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4,28

sur 783 notes
Formidable ! Y'a rien à dire de plus, quand c'est bien... c'est bien.
Pas de fade dystopie, pas d'ennui, pas de longueur, juste l'envie de tourner les pages et de découvrir ce qui va s'y passer. Ca vaut le coup de lire cinquante livres pas vraiment passionnants pour tomber ensuite sur celui-ci car ça n'arrive pas souvent un coup de coeur. Oyez, oyez, approchez et lisez-le, vous ne serez pas déçu.
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J'avais vaguement entendu parler de Red Rising à sa sortie en France, mais le résumé ne m'avait pas emballée, et je ne m'y étais pas vraiment intéressée. le résumé ne m'avait pas semblé clair, la couverture ne me disait rien... Mais après être tombée sur plusieurs chroniques dithyrambiques, j'ai été de plus en plus intriguée, jusqu'à craquer.
Et je ne trouve rien d'autre à dire que "encore".

Bon, alors, de base, je n'avais pas compris que ce livre était une dystopie – oui, oui, je suis un peu lente à la détente.
En gros, un système de castes a été mis en place pour faire régner l'ordre dans la Société – oui, je sais, comme dans Divergente, comme . Chaque caste a été associée à une Couleur et a son rôle : les Ors sont des surhommes qui dirigent la Société, les Verts sont les techniciens, les Gris les policiers, tandis que les Rouges sont situés tout en bas de la pyramide et sont assignés aux tâches les plus ingrates et les plus pénibles, ne disposant de pratiquement aucun droit.
Darrow est un Rouge, qui n'aspire pas à de grands rêves de liberté, mais désire tout simplement qu'on le laisse vivre sa vie avec Eo, sa femme, si possible avec assez de nourriture pour survivre. Sauf qu'évidemment, la vie de Darrow change du tout au tout à la suite d'un certain concours de circonstances, et qu'il se retrouve investi d'une mission capitale...

Dit comme cela, on a l'impression d'avoir beaucoup d'éléments déjà-vus, et on s'imagine que cette dystopie ne fait que reprendre les codes du genre – à savoir un héros brave et déterminé, une société divisée en différentes classes, des trahisons, une petite arène au passage, des dirigeants corrompus... Et je suis tout à fait d'accord pour dire que l'intrigue de base de Red Rising n'a rien d'incroyablement original ou novateur, si ce n'est qu'elle se déroule sur Mars – et même cet aspect n'a de l'importance que dans les premiers chapitres.
Et pourtant, ce roman a quelque chose de différent.

J'ai eu un énorme coup de coeur pour Darrow – mais je n'irais pas le demander en mariage, il a un penchant "hémoglobine" et "étripage" un peu trop prononcé à mon goût. C'est un héros imparfait, qui ne pense même pas être un héros d'ailleurs. Il n'est pas motivé par de grandes idées philanthropiques au départ, il veut simplement se venger. Il fait des erreurs, il a de grands défauts, il réagit de façon trop impulsive, mais il évolue profondément. Et c'est ce qui le rend passionnant.
Les personnages secondaires étaient aussi vraiment réussis. Il y en a un certain nombre, et il m'est parfois arrivé d'en confondre quelques-uns à cause de leurs noms – comme Titus et Tactus –, mais au final, qu'est-ce que j'ai pu m'y attacher !

Ce roman est dur et riche, il est bien loin d'être une lecture d'été. Il faut vraiment suivre et réfléchir pendant sa lecture. La Société est complexe, tout comme le plan de Darrow, le fonctionnement de l'Institut, et surtout les innombrables stratégies que les héros élaborent lors de la "grande épreuve" – qui englobe tout de même plus de la moitié du roman.
L'écriture de Pierce Brown est extrêmement crue, on a parfois droit à des scènes très glauques, à la limite du gore – je pense à une jolie scène d'amputation tout à fait charmante, à de belles descriptions de blessures, ou encore à des scènes mignonnes à souhait dans lesquelles on assiste à des mises à mort horrifiantes de toutes sortes.
L'atmosphère en elle-même du livre est oppressante, les événements décrits sont effroyables. Il est donc peut-être préférable de lire ce roman à la rentrée, si vous préférez lire des romans plus légers et faciles d'accès cet été.

Le rythme m'a semblé tout à fait bien dosé. On change de décor assez souvent, on est confronté à une multitude de situations et de personnages. Les rebondissements sont fréquents et je ne les ai souvent pas vus venir. On ne sait plus à qui faire confiance, l'action est permanente, les trahisons pleuvent... Il m'a été absolument impossible de reposer ce roman, j'ai été captivée comme rarement !

Cependant, un détail – moindre, mais un détail quand même – m'a dérangée. On peut trouver de nombreux néologismes dans ce roman, et j'avoue que je les ai trouvés légèrement... cheap. Un holoPoste, des bottes antigrav, une armure en duroacier, des médiBots ? Une sangLame ? Pitié, une sangLame ? Non... Red Rising, tu étais si parfait, pourquoi avoir des néologismes aussi... aussi... primaires ?

