AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 125 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
De Brussolo, je n'ai lu que deux oeuvres, et, sans m'avoir laissées un souvenir impérissable, j'en garde de très bonnes impressions, notamment une imagination fertile et un style bien à lui .
Avec Hurlemort, l'auteur nous plonge dans un hameau éponyme, perdu au fin fond d'une forêt dans la France du XIVe siècle. Et croyez moi, ce dernier porte bien son nom.
Cerné par des bois habités par d'obscurs dieux païens et de féroces meutes de loups, rythmé par les superstitions et autres bigoteries de toutes sortes, le village respire la joie de vivre, vous imaginez bien.
Les habitants, tous plus mauvais et haïssables les uns que les autres, vivent ici dans la pauvreté et l'isolement. L'une d'entre eux, Céline, est née avec des marques étranges sur les paumes, ce qui condamne irrémédiablement, selon les croyances des villageois, la "marquée" à une mise au ban et une vie d'interdits.
C'est dans cette bonne ambiance que nous allons suivre la jeune fille et tenter de démêler les secrets entourant Hurlemort.

Avec une plume vieillotte mais de rigueur, l'auteur parvient à nous tenir en haleine malgré un rythme posé et une histoire un brin décousue. Mêlant superstitions, religion et une pincée d'aventure, l'intrigue tarde à prendre forme sans que l'on souffre de longueurs. Les personnages sont très intéressants, bien que détestables pour la plupart, et s'accordent parfaitement avec le décor, parvenant même à nous arracher quelques sourires avec l'aide de l'auteur. On arrive également, contre toute attente, à s'attacher à quelques uns.

Un livre qui ne paye pas de mine, visiblement plus édité, mais qui nous immerge dans une prenante ambiance médiévale pré-apocalyptique, au sens biblique du terme. On s'attend à tout moment, au détour d'un chapitre, à voir les sept anges débarquer avec leur trompettes.
Une très bonne surprise en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          470
Hurlemort, rien que le titre est une invitation à la lecture du roman. C'est aussi un petit village du XIVème siècle niché dans une clairière ceinte d'une forêt où semblent survivre les anciens dieux, d'avant le christianisme omniprésent. Malgré la présence d'un prêtre, assez bienveillant d'ailleurs, superstitions et relents païens continuent de se mêler aux préceptes chrétiens. Ainsi, l'héroïne du livre, la jeune Céline est "marquée'' de la malédiction de Trembleterre: ses paumes portent la marque d'une crevasse, signe qui la condamne à la virginité sous peine qu'une faille engloutisse tout le village. Malgré cela, la vie s'écoule plutôt benoîtement, au rythme des saisons. Une ombre au tableau pourtant: la disparition voici plusieurs années du baron Gilles, seigneur du village, au cours d'une chasse dont il n'est jamais rentré.

Tout étant relatif, cette ombre n'est rien à côté de l'arrivée de l'inquisiteur Jôme le Noir, moine ascétique et fanatique zélateur  du christianisme. Il impose dès lors un règne de terreur dans les vies et les consciences, traquant le diable comme d'autres les souris. C'en est trop pour Céline, elle décide d'affronter les dangers multiples de la forêt afin de retrouver le comte et mettre un terme à la dictature du moine.

Serge Brussolo est un auteur touche à tout dont le nom figure aussi bien sur des romans historiques - avec une petite préférence pour l'époque médiévale - que de science-fiction, d'horreur, policiers ou d'aventures jeunesse. Il révèle ici une fois de plus ses talents de conteur. Il rend très bien les différentes atmosphères qui évoluent au gré des chapitres. Son héroïne Céline est très attachante par sa personnalité, son courage et sa ténacité. le Moyen Âge rural de l'auteur continue d'osciller entre diverses croyances, rendant la forêt particulièrement inquiétante et dangereuse. Après tout, nombre de villageois ne dépassent guère la ligne des premiers arbres, les bois profonds représentant la finitude de leur monde. Même en entendant parler de grandes villes au-delà de la marée sylvestre, celles-ci semblent tout droit sorties de légendes. Ainsi, pénétrer volontairement dans la forêt, avec les loups affamés, les brigands et la crainte des anciens dieux qui s'y seraient réfugiés, relèvent d'une grande (folle) témérité. Qui plus est pour une jeune fille.

