Plein gris

A la bibliothèque, j'ai emprunté Plein gris de Marion Brunet.
Lorsque Élise et Victor découvrent le corps de Clarence, noyé près de la coque de leur voilier, Emma comprend que leur croisière a définitivement viré au cauchemar.
Avec la disparition de son leader charismatique, ce sont tous les secrets de la bande qui remontent à la surface, les rancoeurs et les lâchetés qui régissent toujours un groupe.
Et quand une tempête terrifiante s'annonce, les émotions et les angoisses se cristallisent dans une atmosphère implacable...
Plein gris est un roman pour adolescents assez angoissant car il se déroule en partie sur un voilier, en pleine tempête.
Emma, Elise, Victor, Sam et Clarence, cinq amis, partent pour une virée d'une semaine sur un voilier.
Ce qui est au départ un séjour idyllique tourne mal, au retour, quand Clarence est retrouvé mort.
Pour couronner le tout, une terrible tempête surgit. Avec elle, les non-dits remontent à la surface ainsi que les rancoeurs et les émotions en tout genre.
Ils sont partis à cinq, combien vont revenir ? La question se pose de plus en plus, au fur et à mesure que les pages se tournent.
Emma nous relate toute cette histoire avec beaucoup de lucidité. On découvre les différentes facettes des personnages peu à peu. Tout est bien dosé et J'ai aimé ma lecture.
J'ai vraiment frissonné avec eux. Même si je ne connais pas grand chose à la voile je n'ai pas été perdue.
Par contre, je connais bien les tempêtes (quand on vit au bord de la mer, elles sont monnaie courante) et certains passages sont très réalistes.
Plein gris est un bon roman pour ados.. et adultes.
Ma note : quatre étoiles.

Clarence, Emma, Sam, Elise et Victor sont inséparables. le 1 er est le leader incontesté de la bande d'amis, les autres boivent ses paroles sans discuter sauf Victor : arrivé un peu plus tard dans la bande, il a parfois un avis différent de celui de Clarence, qui, en retour, lui lance des piques.
Victor, contrairement aux quatre autres, n'est pas un navigateur aguerri, ce qui ne l'empêche pas de suivre ses camarades qui veulent traverser la Manche jusqu'en Irlande.

Le voyage va virer au cauchemar lorsque le corps de Clarence est découvert noyé près du voilier. C'est un drame, d'autant qu'une tempête historique s'annonce et que les 4 rescapés ne pourront pas rentrer au port à temps.
A partir de ce postulat, Marion Brunet va construire 1 chapitre sur 2 en forme de flashback dont le but est de comprendre la mort de Clarence qui n'est a priori pas accidentelle. La psychologie du personnage est d'ailleurs intéressante, tout comme avoir choisi un narrateur interne (Emma). Tout au long du livre, les secrets et rancoeurs des uns et des autres vont refaire surface jusqu'au dénouement. Il y a un côté catastrophe moyennement crédible et j'ai été gênée par le vocabulaire marin que je ne connais pas, des notes de bas de page ou un dessin de bateau avec légendes auraient été les bienvenues. Mais le livre se lit bien malgré cela. A recommander aux ados qui aiment la mer, l'amitié et le suspens.

Je retourne avec ce roman en littérature jeunesse un peu en traînant les pieds, je l'avoue. Et au final, je termine le livre sur une très bonne impression de lecture. Facile à lire malgré les alternances passé/présent, une écriture fluide et envoûtante qui donne à la voix d'Emma, la narratrice unique de cette histoire les pleins pouvoirs sur le rythme du récit et l'envoûtement du lecteur. Nous devenons son confident. Et nous l'écoutons nous chuchoter son amour pour Clarence, son ami de toujours avec qui elle partage sa passion pour la voile et la mer. Elle partage avec nous leurs fous-rires et nous invite dans ce cercle d'amis très fermé où seul, Clarence peut adouber les heureux nouveaux élus. Elle esquisse les liens qui les relient : elle et Clarence mais aussi Sam, Elise et Victor. Elle raconte la joie et l'euphorie enivrante de la navigation sur le Céladon, ce projet fou de rejoindre les cotes irlandaises, cette confiance merveilleusement dans le jour qui se lève quand on a juste 16 ans. Puis, la voix s'éraille comme la belle amitié s'enraye. le bateau prend l'eau – au sens propre comme figuré avec les nuages noirs et menaçants qui s'amoncellent sur l'horizon. Clarence est mort. Il est repêché par les autres au premier chapitre. Il faudra attendre qu'Emma est tout dit pour comprendre et juger. C'est cette construction du récit, intelligemment menée et maîtrisée qui donne toute la force à cette histoire. Un livre d'atmosphère qui nous emporte et nous ballotte au grès des vagues. Un livre à proposer à de grands collégiens qui devraient être séduits par ce huis clos criminel où les quatre suspects se retrouvent acculés en pleine tempête à fonds de cale.

Huis clos en pleine mer.

Ils sont cinq, plus tout à fait ados, pas encore adultes. Un groupe soudé, fusionnel, à un âge où on se sent invincible et puissant tant qu'on vit au sein de la bande, cocon protecteur qui permet d'affronter le monde sans peur.
Forts de cette amitié et de leurs certitudes, les voilà partis pour une semaine de navigation vers l'Irlande, leurs premières vacances loin du regard des adultes.

Sauf que…dès la première ligne, on apprend que le leader du groupe vient de se noyer, et qu'une terrible tempête est sur le point de les rattraper.
Et quand le gros temps se lève, les premières tensions se font sentir et il faut gérer les premiers conflits et les rancoeurs latentes qui ressurgissent.
Ce roman est classé en jeunesse par Babelio mais clairement, on est plutôt sur de la littérature pour adolescent voire même young adult.

