Héraclès, tome 3 : L'apothéose du demi-dieu (BD)

BANDE DESSINÉE FANTASY / MYTHOLOGIE.
Un tome 3 à l'image de la trilogie : c'est correctement fait, mais aucune potentialité n'est exploitée donc on aboutit à un récit assez prosaïque alors que nous sommes en face d'un mythe universel qui a fasciné toute l'humanité... Que c'est triste ! Mais qu'attendre d'autre d'un nanti comme Luc Ferry qui incarne tellement bien la vieille bourgeoisie...
Lien : http://www.portesdumultivers..

L'apothéose du demi-dieu met un terme à cette adaptation en trois volumes de la geste d'Héraclès proposée par la collection La sagesse des mythes. de nombreuses petites surprises sont au rendez-vous qui atténuent quelque peu la baisse de régime du tome précédent.

Dans la première planche nous découvrons un Héraclès quelque peu différent qui harangue la foule et revient sur son dernier fait d'arme : son voyage aux Enfers afin de mener à bien, la dernière grande tâche qui lui incombe. Ce retour en arrière en annonce un autre : la nouvelle quête qu'il devra mener pour conquérir sa bien-aimée.

La première partie est ici très différente de la seconde qui nous emmène, doucement mais surement vers la fin de la vie terrestre du demi-dieu. le scénario privilégiera ici les failles, les remords, bref les sentiments humais du héros face à un comportement qu'il ne parvient pas à maîtriser. Ce choix entraîne des sacrifices (de nombreux épisodes moins connus sont ainsi passés sous silence) et des ellipses mais qui gardent leur cohérence. La frustration qui reste démontre que les auteurs ont donc bien mené leur propos.

Le trait est agréable et contribue à nous faire passer un très bon moment. de facture classique, le dessinateur prend le temps d'assurer la continuité avec le volume précédent (pour lequel il était déjà aux manettes). Il n'y a ici ni effusion de sang, si séquences trop osées. le seul bémol reste le trait des personnages féminins, bien trop virils.

La première de couverture, oeuvre d'un autre dessinateur est assez représentative de l'oeuvre (fait assez rare dans la série pour être noté favorablement). le résumé laissé en préambule est une attention d'autant plus délicate qu'utile.

Luc Ferry nous laisse avec un propos qui oscille entre paraphrase, longues citations d'auteurs antiques et explications assez tortueuses, bref du Luc Ferry peu inspiré mais compréhensible. Les illustrations du cahier scientifique sont essentiellement des tableaux de l'époque moderne et apparaissent en décalage avec ce qui précède.

L'apothéose du demi-dieu est donc un album de bonne facture, classique. Une bonne idée pour rassembler petits et grands.

Troisième tome des aventures d'Héraclès, l'album termine ses travaux, dont le fameux passage en enfer jusqu'à son mariage avec Déjanire, sa mort puis son immortalisation au sein de l'Olympe. Pas grand chose de plus à ajouter, je pense que les aventures d'Héraclès méritaient bien trois albums. Au moins tout son parcours y est.

Au bout de nombreuses années Héraclès arrive enfin au dernier de ses douze travaux : ramener Cerbère des enfers. Mais peut-il vraiment se sentir libre?
Ce troisième et dernier tome nous livre donc les deux derniers travaux : les pommes des Hesperides et Cerbère. Puis les années qui suivirent mais qui ne furent ni paisibles ni vraiment libres puisque Héraclès restera victime de son état de demi-dieu. Et enfin sa fin tragique et son arrivée sur l'Olympe.
Encore une fois les événements s'enchaînent sans véritable passion ni approfondissement. On ne dépasse le but d'une simple vulgarisation globale de la mythologie grecque. C'est vraiment dommage sur ce plan là.
Le dossier de fin comme à son habitude ne sert strictement à rien à part résumer le contenu de l'album...
Le dessin est un peu impersonnel mais globalement sympathique. La couverture quant à elle est vraiment chouette.

Troisième tome qui vient clôre le cycle consacré à Héraclès. le dessin est de très bonne qualité et l'histoire fidèle à ce que nous ont légué les historiens et mythographes antiques. Dans ce tome sont exposés peut être les plus difficiles des travaux : la descente aux enfers et la mort du héros ainsi que son apothéose. Héraclès reste poursuivi par son destin et se force pas toujours maîtrisée. Il meurt finalement d'amour...
Le livret en fin de volume une fois de plus n'apporte rien puisqu'il ne fait que paraphraser la BD.