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sur 1997 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Wouaw. Alors c'est ça Bukowski. Non parce que je m'attendais à un truc hardcore, politiquement incorrect et bien trash, alors que j'ai trouvé des nouvelles tout en sensibilité - Il a une façon de se mettre à nu… sans complaisance mais sans en faire trop non-plus, une sorte de sincérité qu'on sent à fleur de peau, à peine désabusée.
« - Ca ne me dérangerait pas tellement de tuer un homme, mais (…) j'ai pas envie de rentrer dans cette saloperie caca d'oie qui démange la peau ; j'ai la peau très sensible.
- Je suis heureuse d'apprendre que vous avez une sensibilité quelque part.
- Moi aussi. Mais je préfèrerais que ce ne soit pas ma peau.
- Vous devriez écrire avec votre peau. »
Eh bien peut-être que finalement c'est ce qu'il fait, en nous racontant ces histoires : Celle d'une fille qui ne supporte plus qu'on ne perçoive que sa beauté physique et qui s'abime dans sa laideur à lui ; Celle d'une rencontre bien décevante avec une inconnue fantasmée…


… Ah ben non au temps pour moi, je me disais aussi ! Je vous ai fait peur, hein ? Je vous rassure, la suite est beaucoup plus conforme à sa réputation : policée, tout en nuance et en subtilité… Non pardon, je me trompe encore, partie sur ma lancée. Des contes oui, de la folie si on veut, de l'ordinaire voilà, de vrais contes pour enfants, quoi. Ok y'a beaucoup de cri, de bière, de vin et du porto à l'overdose. « On se croit au fond du trou, et on tombe encore. Et merde ». L'auteur qui peine à vivre de son oeuvre se met en scène, cherchant l'inspiration dans des excès insensés, poussant les vices jusqu'à l'absurde, jusqu'à ce qu'il n'ait plus de sens à chercher à tout ça. Ni le lecteur non-plus. Pourtant, ce dernier ne renonce pas si vite : Parce que la plume a quelque chose d'attachant, parce que ces contes portent des symboles qui feraient le bonheur d'un psy. Parce qu'un certain recul guide cette plume, en totale contradiction avec ce que l'on lit. Tantôt protecteur, victime, bourreau ; à la fois capable de raisonner, de se voir avec lucidité mais sans jugement ; et en perte totale de repères : comment en est-il arrivé là ? La femme castratrice, la femme objet, la faible femme, la femme rêvée, celle à protéger… un portrait vécu(l) par nouvelle ? « Chaque femme a sa manière de baiser. Voilà pourquoi on continue, voilà comment on est pris au piège. »


Et chaque nouvelle, aussi provocatrice soit-elle, est sa manière de se livrer ; voilà comment on se trouve pris au piège de ses maux, voilà comment il nous tient finalement en haleine - chargée, l'haleine. Comme celle de ces générations qui, après guerre, ont éprouvé leurs libertés dans les abus. On obtient des nouvelles en forme de contes, une vie entre rêve et réalité, où un auteur désabusé, pas très beau, accro aux excès et encore en recherche de son public, met en scène sa vie quotidienne (alcool, boulot, fiestas), ses emmerdes ordinaires, ses amours à la… folie. « Bukowski a peur des femmes (…) Bukowski est un grand angoissé ». Des récits courts, des faits, pensées, sensations. Des sentiments ? N'ayons pas peur des peur des mots, malgré ses airs d'obsédé qui n'en a rien à branler, ou d'alcoolique imbuvable et violent qui n'en a rien à battre, il y en a aussi : du colérique, du désespéré, du refoulé, du dégueulé. Parmi les cadavres de bière qui jonchent son appart, entre deux tournées dans les bars et des pensées enfumées ; au milieu des « bonnes femmes », ou de rixes improvisées ; dans les draps froissées de nuits fauves dérobées. « - Je suis peut-être trop vieux pour être aimé comme les autres.
- Tout ce qu'il te faut, c'est que quelqu'un te trouve ».


