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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un été 1927 à découvrir. Une année riche, formidable, épique. Une année folle composée de légendes et de drames, des hommes et des triomphes. Commençons par le plus grand évènement du siècle dernier ou presque puisque à l'époque l'homme n'avait pas encore marché sur la lune, mais n'avait pas non plus traversé l'Atlantique en avion. C'est de ce point de départ, et en guise de fil rouge que Lindberg va traverser l'océan pour la première fois, en solitaire qui plus est, dans un avion façonné presque de bric et de broc, sans compas, ni la voix érotique d'un GPS ou celle d'un copilote grincheux. Respect et admiration de la foule. le Spirit of St Louis a décollé de New-York pour atterrir quelques jours plus tard à l'aéroport du Bourget. Clameur de la foule, la population se déplace en masse pour découvrir ce nouvel héros et le célébrer tel un… champion du monde… Grande parade, immense émotion, les gens en pleurs et en cri.

Mais le soccer n'est pas encore implanté – et ne le sera probablement jamais dans ces terres-là. Non, là-bas, les dieux du sport, sont les joueurs de Baseball. Que de matchs épiques racontés par l'auteur, comme de souvenirs de jeunesse, bien qu'il ne soit pas assez vieux pour les connaître. Mais le sport se raconte de génération en génération et les héros tel que Lou Gehrig et surtout son coéquipier Babe Ruth révolutionnèrent ce sport avec leurs frappes dingues et des records de Home-run. Oui, tu n'y connais rien au Base-ball, tu n'as jamais vu un match de ta vie, pourtant, avec la plume de l'auteur tu ressens cette sueur dans le gant, les frissons des spectateurs manquant de s'étouffer avec leurs hot-dogs, la balle qui vrille grâce au crachat du lanceur…

La boxe aussi entame sa révolution. Avec des cogneurs, des Blancs et des Noirs. Là aussi, j'ai le droit à la description de combats épiques, des gouttes de sang blanc qui se mêle à la sueur noire, le Ku Klux Klan perd son principal responsable pour une malheureuse affaire de violence sexuelle et s'effondre dans les sondages de popularité. Même si les temps changent, le doute subsiste, des périodes sombres se profilent, amis allemands, les noirs savent où sont leur place… quoique, finalement, les temps ou les mentalités mettent un certain temps à évoluer…

Dans deux ans, il y aura la grande crise. Celle de 29, comme un précurseur à celle des subprimes. Quand je disais que le temps ne change rien à la vie, à la douleur, au désespoir. Et puis avec cette crise, il y a la chute de l'épopée de la Ford-T, toute une époque, une révolution industrielle. En fait, la richesse de ce livre ne se compte pas avec son pesant de pages, plus de 600 tout de même, ce qui en fait un livre assez lourd à porter, nettement plus lourd que le Roadbook de Lindberg dans son Spirit of St Louis… Les aspects économiques, politiques, climatiques, culturels et sportives y sont abordés. Al Capone aussi, qui remercia tant la prohibition de lui accroître un tel pouvoir sur ses concitoyens, l'avènement de la mafia. Et ma bouteille de Jack Daniel's dont la jauge arrive sur ses derniers centilitres, vivement le retour de la prohibition...

1927, une année folle.
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J'ai mis du temps à venir à bout de ce pavé (589 pages), mais c'est parce que je menais plusieurs lectures de front, et pas du tout parce que je l'ai trouvé indigeste, au contraire. L'été où tout arriva de Bill Bryson m'a intéressée à plus d'un titre. L'auteur prend l'été de 1927 comme pivot pour raconter l'Amérique des années 20 et s'offre quelque incursions jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale pour suivre une personnalité ou voir s'achever une aventure. Mais il s'est en effet passé beaucoup d'événements remarquables cette année 1927 !
