N'oublier jamais

Je trouve que ce nouveau Michel Bussi est meilleur que celui que j'ai précédemment lu Un avion sans elle. J
Jamal est un personnage très intéressant que l'auteur soigne au fil des pages en dévoilant un peu de son passé (Jamal en joue aussi un peu en racontant diverses histoires pour expliquer sa prothèse), en créant un personnage qui malgré sa situation garde tout de même un certain sens de l'humour. Par ailleurs, le début du roman est très efficace. Un tas de questions se pose. Des anomalies, qui vont tarauder Jamal pendant longtemps, apparaissent. Dans ce qui semble pour lui un suicide et pour la police un meurtre, Jamal se retrouve en mauvaise position et s'enfonce toujours davantage.
J'ai vite été embarquée dans cette histoire où il est difficile de démêler le vrai du faux, dans cette histoire qui va se transformer en course poursuite pour Jamal. Il ne lui reste qu'une option : découvrir la vérité sur cette affaire. Une affaire qui est bien plus complexe qu'il n'y parait à bien des égards, puisqu'elle s'avère liée à un double meurtre commis il y a 10 ans. Bussi nous dévoile au fil du livre les détails de ces meurtres et le déroulement de l'enquête de manière habile et prompt à déstabiliser Jamal. Bussi fait fort et fait tourner la tête de notre héros jusqu'à lui faire croire l'impensable. Chaque retournement de situations a été bien amené, surprenant, et Bussi a soigné chaque détails de son histoire, ça se sent. Et je dois dire que ces lettres échangées entre membre de la gendarmerie qui apparaissent à 3-4 reprises en marge de l'intrigue principale, et dont on ne voit pas le lien avec notre enquête, trouve un éclaircissement tout à fait surprenant.
Bref, avec ce roman vous ne serez pas déçu. Un style efficace, une construction très intéressante qui se relance même quand l'on croit avoir le fin mot de l'histoire. C'est l'impression que j'ai eu notamment dans dernières pages. Vous apprécierez Jamal. Quant aux personnages secondaires, pas le temps d'éprouver de réelle sympathie pour eux, sauf pour André qui tient La Sirène en fait, mais avec eux aussi vous aurez votre lot de surprise. Il n'y en a qu'un/qu'une pour qui j'ai eu des soupçons, mais je vous laisse la surprise... Je vous mettrai bien au défi de deviner le dénouement de l'histoire avant la fin, mais, je doute que ce soit possible.
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L'histoire se passe dans la Normandie de l'auteur, entre le pays de Fécamp et le pays de Bray (nous ferons juste une incursion dans le département voisin, à Isigny-sur-Mer). Jamal, le personnage principal, a la parole dans les trois premières parties, avant de laisser le narrateur omniscient reprendre les rênes pour nous conter la fin. Jamal, coupable ou manipulé ? ou....

Il y a du rythme, des rebondissements, des intrications de faits, des points d'interrogation qui parfois tardent à trouver une réponse, emberlificotée à souhait. Tellement on a hâte de comprendre, on tourne les pages, sans se laisser distraire par le boulot ou le repas à préparer et... on reste "baba" par le dénouement ! Bref, on est alors énervés parce qu'il va falloir attendre un an au moins avant le prochain Bussi...diable d'homme !

Un très, très bon moment de lecture (cependant, pas un coup de coeur comme l'avait été Ne lâche pas ma main)
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Je tiens dans un premier temps à remercier les éditions Presses de la Cité et Babelio (opération Masse Critique spéciale Michel Bussi de mars 2014) pour m'avoir permis de lire ce roman en avant-première.