J'ai lu Hurlemort avec beaucoup de plaisir, appréciant beaucoup les romans historiques en général et la période médiévale en particulier (les inquisiteurs, beaucoup moins...). Quand en plus le récit est bien raconté, bien rythmé, que demander de plus?
Commenter  J’apprécie          300
Il arrivait dans la région
L'inquisiteur
C'était un homme passionné
L'inquisiteur
Il voulait sauver l'Humanité
Pauvres pêcheurs
De l'éternelle damnation
Alors attention

Il voulait sauver ces pauvres croquants de Hurlemort, village coupé du monde encerclé par une forêt peuplée de loups, où se sont réfugiés les dieux proscrits, les anciens dieux et le Petit Peuple persécutés par la Sainte Eglise aux heures les plus sombres du christianisme. Il voulait mettre fin à leurs superstitions païennes, lui le moine squelette « sans chairs », « sans entrailles », l'exorciste dont aucune sorcière pouvait entendre battre le coeur. Il voulait brider l'imagination débordante de ces ignorants, stimulée par les ballades de Lorel, le vieux troubadour qui a perdu toute sa superbe, la peste de l'ennui, les mythes et légendes des anciennes religions. Lui-même qui fait preuve d'une déroutante imagination en matière de persécutions et châtiments, exécutés par sa femme de main, la sage-femme des enfers vêtue de cuir rouge, qui n'a rien à envier aux mord-siths de Terry Goodkind. Il s'appelle Jöme, mais pourrait se nommer Bernard Gui, à mettre au supplice ce benêt de Salvatore, euh Fornicotin (il a été difficile de se défaire de l'image du visage de Ron Perlman dans certaines scènes). Il ne se laissera pas séduire par Céline, la « marquée », fanatique, sa cruauté sans borne, grandissante au fil des pages, vous déconcerte, avant de vous écarteler, pour vous laisser le goût des cendres des suppliciés dans la bouche, sur laquelle finit par se dessiner un sourire… Hurlemort reste un roman de Serge Brussolo.
« Ces récits, qui souvent s'achevaient par des souffrances et de tortures, excitaient sa verve poétique et le rendaient intarissable. » Hurlemort, un roman noir qui porte son titre à merveille. Serge Brussolo nous met au supplice d'une verve remarquable sans toutefois d'une grande poésie. Ce roman médiéval ne nous plonge pas, malgré les références à la mythologie ou à la Faërie, dans un univers onirique, mais dans cette réalité dure et âpre de l'époque moyenâgeuse et de la chasse aux sorcières. Celle de Céline, un personnage féminin - car « Pourquoi une femme n'aurait-elle pas mené une quête comme les hommes ? Pourquoi dans les récits des troubadours devaient-elles toujours se contenter d'attendre accoudée aux créneaux, l'oeil fixé sur la ligne d'horizon, pleurnichant sur le sort du beau paladin qu'elles avaient vu partir, boulonné dans son armure ? – comme Serge Brussolo sait mettre en scène dans leur plus héroïque simplicité. Hurlemort n'est pas un roman fantastique ou de fantasy, ou épique, chevaleresque. Il est un conte de l'intarissable Serge Brussolo se déroulant dans une des périodes sombres de l'Histoire où l'ignorance exacerbe l'imagination.
Une Cool Frénésie.
Commenter  J’apprécie          245
Née dans le petit village d'Hurlemort perdu au fond des bois et isolé de toute civilisation, Céline est une « marquée ». Au creux de ses paumes, elle porte la trace de la crevasse de Trembleterre, une trace qui la condamne à l'exclusion et à une éternelle virginité car, comme chacun le sait, si par malheur une « marquée » avait l'impudence d'ouvrir ses cuisses à un jeune homme, la crevasse s'ouvrirait et engloutirait le village dans les gouffres infernaux. Hélas pour les bonnes gens d'Hurlemort, Céline n'a rien d'une petit vierge candide et pudibonde ; elle aime à se promener dans les bois profonds qui bordent le village, à chasser d'imaginaires lutins et à fouiner parmi les statues de dieux antiques à moitié enfouies dans l'herbe des collines, vestiges d'une puissance païenne mais toujours vivace selon les gens du coin.

Dans sa tête folle, tournent mille idées fantasques et dangereuses : Céline rêve de traverser la forêt, de découvrir le monde extérieur, de vivre d'exaltantes aventures comme les preux chevaliers des contes de fée… Elle rêve surtout de retrouver le baron Gilles d'Hurlemort, le seigneur de la région disparu sans laisser la moindre trace alors qu'il était parti chasser le sanglier, deux ans plus tôt. Une disparition qui a fini par exciter l'intérêt de l'Eglise et provoque l'apparition du terrible inquisiteur Jôme le Noir, bien décidé à chasser l'hérésie des coeurs des habitants du village, dût-il pour cela brûler chaque chaumière et écorcher chaque homme, femme et enfant au fer rouge. Afin de sauver ses voisins qui l'accablent pourtant de leur haine et de leur terreur depuis son plus jeune âge, Céline va quitter le village à la recherche du jeune baron, entamant ainsi une quête périlleuse digne des plus grandes chansons de geste qui la mènera au plus noir des bois, là où pullulent les loups affamés et où résident les mystérieux dieux lépreux.