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Le plus fou, le plus délirant de ces événements, celui qui va occuper l'Amérique et une bonne partie du monde occidental pendant des mois, c'est la traversée de l'Atlantique par Lindbergh. La folle aventure de ce personnage pas franchement sympathique (et sa mère, donc !) ainsi que son incroyable talent de pilote deviennent des prétextes pour raconter les balbutiements et les développements de l'aviation. On fait ainsi la connaissance de Francesco de Pinedo. En 1925, cet aviateur italien vole d'Italie en Australie en effectuant plusieurs étapes ; il devient célèbre et, en 1927, fait une tournée aux USA qui se ne tarde pas à se transformer en réunions fascistes… C'est cette même année que « L'Oiseau blanc » des Français Nungesser et Coli disparaît. Dans l'engouement Lindbergh sort sur les écrans le court-métrage d'une souris pilotant un avion, film produit par un certain Walt Disney.
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Grâce à des faits divers, des phénomènes de société ou d'importantes découvertes, Bill Bryson nous plonge dans cette folle époque, juste après la boucherie de la Première Guerre mondiale et juste avant la crise de 1929. Il rend compte du culte voué aux écrivains, du développement des magazines grand public, de la naissance des tabloïds, du succès du jazz (« une musique pathologique provoquant irritation nerveuse et excitation sexuelle » affirme le journal New York American). Il raconte un meurtre sordide et le procès qui l'a suivi parce que cette histoire a défrayé la chronique, mais aussi parce qu'elle a inspiré le roman que beaucoup d'Américains considèrent comme le premier roman noir : le Facteur sonne toujours deux fois de James McCain qui sortira en 1934. le pays subit des intempéries exceptionnellement graves, une crue catastrophique du Mississipi, des tornades, des tempêtes, etc. Une forme d'indifférence accueille la première condamnation d'un truand pour évasion fiscale que l'on doit à la brillante idée d'une femme : Mabel Willebrandt. C'est pourtant ce même chef d'accusation qui ouvrira la voie au procès et à la condamnation de Capone.
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Bill Bryson s'attarde sur le très fort sentiment antiaméricain qui se développe en Europe : « Les États-Unis réclamaient avec insistance le remboursement total, plus les intérêts, des dix milliards qu'ils avaient prêtés à leurs alliés pendant la guerre, et les Européens trouvaient ça un peu fort de café dans la mesure où tout l'argent avait servi à acheter des denrées américaines, si bien qu'en cas de remboursement l'Amérique tirerait deux fois profit du même prêt. » L'Europe peine à se remettre de la Première Guerre alors que l'Amérique prospère… La radio connaît un essor incroyable, les gratte-ciel prolifèrent, New York supplante Londres et devient la plus grande ville du monde. La prohibition bat son plein, permet de rapides et spectaculaires enrichissement, mais l'empoisonnement de l'alcool industriel sur ordre de l'État (on peut y trouver strychnine, mercure, kérosène, benzène, formaldéhyde, acide sulfurique, etc.) provoque la mort de nombreux consommateurs d'alcool : « En fait, c'est parce que la prohibition ne donnait pas d'assez bon résultats que Wheeler et ses affidés insistèrent pour que les autorités empoisonnent l'alcool industriel. D'autres adjuvants tels que le savon ou de détergents auraient suffi à lui donner mauvais goût, mais pour les purs et durs, ce n'était pas suffisant. Wheeler pensait sincèrement que les gens qui buvaient de l'alcool empoisonné n'avaient que ce qu'ils méritaient. À ses yeux, ils commettaient « un suicide délibéré ». L'auteur note avec ironie l'opportunisme de Saint-Pierre-et-Miquelon pendant cette époque. Mentionnons encore le développement des achats à crédit, les deux présidents successifs carrément bizarres, Harding et Coolidge, les trois si on ajoute Hoover, les premiers développements de la télévision et les mesquineries qui les accompagnent, l'insondable ignorance de Henry Ford, sa passion immodérée pour le soja et son antisémitisme forcené, Sacco et Vanzetti, le mémorial du mont Rushmore, le tournage du Chanteur de jazz, etc., et, parallèlement, le succès de l'eugénisme et la répercussion de ces monstrueuses idées sur l'immigration : « en 1927, on expulsait au départ d'Ellis Island plus de gens qu'on en laissait entrer ».
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Voilà, ça se lit comme un roman, ça va parfois dans tous les sens, c'est souvent très drôle, plein d'humour et d'ironie, ça touche à tout et chacun trouvera de quoi satisfaire ou attiser sa curiosité, me semble-t-il. Ma seule réserve tient à mon peu d'intérêt pour le sport en général et pour le baseball en particulier… J'avoue avoir lu ces passages en diagonale, mais je me suis complètement laissée emporter par tout le reste. Certains des autres titres de Bill Bryson sont tentants, et je vais me laisser tenter !
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L'opération Masse critique de Babelio (je les remercie de leur confiance, ancienne maintenant) portait cette fois non sur un roman mais sur le récit historique du très fin et très drôle Bill Bryson sur ces quelques mois américains de l'été 1927, L'été où tout arriva. Lindbergh, le légendaire joueur de base-ball Babe Ruth, Henry Ford, Walt Disney, les bien oubliés présidents Harding, Coolidge et Hoover, sont les protagonistes de cette saison particulière. Ou plus exactement c'est l'Amérique entière de 1927 qui revit, entre succès économiques, triomphes aériens, fin de la prohibition, inondations séculaires du Sud, ombres mafieuses, exécution de Sacco et Vanzetti, et aube du krach historique. Hollywood va commencer à parler. Des fortunes se sont faites et défaites en quelques mois. L'été 1927 est un Summer of speed tant tout s'est accéléré.

Bill Bryson est un formidable raconteur et de sa plume alerte nous apprend des tas de choses sur l'époque où les progrès techniques voisinaient avec les idées souvent peu sympathiques. Lindbergh en est bien sûr le symbole le plus connu. Mais l'histoire de ce monde est un fabuleux roman et les héros en sont parfois bien loin des preux chevaliers ou des médecins humanistes. Pour mémoire, très intéressant, les premières ébauches de ce qui deviendra la télévision. En fait une vraie guerre de brevets, de tricheries et de banqueroutes pour une invention dont on perce à peine l'avenir. La politique n'est pas en reste avec trois présidents, semble-t-il, bien peu visionnaires. Passons sur les acquaintances avec l'Organisation. Sachez seulement que dans les années vingt, à l'enterrement d'Antony d'Andrea, mafieux notoire, figuraient dans l'impressionnant cortège vingt-et-un juges, neuf avocats et le procureur général de l'Illinois.

Bill Bryson, dont j'avais lu il y a quelques années le très bon Shakespeare. Antibiographie, sait parfaitement nous tenir en haleine avec son Amérique, sur des sujets dont on ne sait la plupart du temps que l'écume. L'odyssée de Lindbergh, par exemple, fut plus impressionnante par l'hallucinante tournée dans le pays de l'aviateur, sur un tempo infernal, pressuré, bousculé, vénéré. Bien plus fatiguant que de traverser l'Atlantique sur le Spirit of St.Louis. Quoi qu'il en soit j'ai aimé ce gros bouquin (thank you Babelio) qui se lit comme un très bon roman. Et j'ai aimé aussi le fait que L Histoire est souvent faite par des gens au demeurant loin, pour certains très, très loin, d'être sympathiques. Charles Lindbergh, Henry Ford eurent les goûts politiques que l'on sait. Babe Ruth, sur le plan privé, ferait passer Harvey Weinstein pour un ascète abstinent. Al Capone fit la belle carrière bien connue, très courte cependant. Sans oublier les boxeurs sonnés et les managers véreux, et les belles années du Klan. Ainsi va l'Amérique. God bless America. Fuck America.