En bref – et malgré les néologismes ! –, une histoire addictive, des personnages passionnants, un univers effrayant, pour un roman on ne peut plus prenant. Red Rising m'a transportée, m'a fait pleurer, m'a horrifiée. Je ne peux que le recommander, même s'il est loin d'être facile à lire. Une dystopie mature, qui vaut le détour. Je trouve ce roman assez unique, non pas à cause de son intrigue, mais de son aspect psychologique, des réflexions que l'on a en le lisant. Je suis complètement conquise par ce roman à la fois affreux et merveilleux.
Je me suis parfois dit que l'auteur en faisait trop – au niveau du gore et du sanglant –, mais au final, je comprends où il voulait en venir. Cette violence sublime tout le reste, les amitiés naissantes, l'évolution des personnages, les leçons qu'ils apprennent.
À lire absolument !

Note attribuée : 9,5/10 : un coup de coeur !
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Mais pourquoi je n'est pas entendu parler de ce livre plus tôt !!!!!! Trouvé dans mes îles désertes de certains, le résumé m'a carrément obligée à le lire !

Darrow est un rouge de 16 ans habitant sur Mars et travaillant comme Fossoyeur dans des mines, dans une société basée sur la couleur de cheveux et des yeux ( Les rouges sont tout en bas de la société tandis que les ors la gouverne). Mais lorsqu'il découvre que son travail est une énorme farce, il veut rétablir la justice ( et aussi un peu venger sa femme). J'ai bien aimé cette société un peu extrême (comme dans tout les livres de sciences fiction).

J'ai trouvé le début du livre assez long... Mais après durant le "jeu", j'ai tout simplement adoré !! Même si se retrouver avec des centaines de personnes qui ont toutes les cheveux blond or et les yeux ors, ça me ferait flipper.
Dans le jeu, ce que j'ai beaucoup aimé c'est les trahisons (pas de trahison, pas de bonus "j'adore + +" possible pour moi, sauf exceptions), les différents personnages, la relation Mustang/Darrow, les retournement de situation, etc

Et enfin, l'écriture n'était pas trop axée sur la description ce qui ne rendait pas le livre trop long, même si l'histoire est top !

Bref, un livre que j'ai tout simplement adoré et dont je lirais les tomes suivants avec grand plaisir. Mais j'ai toujours Keleana 6 qui m'attend.
Pour tous les fans de sciences fiction !!!!!
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Il paraît que la saga Red Rising de Pierce Brown a beaucoup fait parler d'elle lors de sa sortie en version originale. Personnellement, il m'aura fallu participer au challenge SFFF pour la découvrir, alors que six tomes sont déjà parus, dont cinq en français. le point positif, c'est que je n'ai subi aucune influence, bonne ou mauvaise, avant ma lecture du premier tome et c'est plutôt une bonne chose, non ? Oui, on se rassure comme on peut…

Red Rising est une dystopie YA qui se déroule sur la planète Mars. On y suit Darrow, un jeune homme de seize ans, mineur de son état, qui fait partie de la classe la plus basse, les Rouges. Car, dans cet univers, toute la société est divisée et hiérarchisée selon des couleurs avec, tout en haut, les Ors bien sûr. Notre héros possède peu de choses, mais il s'en satisfait sans trop se poser de questions jusqu'au jour où on lui arrache ce qu'il a plus cher et où il découvre que toute sa vie n'est qu'un horrible mensonge. Dès lors, il n'aura plus qu'un seul but, détruire le système de l'intérieur.

Ce qui m'a plu d'emblée, c'est que le personnage principal est un héros et pas une héroïne. Cela change un peu des autres romans du genre que j'ai lus, d'autant plus qu'au début de l'histoire, Darrow ne se sent pas du tout concerné par la rébellion. Il trime mais c'est comme ça, il travaille dur pour tenter d'obtenir un peu plus. Si cela marche, tant mieux, sinon tant pis. Il faut vraiment un terrible élément déclencheur pour le réveiller et, même alors, il est plus animé par un esprit de revanche que par réelle conviction. Ce n'est peut-être pas très joli mais c'est humain.

Embrigadé par la résistance, il va devoir infiltrer les Ors pour obtenir le moyen de renverser le système. C'est ainsi qu'il se retrouve dans une espèce de jeu à la Hunger Games où douze maisons s'affrontent. J'ai parfois eu un peu de mal avec ce passage. Darrow ne connaît rien à ce monde et il lui faut beaucoup de temps pour comprendre comment il fonctionne et pour trouver la bonne attitude, celle qui lui attirera le soutien de ses nouveaux pairs, les Ors, plutôt que leur peur et immanquablement leur trahison. le récit tournait un peu en rond et j'ai trouvé que l'intrigue s'essoufflait vers le milieu.

