L'opinion publique doit toujours être prise comme quelque chose d'aussi insensé qu'une rivière pleine de vomi.
Ce qu'ils ne réalisent pas c'est que si j'entends pas le flot et le cliquetis des mots dans mes tripes, je suis fini, alors je vais chercher le réconfort où il se trouve (la bouteille) (la foule) jusqu'à présent.
Quelques artistes (...) arrivent à dégager du temps libre en choisissant de ne pas travailler et donc meurent de faim dans le seul espoir de gagner du Temps, mais cette situation se révèle trop souvent être un piège à double tranchant suicide ou folie.
Une bio ? Je suis fêlé, vieux et radotant, fume comme les cheminées de l'enfer, mais me sens chaque jour un peu mieux, autrement dit - le pire, mieux c'est.
Est-ce c'est la suite logique quand tu t'adonnes à la poésie ? Est-ce que tout finit par s'effondrer ? Ton boulot, ta vie, ta femme, ton pays, ton esprit, tout sauf ton amour des mots et le son qu'ils produisent quand on les sculpte, sculpte, sculpte, la sculpture... o mon dieu oui.
Si une personne est très nerveuse au point de ne même pas pouvoir finir une phrase il y a plus de chances qu'elle fasse un bon écrivain que l'inverse. Où est le problème ? Tout le monde voit les choses à l'envers.
Il y a plus de personnes maléfiques et manipulatrices dans le monde de l'Art que dans n'importe quel monde des affaires, parce que dans le monde des affaires l'ambition des gars se résume à vouloir une plus grande maison, une plus grande voiture et une putain en plus mais à priori leur carburant ne provient pas d'une petite voix intérieure tordue qui appelle à la RECONNAISSANCE DE SOI au détriment de toute notion de décence et de droiture, et ce quel qu'en soit le prix.
La création est à la fois un don et une maladie. Qui m'a parfois réveillé à 5 heures du matin, les os broyés, sans autre possibilité que fixer les murs. Et de la même façon qu'une poupée de chiffon dans une maison vide peut rendre un chien enragé, chercher l'inspiration peut t'amener à tutoyer la folie.
Tout peut arriver (...) ta femme met les voiles avec un idiot qui n'a jamais lu Kafka (...).
(...) la forme, la forme, la forme !! Autant foutre les mots en cage !
Autorisons-nous l'espace et l'erreur, l'hystérie et la peine.