Le propos et la plume ne m'ont pas toujours paru d'un grand intérêt en eux-mêmes, et sa vulgarité provocatrice m'a parfois semblé utilisée comme une insulte gratuite envers certaines personnes, comme si ne pas se décrire lui-même sous son meilleur jour l'autorisait à juger les autres ; mais ils peuvent faire sens ensemble, si l'on cherche à comprendre ce personnage atypique et son parcours. Etonnamment, d'aventures en tranches de vie, sans fard, sa plume apprivoise. Mais son personnage, comme tous les extrêmes, semble souvent insupportable et im...bitable*. A vous de voir si vous voulez vous laisser intriguer, happer, froisser, énerver, toucher, intéresser, écoeurer, effrayer, amuser, enivrer, désespérer, enc**…fumer par ce tourbillon de débauche sans… queue ni tête, réservé à un public averti. Car de son point de vue : « Pour s'en sortir dans une nouvelle, il faut du cul. Beaucoup du cul, si possible. » Vous êtes prévenus. Mais, comme dit le psy de la prison où il a fait un tour, « … sous un masque impassible, cache une profonde sensibilité… » Et vous, êtes-vous fan, détracteur, curieux ?


(* et ** : désolée, j'le f'rai plus. Promis, cuvé ; gerbé.)
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Nom : Henry Charles Bukowski Junior.

Profession : aspirant poète

Qualités : lucidité ? insoumission ? talent d'écriture ? romantique (non, là je plaisante). Misanthrope ? Et puis, comme une Renault diesel, je parle sans filtre. Pas comme cet abruti d'éditeur qui a traduit le titre de mon recueil "Erections, Ejaculations, Exhibitions and General Tales of Ordinary Madness" par "Contes de la Folie Ordinaire".

Tares : beaucoup, dont alcoolique, misogyne (par défaut). Globalement se référer aux qualités.

Hobbies : l'alcool, la baise, les courses de chevaux. A part ça, j'ai la bougeotte, sans doute parce que je suis un fracassé de la vie, un de ces récifs obscurs sur lequel vient butter le ressac de la société...Sinon, Louis-Ferdinand Céline.

Ambitions ; écrire et qu'on me foute la paix. Que ça me rapporte juste de quoi oublier...

Sinon, pour l'avis de Pavlik, faudra attendre qu'il cuve...Tout le monde ne tient pas le bourbon aussi bien que moi.

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Bon, Bukowski, je connais bien sûr, de nom et surtout de réputation. Cette sale réputation qui le précède, ses excès, sa grossièreté, sa misogynie, son irrespect de tout et de tous, et …. L'alcool, surtout l'alcool ! Sous ce prétexte, tout est permis, faisable, excusable… J'ai entraperçu le personnage lors de son apparition à la fameuse émission de Bernard Pivot. Mais peut-on résumer le personnage à ça ? Parait-il qu'on adore ou qu'on déteste! Décidée à juger par moi-même de quoi il retourne, quoi de mieux que la lecture de l'un de ses livres ?... et je peux vous dire que « Buko » c'est du brut de décoffrage ! Attention les yeux (ou plutôt les oreilles)!!

Alors, je n'ai peut-être pas choisi le bon bouquin comme entrée en matière… parce que là, franchement, je cherche le « génie » et la « poésie » qui est censée transparaitre entre les lignes…. J'avoue être passée complètement à côté. Des envolées lyriques oui j'admets qu'il y en a mais je n'y trouve pas la poésie évidente d'un « Gainsbarre ». Et puis, le côté caustique oui aussi, mais cela ne m'a en aucun cas fait sourire. le côté « humoristique » du truc m'a totalement échappé.