Heureusement, l'auteur nous réserve des surprises et des retournements de situation que je n'avais pas vus venir. Il n'hésite pas à malmener ses personnages, Darrow en tête. Malgré quelques clichés et s'il ne révolutionne pas le genre, ce roman m'a néanmoins fait passer d'agréables moments. Je lirai sans aucun doute la suite un de ces quatre.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Ce premier tome reste bien marqué YA pour moi, mais il se lit bien et l'intrigue est fluide.

J'ai réussi assez facilement a ne pas me focaliser sur les points que j'aimais moins et j'ai trouvé l'ensemble prenant.

Alors de quoi ça parle?
Darrow est un Rouge et a 16 ans. Il fait parti des pionniers qui depuis quelques générations creusent le sous sol de Mars pour en extraire les matériaux qui permettent de terraformer la planète encore en cours.
Les caste sont réparties comme ça : les Rouges sont donc les mineurs, les Gris la police/les gardiens, et il y a au dessus les Or, les grands chef de la Société qui ont financé la terraformation.

Leur vie est dirigée de façon très stricte et la joie n'y a pas beaucoup de place. Il est par exemple interdit de chanter ou de danser.
Chaque mois une compétition a lieu entre les différents clans Rouge. le clan qui extrait le plus de minéraux voit son quotidien devenir agréable, avec assez de nourriture et de médicaments pour tous. Par contre ceux qui échouent, tout les autres, n'auront droit qu'au strict minimum, c'est à dire pas assez, et leurs morts s'accumulent à cause d'accidents ou de maladie du à la faiblesse de ne jamais manger vraiment à sa faim.

Suite a une série d'événements, Darrow et sa femme Ao sont condamnés à mort, elle parce qu'elle a chanté au milieu d'une punition cruelle pour une broutille, et lui pour avoir osé détacher sa femme morte du poteau ou elle était censé rester jusqu'à n'être qu'un squelette pour lui donner une sépulture digne de ce nom.

Mais Darrow n'est pas vraiment mort, son oncle a fait appel aux rebelles, la faction secrète qui lutte contre les Gris et les Or en préparant des attentats. Ceux ci arrivent à détacher le jeune homme avant qu'il meurt et l'emportent loin de tout.

Et c'est la que sa vie se brise, pour être reformatée.
Ils lui montrent l'autre coté, l'envers du décors qui soutient le mensonge de la vie de son peuple depuis des générations. L'engrenage dans lequel ils sont pris, prisonniers des ambitions des Ors et des autres castes… Il comprend que sa femme est morte pour rien.

Après lui avoir dévoilé la vérité, les rebelles lui proposent une mission, la mission d'une vie.
Il va être remodelé en Or, et il va les infiltrer. Ils ont les moyens de lui faire pénétrer l'Académie, une « école » (épreuve plutôt) ou les adolescents Or ont la possibilité de prouver leurs valeur pour pouvoir devenir des « sans égal », l'élite de l'élite, les Or qui contrôlent les Or. Caste dans laquelle sont piochés ceux qui deviendront les gouverneurs ou généraux de la Société.

Et Darrow accepte ! Mais ce n'est que le début de ses épreuves. Sa volonté sera testée jusqu'au bout car les Or sont brutaux sous leur couche de civilisation. La loi du plus fort, plus intelligent ou plus futé règne, et personne ne le laissera prendre leur place facilement …

Pour ceux qui se posaient la question, je comprend tout à fait le classement YA.
Pour ce qui est de défauts qui sont souvent aussi des clichés du genre : le personnage principal à 16 ans, il va rentrer à l'école la (une école spéciale mais quand même). le début fait grandement penser à une dystopie de l'époque de Hunger games/Divergente : une société complètement segmentée de façon injuste soit disant pour le bien et la stabilité de la société. le personnage est aussi un Gary Stu (le féminin d'une Mary Sue), il tombe en plein dedans de façon parfaite, il est super intelligent, plus que la grosse majorité des autres, tout lui vient facilement …

Mais malgré tout, malgré tout ces points qu'on remarque surtout au début, c'est quand même bien prenant. Et surtout, ça n'est pas que ça.

Comme je l'ai dit juste avant, le système de caste fait vraiment penser aux dystopies de l'époque de Divergent. C'est un peu le même principe sauf que les caste sont sélectionnées génétiquement et sont des lignées qui tournent ainsi depuis des générations. Il y a aussi un coté Hunger Games dedans vu que l'académie est un grand jeu sous les yeux de toutes les hautes castes. Jeu dans lesquels leurs enfants s'entre-tuent pour prendre le pouvoir.
Enfin techniquement ils ne sont pas censé s'assassiner, il y a un semblant de civilisation par derrière, mais les « accidents » sont nombreux et sanglants et ceux qui ne peuvent pas revenir ensuite sont légions.

Durant l'épreuve ils sont répartis en Maisons, suivant leurs résultats au test d'entrée (oui, comme dans HP). Chaque clan a son « professeur » et ses atouts de départ que les autres n'ont pas. Par exemple la Maison Céres cultive du blé, La maison Artémis a des chevaux, la maison Diane a des arcs et des cachettes en haut d'immense arbres imprenables pour les autres … le but final est de conquérir les autres maisons en faisant des prisonniers « de guerre » des esclaves (ils sont obligés d'obéir aux règles sinon ils sont exclus). A la fin de l'Académie, les élites Or ont la possibilité de faire des propositions de carrière et de poste aux plus prometteurs.

