Encore un flash back, avec un vieux Série Noire pour changer un peu.
Ce "
Carter Brown" a beaucoup vieilli. Juste après avoir lu un
Donald Westlake, écrit à la même époque, mais qui gardait une certaine modernité, celui-ci est vraiment de son époque. Avec ses tics, son tabagisme, ses "drinks" qui devaient faire "in" dans les années 60 pour les traducteurs.
L'histoire est plutôt pas mal, un pseudo plagiat donne lieu à un pseudo chantage. En fait, on est, avec bien entendu la grille de lecture "pseudo polar américain", dans le marivaudage ou le courtelinesque, avec un zeste d'
Agatha Christie et son Hercule, pour une scène quasi finale qui réunit tous les protagonistes lors de la révélation.
Après ce qui peut apparaître comme des critiques négatives, je dois tout de même préciser que c'est bien écrit, on ne s'ennuie pas, et que finalement on passe un bon moment.
Livre commencé à 14h15, terminé à 17h00, avec un passage au Marché de Noël Place du Capitole de la Ville Rose ensoleillée.