Finalement, je me demande : un conte est-il forcément poétique ? Un conte est l'art (oui, oui) de raconter une histoire empreinte d'une force émotionnelle ou philosophique puissante. Et la force émotionnelle peut-être agressive et outrancière sans forcément être poétique. le conte est un récit, le plus souvent oral (d'où l'utilisation du style « parlé » dans son livre) sur la base d'histoires vraies, semi-réelles ou imaginaires. Dans le cas des « contes de la folie ordinaire » je les qualifierais d'histoires imaginaires autobiographiques…. Ça me fait penser à Beigbeder (toute proportions gardées) avec ses « nouvelles sous ecstasy » où pour le coup je n'y trouve aucune poésie, aucun génie. C'est là que je commence à comprendre Buko qui possède à n'en pas douter « l'étincelle » du verbe et la force du propos, même si celui-ci est ignoble.

Dans ce fatras obscène, vulgaire et décadent je n'y ai d'abord vu que provocation gratuite, surenchère de nihilisme et de cynisme. Ses nouvelles m'ont semblées répétitives en ce sens qu'elles parlent toutes de sexe, d'alcool et des diverses expressions organiques du corps humain jusqu'à la folie. Répétées jusqu'à l'obsession comme un mantra, jusqu'au dégoût et jusqu'à l'overdose.

Effectivement c'est une satire au vitriol de la société moderne traduit par un pessimisme violent et souligne le ridicule de ses contemporains et des travers humains en s'y incluant lui-même puisqu'il fait partie de cette humanité qu'il critique.

On y trouve une révolte et une liberté d'expression indéniable. Il vomit ses mots comme il vomit ses tripes. Il vous les assène en pleine gueule avec tant de désespoir et de fureur qu'on ne peut finalement qu'être touché par son discours. D'accord c'est irrévérencieux, c'est choquant, les descriptions vont loin dans la dégradation de l'être, mais au-delà du dégoût que peut inspirer les mots employés, il y effectivement un message. Forcément. Ces marginaux qu'il met en scène avec lui sont tous minables, désespérants de vacuité, écoeurant dans leurs propos et dans leurs actes mais seulement humains finalement. Ordinairement banal, quelconque, humain quoi. La misère de l'humanité, le lot de la plupart des paumés de la société, et il y en a… beaucoup. Et plus qu'on ne pense !

J'en reviens au fait que certains y ont trouvé de la poésie. Je n'en suis pas là. Mais il est certain qu'il faut voir ces assauts verbaux comme autant de carapaces et de protection de soi, même si l'autodestruction est omniprésente. Se protéger de quoi ? de ce qu'il pense être des « faiblesses » du coeur ou autre… se garder de toute empathie, se saouler (c'est le cas de la dire) de débauche pour s'y perdre et oublier sa propre existence ? Une négation de soi ? Un « négatif » photographique de lui-même ? Que cache cette misogynie patente, cet irrespect des femmes ? Pourquoi tant de haine, j'ai envie de dire….

De façon très contradictoire et loin de rejeter son écrit, il m'appelle plutôt à découvrir d'autres livres de lui, pour cerner le personnage au-delà des apparences. Car je pense que ce monsieur avait des choses à dire, même s'il le faisait de façon vulgaire et ordurière. Il crache ses phrases comme autant d'expectorations qui viendraient du fond des tripes. Une catharsis peut-être vu son enfance chaotique et un père violent.

Alors, oui, oui, finalement, je ne suis pas prête de lâcher Buko, tant que je n'aurai pas compris le pourquoi de ce style agressif. Même si je trouve ça brutal à la limite du supportable, obscène à la limite de la nausée, je chercherai le message intrinsèque qui se cache derrière. Il y en a forcément un, car enfin, ce type n'est pas qu'un simple alcoolique sans envergure même s'il en donne l'image. Un ovni littéraire très certainement.