Bref, l'ensemble est brutal, sans pitié, une lutte sanglante pour la survie.

Le héros est un peu trop parfait pour son rôle. Mais c'est vrai que c'est nuancé par le fait qu'il est déjà dans l'élite, et qu'il n'est pas le seul à être dans ce cas la. (même si la plupart m'ont semblé des ados tout à fait normaux, il y a des intellos, des bizarres, des fous furieux …)

Malgré tout, l'ensemble se lit très bien. Pour moi le gros point positif de ce premier tome était le fait que l'intrigue ne m'a pas semblé linéaire (en dehors du fait qu'il a toujours son objectif de départ). du coup c'était difficile de deviner ou allait nous mener le jeu dans lequel le héros est pris. Et comme on est sur un rythme rapide où il se passe toujours quelque chose d'un peu inattendu, les pages défilent toutes seule. On n'a pas de temps mort, et c'est fait de façon très efficace.

Alors certes certains passages faisaient un peu trop « succession de miracles » pour moi. Mais je nuance ça encore une fois par le fait que c'est du point de vue de sa mission principale ils ont déjà essayé + de 90 fois d'envoyer quelqu'un infiltrer les Or. du coup ceux dont on ne raconte pas l'histoire sont ceux qui ont échoué lors de ce genre de passages, et sont morts la ou notre héros à survécu.

Le seul point que j'ai moins aimé sur la fin étaient certaines conclusion du héros, sur sa vision des Or et de la Société dans son ensemble après avoir vécu toutes ses épreuves. Mais je pense que c'était un peu fait exprès pour annoncer l'évolution du personnage dans le tome suivant. Je croise les doigts.

On voit bien que ce premier tome n'est vraiment que le début. Il nous introduit le monde d'une façon choc et fascinante d'un certain coté. En tout cas je vois tout à fait l'attrait que peu avoir ce livre, malgré les défauts. Je lirais la suite un de ces jours et je croise les doigts pour que ça évolue du bon coté de la chose !

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Darrow vit dans une société divisée en castes: les couleurs. Au sommet de la pyramide sociale, les Ors et tout en bas les Rouges. Darrow, lui, est un Rouge. Suite à un drame, il va être recruté par les fils d'Hadès pour infiltrer les Ors et détruire cette société inégale.

La trilogie Red Rising est une saga dystopique qui vaut le coup d'oeil et dont on a très peu entendu parler. Pourtant, c'est un tort car elle vaut largement ces grandes soeurs Hunger Games ou Divergente. J'ai tout de suite accroché à cette intrigue originale où le héros ne va pas tenter de détruire la société de l'extérieur, mais bien de l'intérieur. L'agneau va essayer de se transformer en loup, et cela ne va pas être sans mal car Darrow peut à tout moment se faire démasquer. Tour à tour calme et stratège ou féroce et sanguinaire, Darrow est un personnage aux multiples facettes qui a bien du mal à se placer dans cette société. Il me tarde d'en découvrir plus à son sujet. le roman est prenant du début à la fin: meurtres, intrigues, suspense et trahison, tout y est. La fin ne m'a laissée qu'une envie: m'attaquer à la suite au plus vite.
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18,5/20
Presque un coup de coeur

Les Hommes ne naissent pas égaux. Voilà le maître mot de la Société. Votre couleur détermine votre fonction en son sein pour toute votre vie. Les Ors en sont l'élite, les Rouges le niveau le plus bas, ceux auxquels il incombe de faire face aux tâches les plus durs. Darrow est un Rouge, il creuse le sol de Mars pour en extraire le minerai nécessaire à rendre cette planète habitable. Quand un jour, sa vie bien réglée bascule, il plonge dans le néant et réclame vengeance. Toutes ses certitudes vont s'envoler, entre trahisons et guerres de clans, un tout nouvel univers s'offre à lui. La clé de sa vengeance et de celle de son peuple se trouve entre ses mains, il va devoir traverser bien des épreuves mais l'heure du changement a sonné....

Red Rising c'est le premier tome d'une toute nouvelle trilogie de dystopie qui fait un carton aux États-Unis, c'est LE roman dont tout le monde parle en ce moment, celui pour lequel on place la barre très haute, celui que l'on compare déjà aux plus grands noms du genre. Alors je m'attendais à tout: à lire une bonne dystopie qui surfe sur la vague du genre mais à laquelle il aurait manqué ce truc en plus, ou encore à être déçue; bref j'ai essayé de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué mais alors là.... jamais je ne me serais attendu à ça. Je n'avais pas vraiment lu le résumé avant d'ouvrir le roman, je savais juste le strict nécessaire et là, franchement, l'auteur a dépassé toutes mes espérances. Franchement, c'était juste wahou.... tout monte crescendo et j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture. Il m'a juste manqué un tout petit truc pour que ce roman devienne un gros coup de coeur.

