Vanda

Abandon p 75 sur 236.
Une déception et un avis discordant par rapport aux autres critiques, avec ce roman qui semblait assez séduisant quant à son sujet, une mère qui déploie toute son intelligence et son instinct de louve pour protéger son fils...sauf que...j'ai été gênée par le style très agressif et violent de la narration et je n'ai pas été touchée par les personnages, Vanda en tête, que je n'ai pas trouvée attachante, qui passe sa soirée à s'alcooliser à la vodka alors que son fils reste seul dans leur cabanon et qui prétend par la suite aimer et protéger son enfant, trop invraisemblable pour moi, de même que la rencontre, par hasard, le même soir, avec le père, sept ans après leur rupture...Tout m'a semblé exagéré ou caricatural dans ce début de roman et je n'ai pas pu continuer, ce livre m'est tombé des mains.

Je remercie Babelio Masse critique privilégiée et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman qui ne me convient pas mais qui a déjà conquis son lectorat.

Il m'arrive d'éprouver des difficultés pour expliquer les raisons qui font que je n'ai pas su apprécier un livre mais pas cette fois. Je sais parfaitement pourquoi Vanda a été un rendez-vous manqué, et cela tient à peu de chose : un mauvais timing.

Vanda de Marion Brunet a été l'un des trois titres en compétition pour le Prix des lecteurs 2021 au mois d'août. Or ce roman n'a rien d'une lecture estivale. Vanda sent la grisaille, le froid, la pluie, le désoeuvrement, la colère, les désillusions, la rage, les lamentations. Rien de ce qui me fait envie précisément à ce moment de l'année. Impossible de vivre cette lecture autrement qu'en décalage et pour tout dire, j'ai tourné chaque page avec peine, n'en pouvant plus de toute cette noirceur quand je ne rêvais que d'horizon et d'eaux turquoises. Peut-être que si j'avais pris connaissance de la vie pourrie de Vanda et de son fils au mois de novembre, j'aurais éprouvé plus d'empathie pour cette mère paumée, cette louve qui n'a pas trouvé à mes yeux de circonstances atténuantes. Non Vanda ne m'a pas émue ni attendrie, bien au contraire. Je n'ai pas compris que l'on puisse aimer aussi mal son enfant au point de faire passer son amour avant les intérêts de l'être aimé. Non je n'ai pas éprouvé de révolte salutaire pour cette mère en souffrance et en difficultés.

Or, sans empathie pour le personnage, impossible d'apprécier ce roman mais voilà en ce moment je suis saturée de cette littérature sans espoirs ni horizons. Quand je veux du noir, j'aime le trouver dans un thriller voire exceptionnellement dans un polar, deux genres qui sont finalement plutôt ludiques. Mais la littérature contemporaine qui ne fait que ressasser ce qu'il y a de plus sombre dans notre société, je l'avoue sans peine, je n'en peux plus.

Donc non Vanda n'a pas été ma meilleure lecture de l'année et en d'autres circonstances je ne serais pas allée jusqu'au bout. Et je regrette d'ailleurs de ne pas avoir écourté mon calvaire car la fin est à l'image du reste et ça ne cadre toujours pas avec l'humeur du moment.

Et vous, vous sentez aussi qu'il y a une saison pour les livres ?
Lien : https://www.lettres-et-carac..

Flop avec l'été circulaire
Reflop avec vanda

Je ne me suis attachée à personne lol.
Lu en 1 journée
Un peu fourtou
Dommage le résumé me tentait bien
Déception de l'annee
cette auteure a des romans en young adult, à voir...
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56eme
Vanda
Marie BRUNET
225 pages

Pas le premier livre que je lis de Marion Brunet, et toujours le même ressenti : c'est vraiment pas pour moi.

Une ambiance assez lourde, oppressante, voire poisseuse, qui prend le pas sur l'histoire qui reste assez limitée. Pourtant, le thème est plutôt fort : une mère célibataire un peu paumée, le père qui revient et qui veut récupérer son enfant.

