Octobre
il y a un fil baigné de lumière
posé au centre
de tout
ce qui nous oppose et nous lie
qu'un souffle
rature
et nous délivre
des germes
du temps
À l'un donne à lire
la tache posée au ciel
sous notre oeil
éden improbable derrière la haie grise
dépose au verso du front noir
un abîme
où rien ne bruit
D'où surgissent
paroles
d'alluvions pavillon de fous
de terre changées en sel
dans l'équilibre des promesses
dissoutes
Nous le tenons
au coeur des brimades
par le col
et son ombre
assure nos vies
mieux que sa lumière