La mise en place est vraiment intéressante, elle nous permet de découvrir Darrow, son caractère, son mode de vie et ce qui motivera par la suite son désir de vengeance. On y découvre le fonctionnement du système de couleurs et ce que cela implique pour Darrow et les autres Rouges. La mise en place m'a paru un petit peu longue mais vraiment nécessaire et très riche en informations utiles pour la suite du récit. En fait, le début du roman est comme une mise en bouche qui nous promet quelque chose d'encore meilleur ensuite, on sent directement que le récit possède un potentiel énorme qui ne nous sera dévoilé que plus tard au fil des pages. Personnellement, cette mise en place un peu longue de l'univers et des personnages ne m'a pas dérangée, je dirais même qu'elle a été bénéfique puisqu'elle m'a permis de bien me plonger dans l'univers, de m'imprégner de l'atmosphère qui règne dans le roman ainsi que de découvrir les tenants et les aboutissants de l'intrigue installée par Pierce Brown.

le gros point fort de ce premier tome réside dans l'univers imaginé par l'auteur. Riche et complexe mais aussi et surtout dur et froid, il ne laissera personne indifférent. Entre la cruauté du monde Rouge que nous découvrons au tout début du roman et celle, beaucoup plus insidieuse, sournoise, dans laquelle on se retrouve plongés avec Darrow par la suite, nous sommes servis. Nous découvrons petit à petit un univers angoissant, comme un énorme piège tendu tout autour de Darrow, un monde où les apparences et les us et coutumes comptent énormément, mais aussi un monde très violent dans lequel la lutte pour la survie, la lutte pour le pouvoir, pour être reconnu comme étant le meilleur est sans merci. Ça peut paraître très paradoxal, mais j'ai vraiment adoré cet univers, et surtout la façon dont l'auteur l'amène, l'enrichit petit à petit. J'ai beaucoup aimé me plonger complètement dans cette lecture forte et riche, dans cet univers sans chichis avec lequel l'auteur ne prend pas de gants. Il nous offre un univers vraiment percutant qui a fait mouche avec moi. Autre point également très intéressant, c'est la profondeur que possède cet univers, qui est vraiment extra. Au fil du roman, Pierce Brown sait nous en faire découvrir de multiples facettes et j'ai le sentiment qu'il nous en reste encore énormément à découvrir; l'auteur n'a pas dit son dernier mot et il devrait encore nous régaler avec la suite de cette trilogie.

En plus d'avoir une imagination surprenante et vraiment magnifique, Pierce Brown sait très bien manier les mots, pour nous faire ressentir exactement ce que ressent Darrow, pour nous plonger dans un univers à l'atmosphère sombre et angoissante, ou encore pour décrire des paysages ou des scènes de combats épiques. Sa plume est très descriptive mais reste vraiment très fluide et cela contribue aussi beaucoup à la facilité avec laquelle il nous embarque dans son récit. Sa façon de mettre en place son récit et son intrigue est parfaite et il en est de même avec sa façon de développer son univers, progressivement, en nous livrant des éléments de réponses incomplets qui ne peuvent véritablement que nous donner envie de lire et lire toujours plus vite pour découvrir de nouvelles choses. Pierce Brown sait ménager son suspense et il est maître dans l'art de créer un univers majestueux et une atmosphère obsédante. J'ai été complètement envoûtée par sa façon d'écrire, les pages défilaient à une vitesse folle et j'ai complètement adoré le travail qu'il a fourni dans sa globalité: univers, personnages, intrigue, et j'en passe, tout est maîtrisé au détail près pour un résultat juste parfait.

le récit peut se découper en deux parties bien distinctes et pas du tout proportionnelles: l'avant l'Institut et le pendant l'Institut. Chacune sert un but différent dans l'intrigue mais elles possèdent toutes les deux des qualités similaires. le rythme du récit est très bien maîtrisé tout au long du récit. Jamais il ne s'essouffle et je ne me suis ennuyée à aucun moment. L'auteur sait quand il doit nous offrir quelque chose à nous mettre sous la dent, un retournement de situation palpitant ou une révélation scotchante. Tout est vraiment parfaitement calibré pour nous rendre de plus en plus accro au récit qui se déroule sous nos yeux et ça a parfaitement fonctionné avec moi, j'ai trouvé cette lecture de plus en plus addictive au fil des pages.
La première partie sert vraiment plus de mise en place, d'approfondissement de l'univers et d'amorce de l'intrigue. On y découvre énormément de choses et, tout comme notre personnage principal, nous en restons bouche bée. Nous découvrons de nouveaux lieux et de nouveaux personnages, de nouvelles façons de penser et une nouvelle manière de vivre. J'ai adoré toute cette partie découverte qui est vraiment bien décrite, autant au niveau des personnages que des lieux, j'aurai aimé en découvrir encore plus mais je pense que cela se fera sûrement dans le deuxième tome. L'auteur a donc su garder un atout non négligeable dans sa manche qui nous réserve certainement encore beaucoup de choses passionnantes à découvrir à ce niveau-là.
La transition entre les deux parties se fait vraiment très facilement et avec la fluidité caractéristique à tout le récit. On y découvre les personnages que nous allons suivre pendant tout le reste du récit et les choses sérieuses commencent.