Et pourtant, aucune émotion n'en dégage. Je ne me suis attachée à aucun personnage, je n'ai pas senti ce sentiment de détresse, juste de l'ennui, avec un style d'écriture auquel j'ai vraiment du mal à adhérer.

Quant à la fin, elle est plutôt prévisible, mais efficace, je dois bien le reconnaître, idéale pour foutre un coup au moral.

Ayant particulièrement apprécié, "l'été circulaire", le roman précédent de Marion Brunet, de par son style et son histoire c'est avec envie que je me suis lancé dans "Vanda" son nouveau roman.
Pas de doute, ce qui fait le style de l'auteur, est toujours là, une écriture alerte, brute de décoffrage et rentre-dedans et qui nous laisse guère le temps de souffler.
L'histoire a aussi ce petit côté poisseux et rural. Vanda, mère célibataire à l'amour fusionnel, vit d'un emploi de femme de ménage et prend soin de rester légèrement en marge de la société. Mais le retour du père biologique bouleverse son quotidien et l'oblige à entrevoir d'autres possibilités.
Jusque là, le terrain est connu et apprécié, c'est au niveau des personnages que le bât commence à blesser, pour ma part.
Impossible d'éprouver de l'empathie pour cette mère d'un égoïsme absolu, écorchée vive et qui est dans l'excès permanent, (alcool, relations intimes, colère) bref le portrait d'une écorchée vive, et j'avoue avoir toujours eu du mal avec ce type de personnage, où quoi que les autres fassent, ça n'ira jamais. On les aide c'est de la condescendance et pour se donner bonne conscience, on les ignore c'est par égoïsme capitaliste et peur de l'étranger.
Le père peut être touchant par sa brusque envie de connaître son enfant et son désir de lui offrir un avenir, mais il manque de charisme, toujours un peu perdu, jamais le mot qui va (avec ce type de mère, ce n'est pas non plus évident...)
Deuxième chose qui m'a fait tiquer, c'est à la mi parcours, lorsque le roman part également dans un genre de dénonciation politique, féministe avec un manque criant de finesse (sans parler du sempiternel cliché sur les relations Paris/province) .
Un peu comme si, l'auteur avait voulu faire passer certaines de ses opinions via Vanda et son quotidien, c'est louable, mais le tout fait bâclé, un peu foutraque et sans réel lien avec le développement initial de l'histoire et sans que cela n'apporte quelque chose à l'intrigue.
Bref, grosse déception que ce livre,
le final, prévisible m'a fait m'étonner qu'aucun des protagonistes n'y aient pensé tellement il ne semblait pas y avoir d'autre issue possible et ne sauve donc pas cette lecture.
Cela dit, appréciant toujours la plume de Marion Brunet, ça ne m'empêchera pas de me plonger dans son prochain roman.

Vanda de Marion Brunet
Vanda est une paumée des temps modernes, une écorchée par la vie. Vanda c'est la construction d'un fait divers. Une vie de bohème, dans un cabanon face à la mer, avec un petit Noé, enfant-bouée de 6 ans auquel elle n'a pas laissé au géniteur l'opportunité de le connaître.
Vanda et ses rêves de Beaux Arts et sa réalité de femme de ménage, ses soirées arrosées, ses nuits de sexe et son amour ultra fusionnel avec ce petit bout d'homme. Un équilibre précaire qui vole en eclats lorsque la vie remet ce géniteur en présence de son enfant.
Vanda est-elle louve ou hyenne?
La detestons-nous où lui trouvons-nous des excuses? Des circonstances atténuantes?
Un ensemble de ressentis contradictoires m'ont accompagnée dans cette lecture. Une écriture au couteau rend l'ensemble assez tranchant, violent, dérangeant parfois.
Cependant chaque livre a son lecteur, et je suis sure que celui-ci saura trouver le sien.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman mais je dois avouer que Marion Brunet à su parfaitement nous plonger dans la vie de Vanda et de son fils pour nous faire partager les émotions de ses personnages. Ce livre nous montre qu'il n'y a pas besoin d'en faire des tonnes pour tenir un lecteur du début à la fin