Les emmurés

Parce qu'elle a raté une interview à cause de relations chaotiques, Jeanne, journaliste d'une trentaine d'années, est envoyé par son rédacteur en chef, sur une affaire qui ressemble fort à une punition. Sa mission : habiter pendant plusieurs semaines, l'immeuble Malestrazza, dans lequel a été commis une quinzaine d'années plus tôt d'horribles meurtres. L'architecte Malestrazza avait alors emmuré ses victimes dans les murs même de la maison. Dès son arrrivée, Pierrot, le fils de la concierge, se propose de lui faire découvrir l'antre du criminel.
Légère déception à la lecture de ce thriller d'un auteur souvent récompensé pour son imagination débridée mais qui n'est malheureusement pas à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer. Peut-être ce sentiment mitigé vient-il du peu d'empathie que l'on éprouve pour le personnage féminin, ou plus simplement, du climat, davantage terrifiant et fantastique, sur lequel l'on misait ? Malgré son ambiance noire et oppressante, et le sentiment de claustrophobie qu'il dégage, l'ouvrage reste bien en-deçà de nos attentes et est loin de nous glacer les sangs !

Lecture enfin terminée. Je n'ai pris aucun plaisir avec ce roman ; pourquoi est-ce que je m'entête à finir les livres que je commence ?
Le style en soit n'est pas désagréable, et même si l'intrigue tarde à se mettre en place, ça se lit ; mais, le personnage principal, Jeanne, a gâché ma lecture.
Une femme cultivée, bel avenir, pas de soucis financier, bref tout pour être bien, ne se satisfait pas de cette vie confortable et entretient des rapports violents et dévastateurs avec des hommes peu fréquentables.
C'est suite à une faute professionnelle, dont un de ces messieurs est indirectement responsable, que Jeanne se retrouve en punition à devoir écrire un article sur un immeuble où des crimes ont été commis ; elle s'installe dans un des appartements et en immersion totale, s'imprègne de l'ambiance des murs.
Elle démontre une vraie force face à l'adversité mais face aux hommes, elle est dépourvue de volonté.
Cette image réductrice de la femme a rendu cette lecture pénible.

En 18 jours, avoir lu 166 pages sur 288... Je trouve ça très révélateur sur la qualité du roman.
Décidément, j'ai un énorme soucis avec Serge Brussolo.
J'avais déjà lu La princesse noir de cet auteur, que j'avais détesté. Non pas pour l'histoire cool mais pour les incohérences et les erreurs. À chaque page, une nouvelle incohérence/erreur, parfois les deux...
Je me suis lancée dans Les emmurés en me disant que j'allais laisser une seconde chance à cer auteur et parce-que j'avais envie de lire un livre classé dans épouvante/horreur et ayant que ça sous la main...Surtout 5 ans qu'il traînait dans ma PAL.
Bref! J'ai détesté.
L'histoire aurait pu être super intéressante mais pas venant de cet auteur.
J'ai trouvé ce livre affreusement misogyne (et dieu sait que c'est rare) et sexiste. Les réflexions que le personnage principal se fait sont des réflexions qu'un homme pense qu'on a. Et mon dieu, ça m'a dérangé et ça m'a totalement sorti du bouquin. J'ai eu beaucoup de peine avec les rares personnage féminin de ce livre.
Entre la meuf qui adore se faire frapper par ses mecs et qui en redemande (je m'attendais presque à une apologie du viol), qui fantasme sur n'importe quel homme, l'autre qui passe sa vie à faire et le ménage parce-qu'elle est bonne qu'à ça...
Vraiment, j'ai détesté.
Je passe pour une grosse feminazie avec cette critique et j'en suis consciente mais cet auteur est une horreur avec ses préjugés sur les femmes. J'avais eu le même sentiment avec La princesse noir sans réussir à mettre le doigt dessus.
Hormis cet aspect déplaisant, les scènes sont longues, inintéressantes, répétitives...
Bref, bonne chance pour les personnes qui le liront. Moi, j'ai abandonné.

l'idée originale du livre est intéressante, et le livre se lit très vite : heureusement. le récit est tellement invraisemblable que l'on n'y croit absolument pas, pas de mystère, pas de frisson, pas de suspens. Une récit tout au plus original. a ne pas prendre en référence pour cet auteur qui m'avait bien plu avec sa trilogie de l'Agence 13. Dommage : un des plus mauvais livre que j'ai lu cette année