Malgré le nombre assez élevé de personnages, Pierce Brown fragmente avec habileté leurs apparitions pour que l'on ne s'y perde pas. Tous les personnages sont très bien approfondis et possèdent un caractère qui leur est propre. L'auteur prend le temps de s'attarder sur chacun, sa personnalité, ses multiples facettes et ce qui pourrait nous amener à nous méfier d'eux par exemple à travers leurs actions. Étant donné le caractère très stratégique du jeu, développer tous les aspects de la personnalité des différents personnages était essentiel et l'auteur l'a très bien maîtrisé, laissant de nombreuses parts d'ombre sur la plupart d'entre eux qui alimentent encore plus l'intrigue. En bref, voici encore un point que l'auteur a su maîtrisé à la perfection ou presque, je regretterai juste le manque de chaleur humaine inhérente l'atmosphère du récit et au poids qui pèse sur les épaules de Darrow.
Darrow, notre personnage principal est vraiment très attachant. Dès les premiers chapitres, on ne peut que compatir à son sort, ainsi qu'à celui de tous les Rouges. Ensuite, on est séduit par son amour pour Eo, son courage, sa force. Il a un caractère de battant et malgré ses faiblesses il fait tout pour ceux qu'il aime et pour ce qu'il estime être juste. J'ai adoré ce personnage, suivre ses découvertes à chaque étape et le soutenir dans ses choix et ses actions fut un réel plaisir. Il porte vraiment à merveille tout le récit, c'est un personnage fort et profond que l'on ne peut qu'aimer. J'ai déjà hâte de le retrouver et comme tout au long de ce premier tome, j'ai vraiment peur pour lui, pour sa vie mais aussi pour son coeur.
Au niveau des personnages secondaires, il y a ceux qui ont su toucher mon petit coeur, qui m'ont attendrie et il y a ceux qui m'ont énervée, horripilée à chaque apparition ou encore qui m'ont laissée complètement de marbre. Parmi les premiers, il y a bien sûr Eo, fragile et adorable que l'on a envie de protéger. J'ai adoré ressentir tout l'amour que Darrow lui porte à chaque fois qu'il pense à elle ou qu'il l'évoque. (J'ai très peur qu'il apprenne quel est le second cadeau qu'elle avait pour lui, je pense avoir deviné et j'ai déjà de la peine pour lui, son petit coeur va être brisé en mille morceaux si j'ai raison.) C'est un personnage très important pour le récit que l'on aime très rapidement et qui contribue aussi à nous rapprocher de Darrow, à découvrir une facette plus douce de sa personnalité et ça ne peut être que positif. J'ai aussi beaucoup aimé Mustang, Roque et Pax, pour des raisons bien différentes mais ils ont su apporter un vent de fraîcheur et énormément d'émotions à cette lecture. Cassius et Sevro sont intéressants mais m'ont moins séduite. Enfin parmi ceux que j'ai eu envie d'étriper dès le départ il y a bien sûr les organisateurs de ce jeu ainsi que le Chacal.

La seconde partie du récit est très différente de la première puisqu'elle concerne toute la période pendant laquelle Darrow est à l'Institut. Celle-ci est beaucoup plus riche en tensions en tous genres et en interrogations mais aussi en action pure et dure. L'auteur nous y offre beaucoup de scènes de batailles très bien décrites et très prenantes dans un décor qui pousse les personnages à mettre en avant tous leurs talents de stratèges. La tension augmente au fil des pages, les retournements de situation sont très nombreux et fond froid dans le dos mais surtout le tout est mené d'une main de maître par Pierce Brown. L'avancée dans l'intrigue ne se fait pas trop rapidement et rien n'est prévisible. L'auteur en fait vraiment voir de toutes les couleurs à nos personnages et j'ai adoré ça, cette incertitude permanente concernant le sort des différents personnages, l'angoisse, les révélations parfaitement calibrées. de plus, le tout se déroule avec fluidité, sans accro et avec beaucoup de profondeur, ce qui est très appréciable. Résultat, j'ai été complètement transportée par tout le récit, par l'enjeu, par les personnages et par l'intrigue totalement addictive. Jusqu'à la fin, l'auteur sait ménager son suspense pour nous offrir un roman vraiment aboutit et extrêmement bien pensé.

Cette fin, mais cette fin! Pierce Brown joue avec nos nerfs. Il nous offre un récit ultra riche en questionnements, et ce, jusqu'aux derniers instants, et là paf, c'est fini. On aura eu droit à tout, des morts, des combats magistraux, de la stratégie dans tous les sens, des amis sur lesquels on peut ou pas compter et juste au moment où on obtient LA grande réponse à l'interrogation de ce tome, et beaucoup d'autres questions en prime, c'est déjà le point final. Vous l'aurez compris, Pierce Brown nous laisse avec un cliffhanger à peine supportable et une envie magistrale de se jeter littéralement sur le deuxième tome de la trilogie à sa sortie.