Je n'avais jamais lu de roman de Serge Brussolo auparavant et ne m'y serais probablement pas risquée de sitôt sans les conseils enthousiastes d'une autre membre du site qui se reconnaîtra sûrement au passage. Bien que n'étant pas particulièrement adepte du monde médiéval, je reconnais volontiers que cette première lecture a été tout fait sympathique. Si l'histoire elle-même n'est pas la plus originale qui soit, Serge Brussolo est en revanche un créateur d'ambiance sacrément efficace : crasseuse, poétique, sombre et torturée à la fois, sa vision du Moyen-âge s'avère aussi séduisante que prenante, à défaut d'être très réaliste. Les magnifiques descriptions sauvages, la beauté du style et la richesse de l'imagination de l'auteur excusent sans peine le côté un peu monofacial des personnages et la légère prévisibilité de l'intrigue. J'ai été surtout charmée par la façon très habile dont le romancier revisitait le monde de la superstition médiévale, mettant alternativement en lumière ses aspects les plus horrifiques et les plus merveilleux. le tout donne un beau conte ténébreux qui donne envie de découvrir le reste de l'oeuvre de Brussolo.
Commenter  J’apprécie          241
"Menue, nerveuse avec la taille souple", lettrée (grâce à un ermite protecteur qui lui a appris à lire)Céline, la "marquée" est "mal-aimée" car elle porte au creux de ses paumes une ligne de vie tourmentée qui ressemble à la "crevasse de Trembleterre".
Céline, la maudite, possède peut-être "les mains du diable" d'après les habitants de Hurlemort, ce village retiré de tout, nimbé de superstitions (comme celle de la garder vierge sous peine de mort) mais elle a la combativité d'un Saint Georges terrassant le dragon puisqu'elle ira chercher dans une léproserie le beau baron Gilles disparu pour délivrer les siens du fanatisme destructeur de Jôme le noir, "un exorciste, un justicier de Dieu" démoniaque.
Comme dans le château des sortilèges, L'armure de vengeance ou Pèlerins des ténèbres, nous retrouvons l'ambiance moyenâgeuse angoissante chère (dans certains cas, car Brussolo manie le suspense à tous les temps) à Serge Brussolo. Mais pas de magie, ni de pouvoirs ici, juste le bien et le mal qui s'affrontent et la description de cette terrible époque liée à l'inquisition où les dénonciations allaient bon train, où les jeûnes frôlaient la famine et où les buchers purificateurs brulaient en continu.
Bien que préférant du moins sanglant, j'ai apprécié l'amour naissant impossible (entre le beau baron lépreux, chevalier dans l'âme et cette vierge obstinée en révolte) qui sort de l'ordinaire et démontre l'imagination hors normes de l'inventif Serge Brussolo, maître incontesté des thrillers psychologiques dont le chien de minuit a été primé.
Commenter  J’apprécie          190
Je n'ai pas réellement apprécié cette lecture.
Non que ce soit un mauvais livre. Au contraire, il est très bon. Trop bon dans son genre. Très bien écrit, poétique dans l'horreur, avec des personnages forts, charismatiques.

Seulement, il est trop glauque, trop sombre. Ce n'était pas le bon moment pour le lire, je sais pas trop ce qui m'a pris de le sortir de ma PAL.

