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sur 961 notes
Allez viens avec moi, je t'embarque dans ma galère
Dans mon arche il y a d'la place pour tous les marmots
Avant qu'ce monde devienne un grand cimetière
Faut profiter un peu du vent qu'on a dans l'dos...
Extrait de "Morgane de toi" Renaud (1983)

Comme une Impression, Soleil, le vent.....
ça se passe sur les quais de Rouen
Victor Hugo, en OFF relit ses contemplations suite drame de Léopoldine
dans un bistrot, un pirate nous conte le secret du Jarl (prononcez yarl) ...IN
je vois pas le rapport ! mais si ! 5 contre 1 ! Mistral gagnant !
pile je gagne, face tu perds, tous perdants !
En face de trois vérités, deux marins tués,
trois axiomes, une équation, reste un à éliminer.
Polar enrobé d'une sauce aigre-douce
RDV manqués, Feux de l'Epi, céréale Killer
Il faut bien que l'herbe pousse
et que les enfants meurent
C'est pas l'homme qui prend la mer
c'est pas l'amer qui pend l'homme
et après l' amertume et fier
La mer tuméfieras ... et dans la douleur tu meur...ras

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Un marin mexicain est retrouvé mort sur les quais de Rouen, suite à un coup de poignard dans le coeur. C'est une mauvaise nouvelle pour l'inspecteur Paturel, qui, en ce mois de juillet 2008, a la garde de ses enfants et leur avait promis de voir avec eux le passage de l'Armada. Mais si un tueur parcoure les rues de la ville, la fête risque de mal tourner. D'autant que ce meurtre est très étrange : pour le légiste, aucun doute n'est permis, si le jeune "Aquilero", comme on le surnommait, est mort à 2 heures du matin, son corps n'a commencé à se décomposer que 3 heures plus tard ! Selon l'agent Stepanu, le "Cassandre" du commissariat, cette affaire s'avère d'autant plus compliquée que des tatouages ont été retrouvés sur le dos du défunt, représentant 5 animaux. L'un d'entre eux, l'aigle, a été brulé. Aigle, Aquilero, pour Stepanu, ça ressemble à s'y méprendre à un pacte de pirates !
Maline Abruzze, journaliste au Seinomarin, journal hebdomadaire, se trouve un peu par hasard sur la piste de cette enquête. Curieuse de nature comme de profession, elle n'hésite pas à tenter d'en savoir plus, quitte à payer de sa personne, notamment auprès du bel Olivier Levasseur, le directeur des relations presses pour l'Armada.

Personnellement, j'ai trouvé que Mourir sur Seine peinait à trouver sa vitesse de croisière (désolée pour la métaphore du bord de l'eau…), malgré un premier chapitre prenant ! Chaque chapitre rend compte de l'histoire avec les yeux de l'un des personnages qui évoluent lors de cet été 2008. On comprend assez vite qu'au-delà du meurtre mystérieux du marin mexicain (suivi d'autres crimes…), on va partir à la recherche du trésor des pirates ! Sauf que l'histoire pédale un peu avec les démêlés et questionnements philosophiques de la journaliste, femme de 36 ans célibataire et sans enfant, qui s'inquiète de la durée de son pouvoir de séduction. Entre les galipettes avec le bel attaché de presse et les avances repoussées du journaliste parisien plein d'ambition, l'histoire patauge dans la mare au canard, tandis que la lectrice que je suis attend avec impatience quelques détails croustillants qui auraient trait à des louis d'or, des malédictions anciennes et des naufrages dans des lieux inconnus.
J'aurais bien aimé en savoir plus sur le commissaire Paturel, fort sympathique, homme d'action et d'intelligence, qui sait s'entourer de collaborateurs compétents, avec une mention spéciale à Stepanu, "un type brillant, timide, complexé… et qui ne prenait la parole que pour vous annoncer des kilos d'emmerdements !" avec ses "Je ne voudrais pas jouer les trouble-fêtes" qui font mouche ! Même si M. Bussi le fait avec élégance, les personnages de ce livre sont, je trouve, assez stéréotypés, les bons comme les méchants, et y compris le célèbre profiler parisien, qui vient mettre un peu d'ambiance dans l'enquête.
Avec sa venue, pour mon plus grand plaisir, l'histoire et l'enquête accélèrent, voire même s'affolent dans les derniers chapitres.
Enfin, les titres des chapitres, avec leurs jeux de mots (par ex : 14 : "Miss en Seine", 37 : "Ligne de Mir", 57 : "Sans famille" etc…), n'apportent pas grand-chose et flirtent, mais ce n'est que mon humble avis, avec le presque ridicule…
Ceci dit, Mourir sur Seine est un livre agréable, même si je l'ai trouvé moins travaillé que Nymphéas noirs, moins prenant que N'oublier jamais également (en même temps, Mourir sur Seine est antérieur aux ouvrages cités). L'histoire tient la route, les mystères s'éclaircissent au profit d'autres. Avec le recul, je ne pense pas que le lecteur puisse trouver l'identité du criminel, en tout cas, ce n'était pas mon cas (ça fait partie de mes petits plaisirs de lecture de romans policiers). Malgré tout ce que j'ai pu dire précédemment, j'ai lu Mourir sur Seine avec plaisir, mais sans passion, et j'en ressors avec une envie folle de visiter Rouen, notamment l'aitre Saint-Maclou, et attend avec impatience juin 2019, date programmée de la prochaine Armada de Rouen, qui pour l'occasion fêtera ses 30 ans !

Je le fais rarement, mais j'aimerais dire quelques mots sur l'objet-livre que m'a gentiment adressé les Editions des Falaises. C'est un format de poche, mais : la couverture est en relief, l'illustration bien choisie, le papier épais (gaufré ?), l'encre utilisée ne bave pas. Bref, c'est un très bel objet, que j'ai eu plaisir à tenir dans mes mains et à manipuler. Bravo !
Enfin, un grand merci aux Editions des Falaises, pour leur envoi et le mot très sympathique rédigé par leur équipe, et à Babelio qui, grâce à ses partenariats, nous permet de réaliser de bien belles découvertes !
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Si le thème de ce roman semble passionnant de prime abord, le traitement n'est pas à la hauteur des espérances suscitées par cette nouvelle enquête de Michel Bussi. Entre romance un peu niaise et guide touristique de Rouen, même si le fil du roman est intéressant, Michel Bussi nous a habitué à beaucoup mieux.
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Chaque fois que j'ouvre un roman de Michel Bussi, j'espère y recevoir la même claque que lors de ma lecture de "Nymphéas noirs". L'exploit ne sera hélas pas réitéré avec "Mourir sur Seine" même si écrit avant mon titre préféré, on y devine déjà tout le talent et les mécanismes tortueux qui vont animer les nombreux thrillers de cet auteur à succès.

La superbe mise en scène de l'Armada de Rouen troublée par plusieurs meurtres de marins et voilà tous les rangs de la police locale sur les dents. Il ne s'agit pas d'effrayer les millions de touristes qui assistent à la parade, ni d'ailleurs de mettre leur vie en péril. Quand s'y ajoutent des histoires de pirates et de trésors dissimulés, il est difficile de bouder son plaisir devant un tel décor. Sans lui, je doute que l'intrigue ne tienne vraiment la route car il faut bien reconnaître que le scénario s'éloigne quand même de toute logique. Comment une quelconque police accepterait-elle qu'une journaliste mène l'enquête et soit toujours dans ses pattes ? Vous l'aurez compris, avec un personnage centrale du genre Bridget Jones, Michel Bussi ne mise pas tout sur le suspense, il mêle également une certaine dose d'humour, la preuve en est : le titre de chacun de ses chapitres.

Un roman à l'intrigue dense, qui se base sur des faits historiques de piraterie et qui fait revivre un spectacle réel grandiose, un plaisir pour le lecteur à condition qu'il accepte tout de même un dénouement un peu tiré par les cheveux. Un 14/20 pour cette lecture au titre une fois de plus finement trouvé.
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Je me suis délecté en lisant « Mourir sur Seine » que Michel Bussi avait publié en 2008 à l'occasion de l'Armada.

Non seulement c'est un de ses meilleurs policiers (au niveau de « Maman a tort » ou « un avion sans elle »), mais c'est aussi l'un de des meilleurs « cours ». La plume qui dans les « nymphéas noirs » nous enseignait l'impressionnisme, nous documente cette fois sur la piraterie normande et comble ainsi une lacune dans la culture contemporaine influencée par Hollywood et les auteurs anglo-saxons (Defoe, Stevenson) et amnésique sur l'apport des français à la piraterie.

Les corsaires immortalisés par Surcouf ont encore leurs traces dans nos bibliothèques, mais boucaniers, flibustiers et pirates sont tombés dans les oubliettes et plus grand monde hélas ne lit Louis Garneray ou Alexandre-Olivier Exquemelin, pourtant réédités.

L'excellente biographie de Georges Blond « Moi, Laffite, dernier roi des flibustiers », fait revivre un pirate français devenu financier américain … et sponsor de Karl Marx … bouclant ainsi une vie cohérente résumée en « la propriété c'est le vol ».

Mais la piraterie normande est oubliée et c'est le grand mérite de Michel Bussi de la faire revivre dans cette superbe enquête. Espérons que chercheurs et écrivains exploiteront ce filon et ressusciteront ces grandes figures évoquées dans ces pages…

En cette période de voeux et de prédictions je parierais que Michel BUSSI sera, en 2018, l'écrivain français le plus lu devant Guillaume MUSSO et Marc LEVY.
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Il m'avait habituée à mieux.
Non je ne dirai pas qu'il ne m'a pas plu mais je m'attendais à autre chose. Ce polar, sur fond d'Armada à Rouen, je ne vous en conterai rien car bien d'autres l'ont fait avant moi (consulter les autres critiques), m'a un peu déçue et je me pose la question: ai-je lu trop de Bussi ? Je me promets d'attendre au moins un an avant d'en lire un nouveau pour avoir un autre oeil.
Oui j'ai apprécié Maline très sympathique journaliste, un peu casse-cou et fouille m..... Par contre l'histoire de trésor c'est ce que je n'aime pas dans les livres "le fantastique".
Je ne le relirai pas.
Mais les fans de Bussi qui ne l'auraient pas encore lu, je vous invite à le faire peut-être qu'à vous, il plaira.
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Ah, Michel Bussi et ses titres/jeux de mots/paroles de chansons françaises! Allez, j'admets que celui-ci est une bonne trouvaille!
Ici, rien à voir avec le Mourir sur scène de Dalida néanmoins. Un polar assez bien ficelé qui se passe à Rouen pendant l'Armada de 2008. Un marin est retrouvé poignardé au beau milieu des quais de Rouen.
Pas mal!
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Grand merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour, une nouvelle fois encore, m'avoir donné l'occasion de découvrir un roman.
De Michel Bussi, j'avais beaucoup aimé "Nymphéas noirs" et "Comme un avion sans elle". J'avais apprécié le style et l'originalité des intrigues. J'ai retrouvé dans "Mourir sur Seine" le sens du suspens, du mystère et des fausses pistes - de celles qui mènent le lecteur sur des voies sans issue ou des culs de sac. En revanche, j'ai été moins sensible au style un peu abrupt, voire basique, sans doute lié au genre du polar : la syntaxe construite autour d'un sujet - verbe - complément permet de rendre l'action plus dynamique mais cela m'a néanmoins, dans les premières pages, empêcher de rentrer dans l'histoire.
Le roman se déroule durant l'Armada de Rouen, en 2008. Un marin, puis deux, puis trois sont assassinés. Leur point commun : des tatouages sur l'épaule représentant des animaux et un secret partagé autour d'un trésor.
Une galerie de personnages bien croqués sert cette histoire sur fond de piraterie. Leurs seuls noms invitent au voyage : Gustave Paturel , le commissaire débordé par la garde de ses enfants et qui n'a pas vraiment besoin de crimes mystérieux en plein mois de juillet ; Ovide Stepanu, la "Cassandre" du poste qui, avant tout le monde, anticipe les difficultés ; Olivier Levasseur, le très sexy attaché de presse de l'armada ; mais surtout Maline Abruzze, la journaliste locale, séduisante, vive et intrépide qui mène tambour battant l'enquête.
Disons que même si, habilement, l'auteur nous donne quelques clés dès les premières pages, il faut vraiment attendre le dénouement pour se saisir de tous les fils de l'intrigue. C'est bien mené, sans temps morts, c'est un roman policier qui répond à tous les codes du genre et qui, comme souvent avec cet auteur, nous fait découvrir une région, et, ici, une manifestation (l'Armada) que je ne connaissais pas vraiment mais aussi truffe son récit de références à la littérature (Victor Hugo), à l'histoire.
Cela m'a donné envie d'aller visiter Rouen et les bords de la Seine, d'aller voir aussi Villequier et le musée Victor Hugo. On passe donc un moment agréable tout en voyageant.
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Apres coup le coeur pour « Nymphéas noirs » mon préféré , je me suis intéressé à Michel Bussi. Si ses premiers romans me paraissent un peu en dessous. ils sont toujours bien construits. Superbe intrigue. La magie s'opère toujours avec cet auteur, est sa manière de d'écrire les lieux et les époques. On découvre côté touristique l'Armada de Rouen et l'histoire de la piraterie, Que du bonheur pour les lectrices et les lecteurs.
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Durant l'Armada 2008, un marin est retrouvé assassiné, puis un deuxième et un troisième...

Démarrent alors, en parallèle, deux enquêtes: celle du commissaire Gustave Paturel et celle de la journaliste locale Maline Abruzze qui se connaissent plutôt bien. Chacun fait son travail dans le respect de l'autre et, à la fin, ils vont même s'allier pour coincer le/les meurtrier(s).

Cette histoire est pleine de rebondissements du début à la fin et il m'a été difficile de poser ce livre car je me suis laissée embarquer dans l'histoire et j'avais très envie de connaître la suite. Un très bon Michel Bussi!!
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