Les +: Tout (à part le petit -)
Les -: un léger manque d'humanité et de chaleur humaine

Red Rising est un excellent roman possédant tous les atouts nécessaires à l'élaboration d'une très bonne trilogie dystopique, sans tomber dans le piège des défauts qui accompagnent généralement les premiers tomes. Avec son univers extrêmement riche et complexe, très bien réfléchi et porté par une plume qui fait des merveilles avec les mots qu'elle couche sur le papier, Red Rising m'a totalement séduite. de plus, son récit mené par une intrigue forte et évoluant, s'approfondissant énormément, au fil des pages, ainsi que les très nombreux rebondissements et questionnements gravitant autour de celle-ci sont des atouts non négligeables. Les personnages et les relations qu'ils entretiennent entre eux sont vraiment très intéressants et enrichissent encore plus une intrigue déjà riche en questionnements divers. J'ai adoré l'univers froid et dur et l'atmosphère sombre et légèrement oppressante, je me suis énormément attachée à Darrow et aux autres personnages à travers des épreuves qu'ils subissent et j'ai été complètement subjuguée par le récit dans son ensemble et l'imagination de l'auteur. La fin est un énorme cliffhanger qui ne peut que me donner envie de sauter sur la suite dès sa sortie. Je suis passée à un petit rien du coup de coeur alors bien sûr, je vous recommande chaudement ce premier tome d'une trilogie qui s'annonce magistrale.
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Amateur de science-fiction mais peu habitué au genre Young Adult (saga Harry Potter, principalement), j'ai lu ce livre sur les conseils d'un ami lecteur anglophone qui l'avait qualifié de véritable « page turner ». Trois jours m'auront suffit à en venir à bout, consacrant par la même la qualification retenue par mon ami. Il est indéniable que l'auteur a un certain talent pour emporter le lecteur dans la quête effrénée de son héros-narrateur. Pour autant, je n'ai pas vraiment aimé ce roman, pour plusieurs raisons :

Avant tout, c'est précisément cette question du rythme qui m'a dérouté. Non pas qu'il file à toute allure, mais il semble surtout se dérouler sur le même rythme tout du long. Les actions s'enchaînent les unes après les autres au sein de phrases de même longueur (courtes), donnant l'impression que tout est au même niveau. Cet effet de style aide sûrement à souligner la simplicité du héros narrateur et son inclinaison pour l'action (ce qui le rapproche dans mon esprit de Gulliver Foyle, le héros de Terminus les étoiles) mais ici cela nuit selon moi à la dramaturgie. Il n'y a pas de mise en tension des moments clé, les (nombreuses) révélations sont bazardées entre la poire et le fromage. J'ai lu ce livre avec une voix intérieure terne et monotone.
Me reste une curieuse impression que l'auteur a voulu désencombrer son oeuvre de tout ce qui aurait pu ralentir l'action : épaisseur des personnages, ellipses narratives, descriptions détaillées, transitions,… Certes, durant l'épreuve de survie, l'auteur énumère inlassablement les couleurs et petits noms des forces en présence, assurant une vision d'ensemble de l'action. Mais si elle permet de comprendre, cette litanie interminable (il y a beaucoup, beaucoup de personnages) empêche la magie d'opérer chez moi. le récit manque de force suggestive, et tombe un peu à plat. Trop macro, trop en surface.
Pour finir sur le style, j'ai trouvé particulièrement dommage que l'auteur introduise une notion de niveau de langage (midLang et hautLang, de mémoire) sans parvenir à le faire ressortir dans les dialogues. Heureusement, ou pas, le narrateur vient ensuite appuyer les dialogues en pensée, précisant le registre employé à l'occasion.

Et c'est d'ailleurs mon deuxième gros reproche : tout m'a semblé trop appuyé dans ce roman. On se fait marteler les choses avec la force de l'évidence. Les puissants sont Ors, les travailleurs du sexe sont Roses ; les guerriers sont chez Mars, les BG chez Apollon ; etc. Plus précisément :
Trop appuyée la société corrompue. L'auteur s'attaque à la lourde tâche de décrire les mécanismes à l'oeuvre dans une société autocratique stratifiée à l'extrême, couverte d'un vernis de méritocratie, et multiplie les clins d'oeil au risque de verser dans la caricature. Si on revient à la dramaturgie, et sans trop spoiler : combien de révélations tournent en fait autour d'un n-ème acte de népotisme ? Sur cette question de l'ordre social dans une société interstellaire, j'avais par exemple trouvé la réflexion moins bavarde et plus subtile dans L'Homme des jeux de Ian M. Banks
Trop appuyée également la leçon de leadership que prend notre héros dans la 2e partie du livre, digne selon moi d'un mauvais cours de management 101 dans une Business School (il faut s'intéresser à ses équipes, ne pas user de la force brute,… tous les poncifs y passent)
Il faudrait sûrement garder une certaine indulgence ici compte tenu du genre Young Adult, et peut-être que je suis juste hermétique à certaines règles du genre (bien que j'arrive toujours à prendre du plaisir à lire et relire du shônen, mais c'est peut-être plus facile en images ?). En tout cas, Harry Potter m'avait semblé éviter cet écueil.