Enfin voilà, mon avis est biaisé parce que j'ai pas envie de lire du glauque en ce moment.
Donc je ne vais pas m'étaler plus longtemps.
Commenter  J’apprécie          170
Dans ce livre, Serge Brussolo nous relate l'histoire d'un petit village retiré de toute civilisation, vivant en autarcie complète durant la période médiévale.
Période où les croyances des classes populaires sont souvent teintées de superstitions...
Période où les statues des saints sont souvent remplacés par celles des dieux païens...
Période où 95% de la population est analphabète...
C'est l'époque de l'expansionnisme catholique; l'église, dans son désir de vouloir évangéliser les territoires païens, se lance dans de véritables pèlerinages armés( croisades) et combat incessamment sur le territoire européen contre les hérésies.
C'est, dans cette atmosphère d'intolérance et de fanatisme religieux, que Serge Brussolo nous développe l'histoire de ce roman.
Je me suis plongé avec passion dans cette ambiance historique, où l'extrémisme religieux est décrit dans toute sa splendeur.
Commenter  J’apprécie          170
A une époque des plus troubles et obscures du Moyen-âge, Hurlemort est coupé du monde par une forêt mystérieuse où les anciens Dieux se cachent et guettent les habitants du village. Hurlemort, c'est aussi un château sans seigneur, occupé par quelques domestiques et soldats, dont les pierres se délitent, froid et mangé par la végétation. Hurlemort, c'est aussi le nom des seigneurs et une dynastie où les femmes meurent jeune et les hommes se replient dans la rudesse, le mutisme, en complète symbiose avec la nature et tout particulièrement les loups.
Mais Hurlemort, c'est avant tout une jeune fille, Céline, que tout le monde appelle la Marquée, en raison d'une ligne de vie zébrant étrangement ses paumes. Paria au sein de sa communauté, sa virginité est le rempart contre l'apocalypse. Haïe de tous, la vie de Cécile ne tient qu'à la peur qu'elle suscite depuis sa naissance mais chacun souhaite de manière plutôt explicite qu'elle disparaisse au plus vite !
L'éditeur propose en quatrième de couverture :
Hurlemort est le minuscule village perdu au milieu des bois où, d'après la légende, se sont retranchés les dieux anciens chassés de leurs fiefs par l'expansion du christianisme. Depuis qu'ils habitent cette forêt épaisse, peuplée de loups et de lutins, on fait bien des efforts pour s'habituer à ces curieux voisins, et la vie n'est pas toujours facile en ce début du XIVe siècle. L'ombre du mystère plane sur Hurlemort. Qu'est devenu le seigneur des lieux, le baron Gilles, qui a disparu un beau matin au cours d'une partie de chasse ? Son absence inexplicable provoque la venue du terrible Jôme le Noir, moine fou, exorciste hanté par le diable...
Vous l'avez bien compris : on se retrouve dans un livre de genre, traitant du moyen-âge et à la limite du fantasy. le personnage de Cécile n'est pas celui qui m'a en fait le plus intéressé car il m'a semblé être quasi-caricatural : jeune fille orpheline que tout le monde hait, elle est combattive et ne se laisse pas faire, loin s'en faut ! Ses seuls amis sont des parias qui, sous des abords rugueux, se révèlent plus ouverts et humains que la communauté villageoise. Parmi ces parias, on rencontre un ermite ou un chevalier lépreux mais pas un paysan. Dans le caractère et les actes de cette marquée, nulle bassesse ou peur ne parviennent à la faire plier. Même quand le destin pourrait faire fondre ce caractère d'airain, le sort se joue de tout et de nombreux rebondissements lui permettent de rester toujours aussi blanche et pure. Une vraie héroïne d'une chanson de geste dont seule l'effronterie exclut sa potentielle sanctification dans la Légende Dorée de Voragine ! J'aurais souhaiter que Brussolo en fasse un peu baver à cette Céline qui parfois me tapait un peu sur les nerfs dans ses envolées de pureté et d'idéal … En fait, mon réel intérêt s'est plutôt porté sur la description de la forêt qui changeait au gré des pérégrinations de Céline, ni vraiment hostile sans être protectrice. C'est une entité à part dont même les anciens Dieux sont tributaires qui influe insidieusement sur l'humeur des protagonistes et dérobe au regard les dangers. La forêt est un monde de suggestion qui sied parfaitement au style de Brussolo.
En conclusion, Hurlemort est un roman plaisant au style soigné et idéal au récit moyenâgeux teinté de fantasy. Par contre, le contenu est un peu en deçà de la forme : les personnages m'ont semblé trop monolithiques et manquant de profondeur comme Céline la marquée. Un roman très agréable qui se lit vite mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          152
J'aime beaucoup les livres de Serge Brussolo qui abordent toujours des thèmes et des époques très différents.

Hurlemort n'est pas mon préféré de cet auteur, mais il m'a fait passer un bon moment de lecture.

Nous sommes au moyen-âge, période pendant laquelle les villageois ont beaucoup de croyances et du coup n'hésitent pas à se montrer barbares.

Il y a dans cet ouvrage quelques scènes assez gore, mais l'histoire se tient bien et on a envie de connaître le dénouement de cette histoire.

Disons que ce ne sera pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire mais je suis malgré tout contente d'avoir retrouver cet auteur dont je trouve on ne parle pas assez.
Commenter  J’apprécie          140
Un très bon livre qui se lirait comme un roman , si les faits décrits et les personnages mis en scènes n'étaient nés au temps de l'inquisition, des sordides croyances en la sorcellerie et superstitions de tous ordres. Evidemment, le village de Hurlemort n'a vraisemblablement jamais existé, Céline, la "marquée" non plus et probablement pas le fameux baron disparu, le moine sanguinaire, ni ce pauvre Fornicotin, pauvre d'esprit... mais la folie des hommes qui brandissent leur religion pour semer la terreur a-t-elle vraiment disparu? Quand même, nous ne sommes plus au XIVème siècle!!!!
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (346) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *}