, et ses patrons qu'elle suit en toute confiance.
J'ai toujours aimé la prose caustique , pas de sucre beaucoup de citron de G.Brisac(prix Femina ) ; Je la retrouve ici mais la construction du texte me paraît désordonnée, et cela se ressent dans le rythme de la lecture.
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Nouk, double fictionnel de Geneviève Brisac , jeune adulte, milite à gauche, milite pour les droits des femmes, obtient l'agréation et entre dans le monde de l'édition, le tout avec une déconcertante facilité.
La rebelle qu'elle affirme être va néanmoins devoir dès lors composer avec un monde d'hommes où l'on entretient sciemment la compétition entre les femmes. Femmes qui composent un, je cite" harem" où les éditeurs, présentés comme charismatiques, n'ont qu'à piocher au gré de leurs envies...
Favorite un temps, puis délaissée et passée au crible lors de séances dignes des procès staliniens, Nouk semble enchaîner les situations traumatiques, situations qui ,de plus ,la renvoient à son adolescence.
Je me réjouissais de prendre des nouvelles de Nouk mais je suis un peu déçue par ce texte qui se focalise uniquement sur les relations au sein du milieu de l'édition, sans qu'on comprenne vraiment en quoi consiste le métier d'éditeur, tant tout semble survolé. 
La vie personnelle de Nouk , en dehors du travail, n'est que peu mentionnée, ce qui donne peu de chair à son personnage et c'est dommage.
Il n'en reste pas moins que la violence des relations de pouvoir est clairement décortiquée et qu'on sort un peu groggy devant tant de sexisme, d'âgisme pleinement assumés au nom de la sacro-sainte rentabilité.









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Nulle grâce, nul intérêt.
L'écriture intrigue quelques pages puis agace, désinvolture distanciée d'une vie décousue,- vide non ? - censée être marquée du sceau de la rébellion contre l'ordre établi.
Nulle explication de cette soumission maso aux mâles despotes ou volages. Rien ne se crée, rien ne surnage. C'était juste avant les ordis...
Deux fois mère, comme ça, en passant.
Elles parlent d'elle; qui ?, je ne sais pas.
J'ai suivi la note enthousiaste du libraire agrafée à la couverture.
Je pense savoir qui en est l'auteur au vu de l'écriture, déjà fervent d'un livre aimé que je ne pus aimer.
Prudence, prudence. Peut mieux.
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Nouk intègre l'Ecole Normale Supérieure avec le salaire qui va avec pendant 4 ans.

Elle croit immensément au pouvoir des mots et avec Berg, elle intègre une organisation pendant ces 4 ans. Elle participera à des réunions, distribuera des papiers et serrera des mains jusqu'au jour où le Réel exige de passer le concours de l'agrégation qu'elle réussit à l'âge de 22 ans.

Sa rébellion et son insolence la feront quitter son premier emploi dans une maison d'édition auprès d'Olaf.

Pour son deuxième emploi dans une maison d'édition, alors qu'elle est enceinte de son 2e enfant, Werther est homme désagréable au plus haut point et n'apprécie pas les femmes dans cette situation, néanmoins il l'embauche…

Avec de l'humour qui peine à trouver sa place quand la colère et la mélancolie poussent les portes, Geneviève Brisac dans des phrases courtes à la fois cinglantes et poétiques, jette un regard réducteur sur les hommes et les femmes dans le pouvoir de l'entreprise.

Ce n'est pas toujours coordonné et juste dans sa vision de voir les choses à mon sens, mais le double de Nouk l'interroge à travers quelques lignes et on peut apprécier quelques références d'auteurs qui donnent davantage intérêt à l'ouvrage.
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Le livre rapproche , sur un style assez autobiographique, le parcours d'une jeune femme , littéraire ... dans un tout petit monde, tres parisien.. Passant de l'Ecole Normale Superieure à deux maisons d'Editions reconnues . où les Patrons et Editeurs en chef utilisent en toute impunité leur place de pouvoir pour accumuler les conquêtes

Hormis cela .. le livre m' semblé bien terne . Style simple mais .. Narcissique .
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