Enfin, le troisième problème selon moi est une impression de réchauffé, comme si l'auteur était allé piocher des idées à succès à droite à gauche : l'école des sorciers avec ses 4 maisons dans Harry Potter, le peplum du futur avec les dieux qui jouent à la guerre par héros interposés dopés aux gadgets technologiques comme dans Ilium de Dan Simmons, la némésis du mécanicien transfiguré Gulliver Foyle revenu d'entre les morts pour tout péter, l'épreuve de sélection qui bascule dans le combat sordide sauce shônen comme dans Battle Royal, Naruto ou Hunter x Hunter. Cette question est évidemment délicate, la littérature et l'art en général n'étant au fond qu'emprunts et recompositions. C'est probablement aussi parce que je n'ai pas été sensible au style de l'auteur que je lui reproche ces emprunts très appuyés (là encore). Je suis sûrement passé à côté de ce qui en fait une oeuvre originale.

Malgré tous ces griefs, j'ai apprécié la noirceur de certaines scènes (comme chez George R. R. Martin, les erreurs se payent cash), et quelques idées, comme par exemple le fait que les règles de la simulation ne soient pas explicites (comme dans HxH, il faut user d'une intelligence particulière pour saisir les intentions cachées des organisateurs).

Ce roman à grande vitesse ne m'a donc finalement pas vraiment laissé le temps d'apprécier le voyage. Trop monotone ; à travers des contrées trop familières également. Avec, il faut le reconnaître, ce mérite (involontaire) de pouvoir vite zapper quand une idée ne nous plaît pas tellement les scènes se succèdent. Jusqu'à en pardonner facilement les nombreuses incohérences, facilités, grosse ficelles… Peut-être que c'est aussi ça un « page turner », un type de livre qui doit se consommer vite tout simplement. Et qui éveillera peut-être une faim particulière de temps à autre, un peu comme on peut avoir une faim de mac do. Pas exclu que j'ouvre le tome 2 quand même un jour.
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700 ans dans le futur, les humains ont colonisé Mars et une bonne partie du système solaire. La société est divisée en castes strictes et la hiérarchie semble immuable: les Ors au sommet et les Rouges tout en bas pour faire la sale besogne. Pourtant, des profondeurs de Mars, un jeune homme va se dresser et tenter de renverser l'ordre en place.

Pierce Brown nous a mitonné une recette qui a déjà bien fonctionné dans le Meilleur des Mondes ou dans Hunger Games. Elle tient ses promesses ici aussi: l'univers de Red Rising est intéressant et bien construit. Les nombreuses références à la civilisation et à la mythologie romaine ajoutent une touche originale au récit.

Je ressors toutefois très mitigée de cette lecture. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages et les scènes de bataille m'ont semblées longuettes. Ce qui a le plus coincé, c'est qu'on se traite allègrement de fillette et que les persos féminins fasse de la figuration. Et si notre héros remet en cause les
inégalités sociales, il semble plutôt satisfait des rôles genrés de sa société.

Au terme de mon écoute, je comprends que ce roman puisse plaire mais il n'était clairement pas pour moi. La version audio est agréable à écouter malgré quelques voix que j'ai trouvées moins réussies comme Pax ou Nyla.
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L'histoire est riche, bien développée et je dois dire qu'elle ne manque pas de rebondissements.

Et pourtant, ce n'était pas gagné. Il est un peu long à démarrer.

Il est surtout assez complexe, par le nombre de personnages et de castes auxquels ils appartiennent.

Il y a les ors, les rouges etc .. mais dans chaque castes il y a encore de nombreuses familles et de nombreux groupes.

C'est ce côté qui aurait pu me perdre si je n'avais pas été immédiatement lié au personnage principal, Darrow.

Je l'ai adoré!

Une fois passé le cap du prologue "prolongé" (avis vraiment subjectif), cette introduction qui explique le contexte, suivi de la mise en marche du plan j'ai vraiment ressenti ce que l'auteur voulait nous transmettre :

La hargne du prochain combat. La hargne de la future rébellion.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome, même s'il m'a énormément fait penser à Hunger Games par bien des côtés. encore plus que n'importe quelle autre dystopie. Ce côté jeux et les Proctors (les gagnants des anciens jeux qui deviennent des mentors) renforcent vraiment ce sentiment.

Cependant je vais sauter sur le second tome.

On est entraîné dans un rythme effréné de batailles et de mise en place du pouvoir qui nous conduisent à tourner avidement les pages.

Un premier tome très réussit, que je ne peux que conseiller si vous aimez les dystopies young adult.


Lien : http://plusieursvies.eklablo..
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