Peut-on parler de littérature d'ailleurs? Oui sans hésiter, car c'est une façon de s'exprimer comme une autre. Une forme d'art au même titre que le rap même si cela ne séduit pas tous les publics. Rap, lui aussi choquant et subversif qui crie la misère d'une jeunesse sans espoir. Buko déverse ses mots avec violence et crie lui aussi à sa manière la misère humaine. Un style qui a marqué le temps, la littérature durablement et l'a élevé au rang de « classique ». Car enfin, s'il tel est le cas, il y a forcément une raison. Je pars donc à la recherche de cette étincelle de génie que je n'ai pas su trouver dans cet opus. A suivre…
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Deux heures passées en compagnie de ce vieux dégueulasse de Bukowski me donnent l'impression d'avoir pris une cuite carabinée et de... non je le dirai pas :-)
Vingt nouvelles de beuveries ahurissantes, de baise plutôt glauque, de poings dans la gueule et d'insultes vociférées, c'est souvent répétitif, d'une paresse assumée d'ivrogne bien décidé à ne pas voir plus loin que sa bouteille et son entrejambe, et pourtant c'est toujours envoyé avec une force plus que percutante, rendant l'ensemble assez jubilatoire.
D'autant plus qu'ici et là, dans quelques nouvelles particulièrement originales et inventives (le zoo, le ramoneur) on tutoie les anges. Ou leurs copains en enfer.
Le white trash a pris de l'ampleur depuis Bukowski, mais les élèves n'ont pas effacé le maître : c'est bien toujours lui le pire!
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Une ouvre vraiment hors classement totalement improbable et incroyable. Un savant mélange de pop culture, de sexe, de violence voire carrément de pornographie.
Il ressort de l'ensemble un récit schizoïde hallucinatoire .Un classique à lire au moins une fois dans sa vie.
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Lire Bukowski, c'est une aventure quand on y met les pieds pour la première fois. Attention, esprit prude et très sensible, passez votre chemin. Sinon, ouvrez les pages et laissez la folie ordinaire vous envahir.
Tais-toi, traînée! Tu as vidé plus de couilles qu'il y a de boules sur un sapin de Noël. le ton est donné. 21 nouvelles vont se succéder ayant toutes deux choses en commun : du sexe, du sexe, du sexe et la femme. Et ici pas de détour de forme pour parler de sexe. Pas de mots tels que pénis ou vulve ou d'image pour parler sexualité. Une bite, une couille, un doigt, c'est clair et direct. Derrière cette thématique, on découvre une société pauvre, qui coule, qui sombre, qui n'a plus de repère. L'espoir est une utopie de riche.

Charles Bukowski dit Hank est le personnage principal de ces histoires. Profitez de la vie, c'est profitez de chaque instant de plaisir : le plaisir de la chair, la drogue, la nourriture. Demain, est un autre jour et on verra à ce moment là. Bien entendu, cela ne se fait pas avec le sourire et la bonne humeur. Hargneux, mécontent, chieur, grossier, il déteste les gens. Sa haine c'est sa manière d'aimer le monde.

Les histoires malgré le désespoir ont une intensité qui m'ont touché. Surtout la nouvelle où une jeune fille se suicide, où la petite parcelle de lumière qui commençait à luire ne lui à pas permis de se battre. J'ai ri dans la découverte extraordinaire de la "machine à baiser". Un peu dangereuse quand même, surtout si vous tenez à votre service trois pièces.

Bref, des histoires qui mettent un bon coup de pied dans les couilles qui permettent de bien prendre en compte que le monde des bisounours c'est pas là. A moins que cela soit la version non officielle.