Et plus que tout l'humour de l'auteur accompagne cet été 1927. Les lignes consacrées au chemin de fer sont délectables. Chantre du privé le pays a possédé jusqu'à 1200 compagnies, souvent au nom ronflant. Certaines arrivaient quasiment nulle part. Croyez-moi, c'est vraiment très drôle et ça donne envie de lire par exemple Une histoire de tout, ou presque..., Une histoire du monde sans sortir de chez moi, Des cornflakes dans le porridge (Un Américain chez les Anglais). Ou sa vision des antipodes Nos voisins du dessous. Chroniques australiennes. Rien que les titres...
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Cet Été où tout arriva (il faut entendre par là « où tout arriva pour l'Amérique) que nous présente Bill Bryson, est en effet bien particulier. C'est l'été de la traversée de l'Atlantique puis de la tournée triomphante de Charles Lindbergh, du record de home-runs de Baba Ruth, de l'exécution de Sacco et Vanzetti, de l'apogée précédant la chute d'al Capone, du début des travaux du Mont Rushmore, de la révélation au public du modèle AII de la Ford Company, après l'arrêt de la production du modèle T, du combat de boxe légendaire et controversé entre Jack Dempsey et Gene Tunney, de l'annonce par le président Calvin Coolidge qu'il ne se représenterait pas aux élections de 1928 ou encore des premières projections de films parlants.
Érudit et surtout bien équipé d'un humour pince sans rire, Bill Bryson raconte donc cet été exceptionnel pour les États-Unis, alors première puissance économique mondiale loin de se douter – quoi que – qu'elle mettrait un genou à terre deux ans plus tard à peine. Avec un sens inné du récit et un indéniable talent de conteur, Bryson s'attache donc à nous faire un amusant cours d'histoire alternative, accordant autant d'attention aux grands hommes (et femmes) qu'aux Américains moyens et leur donnant vie grâce à un sens aigu de l'anecdote parlante, frappante, et surtout drôle. Il aime aussi à aller regarder un peu dans les coulisses, nous dévoilant un Lindbergh comme insensible au danger, mais aussi totalement coincé, un Henry Ford à l'antisémitisme galopant, un Calvin Coolidge que l'on qualifiera pudiquement de « rêveur » et un Babe Ruth totalement désinhibé.
Tout cela s'enchaîne sans temps morts et peut se lire autant comme un roman que comme une petite encyclopédie dans laquelle on furète avec gourmandise. Bref, un moyen de parfaire sa culture générale en s'amusant qui s'appuie par ailleurs sur une épaisse bibliographie. Sérieux, donc - dans une certaine limite, Bryson n'est tout de même pas Howard Zinn -, mais surtout éminemment drôle.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Lu cet été 2018 la relation de l été 1927 aux États Unis.
Bill Bryson est un conteur génial , j'ai adoré cet essai!
( un peu moins les passages techniques sur le base ball car je n y comprend rien)
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Ce récit est diablement bien fait. Très instructif, plaisant à lire aussi, il décrit l'année 1927 aux États-Unis en brossant en même temps plus largement le tableau des années 20 et des années 30. le fil conducteur est l'histoire de Charles Lindberg sans conteste. Elle permet à l'auteur de parler des prémices de l'aviation. Et on apprend plein de choses. J'ai par exemple été effaré d'apprendre qu' un nombre incalculable d'aviateurs en herbe y ont laissé leur peau. Pour le reste, Bill Bryson relate aussi beaucoup les exploits de joueurs de base-ball : c'est nettement moins intéressant pour nous européens et j'ai déploré quelques longueurs. Au global, j'ai passé néanmoins un bon moment et j'en conseillé la lecture.