Il s'agit d'une lecture sympathique, à la fois thriller et roman d'apprentissage qui marque le passage, parfois difficile entre l'enfance et l'âge adulte.
L'atmosphère pesante de ce huis clos est bien rendue et j'ai aimé les flash-backs progressifs qui viennent petit à petit éclairer les circonstances de ce naufrage annoncé. La fin n'est pas tout à fait inattendue, mais le tout reste suffisamment prenant pour que je passe outre.

Un nouveau coup de coeur pour ce polar marin écrit par Marion Brunet. Un huit-clos en pleine mer qui happe dès les premières lignes. Un groupe d'ados composé de Clarence, Élise Victor et Emma la narratrice, âgés de presque 18 ans ont autorisation de voguer sur un voilier des bords de la Bretagne jusqu'a l'Irlande. Des les premières pages le drame se joue avec la disparition de Clarence et le lecteur découvre ainsi les fils tendus du huit-clos qui se jouent à travers la relation amoureuse d'Emma et de Clarence, des relations de famille, et des liens inter-générationnels qui se jouent à adolescence. Un régal de lecture avec les ingrédients du thriller pour passionnés du genre.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Le récit commence sur un bateau, quand l'équipage composé de quatre lycéens doit repêcher le cadavre d'un des leurs tombé à la mer.
La mort est-elle accidentelle ou bien l'un des quatre ados a-t-il quelque chose à se reprocher ? Et si c'est un secret, résistera-t-il au huis clos de la navigation ? Mais une tempête se lève et vient droit sur eux, ne leur laissant guère le temps de réfléchir. Leur force et leur cohésion vont être mises à rude épreuve par les éléments, et si l'un flanche, c'est toute la survie du groupe qui est menacée.
Le roman alterne les chapitres au présent, dans la tempête contre laquelle lutte l'équipage, et ceux au passé qui reviennent sur la genèse de leur amitié, l'école de voile, les premières amours dans le groupe, mais aussi les premiers conflits causés par la personnalité de Clarence, dont le charisme semble surtout cacher une arrogance sans fin et dont le cadavre gît désormais sur le pont. La lecture est plaisante et prenante tant l'issue reste incertaine, que ce soit pour le bateau dans la tempête, comme pour l'explication de la chute de Clarence.

Sans foi ni loi, son western, m'avait convaincue, Plein Gris ne fait que confirmer le talent de l'auteure. Un huis-clos à ciel ouvert et dont la scène du théâtre n'est autre que la mer ! J'ai trouvé ce roman doté de réalisme et donnant un effet de tsunami. 200 pages qui emportent et qui assénent tantôt de la douceur plus tard de la violence. Un vrai ressac qui m'a bien séduite avec des personnages jeunes, passionnés et aux caractères trempés. Plein Gris peut se lire sans s'arrêter tellement Marion Brunet nous délivre de courts chapitres..Un véritable page-turner.

Un groupe d'amis composé de 5 adolescents (Elise, Victor, Clarence, Emma et Sam) décide de partir en mer sur un voilier familial. Tout se passait pour le mieux, jusqu'au moment où le corps de Clarence est retrouvé sans vie, flottant près du voilier. Accident ou meurtre ? Et pour ne rien arranger une tempête se dirige droit sur eux. En plus d'élucider la "noyade" de Clarence, les 4 adolescents devront lutter pour leur propre survie.
Un très bon huit clos qui alterne moments présents et passés, ce qui nous permet d'en découvrir plus sur la personnalité et les relations entre les adolescents. Sous cette amitié, en apparence "parfaite" se cache en réalité des non-dits et des souffrances.

Deuxième livre de Marion Brunet que je lis, et je confirme tout le bien que je pense de cette autrice.
Avec Plein gris, bienvenue en plein milieu de l'océan et d'une tempête force 10, montant à 12 au large. Ca c'est pour le décor, côté ambiance ce n'est guère mieux.
Euphoriques de partir en vacances entre potes sur un beau voilier, Emma, Sam, Elise, Clarence et Victor vont vivre un véritable cauchemar. D'abord, c'est la perte de l'un des leurs, puis c'est la survie dans l'océan.
Un drame annoncé dès les toutes premières pages, des retours en arrière explicatifs réguliers, des non-dits, des rancoeurs, des relations toxiques, une tension qui s'installe et monte crescendo et vous avez là, l'ensemble des ingrédients d'un roman percutant !
C'est court, addictif, très bien écrit. Bref, une REUSSITE.

Un navire dans la tourmente. le ciel s'obscurcit, le vent se déchaîne, une houle en montagnes russes se déversent, des creux de 3 à 4 mètres mettent en péril le voilier. Pourtant tout était parfait, nos cinq amis ambitionnaient de rejoindre l'Irlande. Ce voyage devait les mettre en forme avant le baccalauréat… Alors voilà, j'ai eu du mal à y croire et donc beaucoup de mal à être touchée. J'ai eu le sentiment de lire un nouveau tome du club des 5 -que j'aimais pourtant beaucoup- dont les membres, devenus grands ados, mettaient en scène leurs envies d'autonomie et leurs histoires de coeur ; tout cela sonnant faux. Je me suis ennuyée… le style de l'auteur, relâché, ne m'a pas plu : dialogues entre adolescents obligent ? Par contre j'ai apprécié, contrairement à certains babeliotes, d'y trouver un champ lexical riche sur la navigation en voilier, ce qui m'a permis de me remémorer le temps des leçons de voile et des régates de mon enfance et de mon adolescence.