Une lecture qui à mon avis va se compléter par la découverte de ces autres romans.
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Alors oui c'est vulgaire, cru et plus arrosé d'alcool qu'une phrase de Proust ne l'est de virgules. Bukowski ne fait pas dans la finesse et si son humour cynique a quelque chose de rafraîchissant, je dois dire que je me suis quand même parfois salement ennuyée au milieu de tous ces culs, ces chattes et ces gueules de bois. Mais étrangement, le tout mis bout à bout, il en reste quelque chose de viscéralement authentique qui ne peut pas laisser indifférent. Un fond de misère crasse dans un élan de liberté intense. La pulsion de vie et la pulsion de mort flirtent dans un amas de divers fluides corporels. le désespoir et l'espoir se renvoient la balle, la beauté se meut en laideur et inversement et pour mieux tenter de masquer un désir latent d'amour et d'affection qui joue à cache cache de nouvelle en nouvelle rien de tel qu'un gros degueuli à la face du monde en guise d'au revoir. Déroutant.
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Bukowski torche ses nouvelles comme il enfile ses bières, son pinard et son whisky, avec constance mais à la va-vite. C'est très inégal, vraiment trop inégal pour moi. J'aurais mis deux étoiles sans quelques saillies qui m'ont tiré un franc sourire et quelques passages véritablement bien écrits. La plupart des nouvelles souffrent d'un manque d'imagination. Quelques exceptions cependant comme cette histoire du petit ramoneur qu'une sorcière rapetisse jusqu'à le transformer un objet sexuel ou celle du savant allemand inventeur d'une machine à baiser qui se détraque.

Post-scriptum du lendemain : je me rends compte que ce livre continue de me trotter dans la tête. J'ai probablement été sévère et injuste dans mon jugement à chaud lorsque je lui reprochais son manque d'imagination. Bukowski écrit sur la déchéance et le désespoir et l'imagination n'est peut-être pas l'arme la plus adaptée pour exprimer cela.
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Je n'avais encore rien lu de Charles Bukowski… Je savais juste qu'une aura sulfureuse entourait cet auteur, sur fond d'addiction à l'alcool et d'ivresse, de misanthropie et de désespérance.
J'ai audio-lu, grâce à NetGalley et à Audiolib, Contes de la folie ordinaire, avec la voix de Denis Lavant.

Ma découverte de ce recueil de nouvelles remonte déjà à quelques semaines : je rédige cette glose mi-octobre avec des souvenirs de fin août… Souvenirs hallucinés : est-il bien raisonnable de lire Bukowski depuis un lit d'hôpital ? Sans doute faut-il apprécier mon ressenti à l'aune de ma fatigue et de ma passivité d'alors…
Des marginaux, du sexe, de l'alcool, de la violence… Des décors louches, interlopes… Une misère morale en miroir de la pauvreté financière… le tout sans tabou ni filtres !
Il paraît que tout est vrai ou inspiré de la réalité : un certaine vision des réalités de l'Amérique profonde. le titre m'avait interpelée ; qu'est que la folie ordinaire ? Celle de tout un chacun, celle qu'on ne remarque pas, celle qui ne se soigne pas, celle dont on a honte ou que l'on cache… ?

Un langage très cru ! Je me disais parfois en écoutant : si un(e) infirmier(ère) ou un(e) aide-soignant(e) rentre dans ma chambre, qu'est-ce qu'il ou elle va imaginer en entendant certains passages, extraits du contexte général…
Plus sérieusement, je me souviens aussi d'un style direct, sans concession. Si c'est parfois gênant, c'est souvent révélateur d'une vraie misère sociale, glauque et prégnante avec de rares étincelles d'humanité.

La voix de Denis Lavant m'a donné l'impression d'un narrateur unique, omniscient, intemporel. Son appropriation des textes m'a paru honnête et sans affectation, prouesse notable quand le lecteur à voix haute se retrouve dans un tel univers déjanté, exhibitionniste où il serait facile et tentant d'en faire trop.

Je pense que je ne vais pas relire du Bukowski de sitôt… Je ne suis pas à l'aise dans une telle atmosphère surtout à forte dose. Je ne suis pas contre un texte ou deux de temps en temps, mais une vingtaine de nouvelles à la suite, même en quelques insomnies, représentait un gros effort pour moi.

#Contesdelafolieordinaire #NetGalleyFrance

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Je n'ai que modérément apprécié. Je suis loin d'être puritain , c'est juste que je trouve qu'on arrive vite au trop, phénomène de lassitude engendré par les redites. le style ne pas époustouflé mais il ne s'agit que d'une traduction, mon niveau d'anglais ne me permet pas de lire l'original.
Je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas eu envie de lire une autre oeuvre.
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