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Avec en toile de fond la traversée de l'Atlantique par Charles Lindbergh, Bill Bryson nous entraîne dans un été de folie aux Etats-Unis. On y croise une multitude de personnages tous plus intéressants les uns que les autres (Herbert Hoover, Babe Ruth, Jack Dempsey, Al Capone, Charles Ponzi, Henry Ford....) qui ont fait de l'été 1927 un concentré de l'histoire américaine. On y apprend ainsi les subtilités du base ball ou de la boxe, l'origine de l'arnaque dite de pyramide de Ponzi, les retombées de la traversée de Lindbergh, les origines du Mont Rushmore. On y découvre aussi les faces plus sombres de bon nombre de personnages, de l'antisémitisme assumé de Ford au besoin compulsif de contrôle de Hoover.


D'une plume acérée et brillante, l'auteur nous donne à voir plus qu'une simple galerie de personnages et une collection d'anecdotes. C'est aussi un récit des années 1920 aux Etats-Unis mais aussi dans le monde qui se lit comme un roman aux multiples rebondissements. Passionnant de bout en bout.
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L'été où tout arriva de Bill Bryson
Le sous-titre est : 1927, l'Amérique en folie
Livre de chroniques à la fois historiques et de faits divers épais de 590 pages divisé en 8 parties : avant propos, prologue, mai : le gamin, juin : Babe, juillet : le président, août : les anarchistes, septembre : la fin de l'été, épilogue.
Dois-je réviser mon opinion à l'égard de la littérature américaine ? Après « l'affaire Fitzgerald » de John Grisham, voilà un ouvrage qui m'a fortement plu. le passionné d'aviation que je suis n'a pu être que séduit par les pages consacrées à ce qui fut l'innovation du début du XX° siècle. On y apprend une foultitude de détails. Notamment que la France en 1919 était le premier producteur mondial d'aéroplanes ; que la force des avions américains à partir de 1925 résidait dans la qualité de l'essence ; que le milliardaire qui promettait une forte prime au premier vol transatlantique était d'origine française : Raymond Orteig. On apprend que le premier vol de l'Atlantique nord fut réalisé par deux aviateurs, Alcock et Brown (l'un anglais l'autre anglo-américain). Les livres d'histoires n'en parlent quasiment plus par le fait qu'ils décolèrent de Terre-Neuve pour atterrir en Irlande soit une distance à peu près la moitié de la distance New-York-Paris. Quant aux journaux de l'époque, ils les citèrent à peine : leur trajet ne correspondait au trophée promis par Orteig.
Cette approche de l'histoire d'un pays à partir de faits divers n'est pas nouvelle mais Bryson l'exécute avec une maestria de conteur telle que l'on a du mal à lâcher le livre. Seules les pages consacrées au base-ball ont fini par m'ennuyer. D'une part, parce que je n'ai jamais rien compris à ce sport, d'autre part parce qu'elles font peu avancer la connaissance des Etats-Unis de l'époque.
Bryson use d'un style qui allie sens du détail amusant et commentaire ironique sans, pour autant, sacrifier au fond. Exemple : à propos d'une célèbre actrice du cinéma muet, il évoque son charme physique mais mentionne une voix qui « ressemblait à un crissement d'ongle sur un tableau noir ». Ainsi, cette artiste vit sa carrière brisée par l'avènement du cinéma parlant.
Je ferai juste quelques réserves (peut-être liées à la traduction bien que dans l'ensemble elle se révèle de qualité) : pourquoi l'usage du conditionnel dans certains passages ? Exemple page 519 à propos d'al Capone : « Quinze jours plus tard…le stade serait plein de personnes célèbres mais c'est vers lui que tous les yeux se tourneraient…Quelques mois plus tard, il aurait quitté Chicago et son empire s'écroulerait ». Pourquoi ne pas user du passé-simple, une originalité du français, qui, bien employé, donne tant de vigueur au récit ? Par ailleurs je lis kérosène pour l'essence employée pour les moteurs à piston. On utilise le kérosène pour les turbines et les réacteurs en raison de son fort pouvoir calorifique et de l'essence pour les moteurs à pistons en raison de son pouvoir explosif.


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