N'oublier jamais est un très bon roman à suspense dans lequel on reconnait bien la patte de Michel Bussi. le style de l'auteur est fluide, très agréable à lire, il m'a même donné envie par ses descriptions de prendre le premier train pour aller visiter la Haute-Normandie.
L'intrigue est extrêmement prenante, pleine de faux-semblants, de pièges, de trahisons et de conspirations... pour faire court, une fois l'histoire commencée on ne sait pas trop comment elle va finir tant les rebondissements s'enchaînent. le héros, Jamal Salaoui, est attachant ; étant le narrateur de l'histoire, on prend forcément fait et cause pour lui, d'autant plus qu'il nous assène assez régulièrement des "Je suis innocent" et "Tout se terminera bien, vous verrez". Malgré les preuves qui s'accumulent contre lui, malgré les doutes qu'il peut avoir (est-il devenu fou ? a-t-il oublié ce qui s'est passé il y a 10 ans ?), le lecteur continue à avoir foi en son innocence... à tord ou à raison ? Vous le découvrirez en lisant le livre !
Au milieu de toute cette perfection, je tiens cependant à signaler trois petits points que je n'ai personnellement pas trop apprécié :
•je ne comprend pas trop les réactions de Jamal à la découverte des lettres anonymes : pourquoi n'en parle-t-il pas dès le début ? ;
•j'ai n'ai pas aimé la correspondance échangée entre le gendarme et le directeur de l'IRCGN, je l'ai trouvée assez mal écrite, un peu lourde, même pour du courrier officiel ;
•j'ai été un peu déçue par l'épilogue, un peu trop "fleur bleue" à mon goût.

Sortie du roman le 7 mai 2014... courez le lire !!

Lien : http://andree-la-papivore.bl..

J'ai pu lire ce roman en avant première (il ne sortira que le 07/05) grâce au site Babelio et aux éditions des Presses de la Cité que je remercie vivement.

Le premier roman de Michel Bussi que j'avais lu (Comme un Avion sans Elle) m'avait déjà beaucoup plu par son rythme rapide, son intrigue à base de faux semblants et ses nombreux retournements de situation.

Ici, l'auteur renouvelle une construction d'histoire en flash back, en tour et détour à travers une histoire où le lecteur ne sait plus qui croire.

Le récit, rédigé à la 1ere personne et dont le narrateur n'est autre que Jamal, le héros, nous donne tout loisir de soupçonner tout le monde et de ne jamais véritablement savoir où est la vérité. En effet, le narrateur étant le principal suspect, nous dit-il toute la vérité?




Ce que j'ai adoré dans ce livre, c'est que le lecteur est plongé dans l'intrigue dès la page 10, pas de temps mort! Et déjà à ce moment, on se dit "Mais c'est quoi cette histoire de fou??" Et plus le récit avance, plus on est dérouté, mais avide de vérité tant l'écriture est simple et fluide. Les mystères s'empilent et les ennuis s'accumulent pour Jamal dont on ne sait jamais vraiment s'il est innocent ou coupable.




Certains reprocheront un manque de profondeur des personnages, mais au final seul le personnage de Jamal est important, et vous verrez pourquoi! Jamal se livre dans son récit et c'est lui que l'on connait le mieux. J'ai vraiment eu le sentiment de partager sa descente aux enfers.




Les nombreux twists de la dernière partie sont plutôt pas mal amené, même si j'avais deviné une part du mystère (la maxime de Sherlock Holmes est toujours utile, je n'en dirais pas plus). La première partie met en place l'histoire, on la dévore. Les autres parties vous entrainent ensuite dans un engrenage de lecture qu'il est difficile d'arrêter. Les chapitres s'enchainent et on veut absolument connaitre la fin. Dur d'éteindre la lumière avec un tel livre!




Merci M. Bussi pour ce roman qui n'a d'autres prétentions que de réussir à être exactement ce que j'attend d'un polar : simple, rythmé, intriguant et bien construit.
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Une rousse pas farouche qu'a la tronche d'une musaraigne, une suicidée éplorée qui s'étrangle avec une écharpe à 5000 balles, un beur unijambiste qui s'entraîne pour l'ultra-trail, sérieux lecteur, y'avait que Michel Bussi pour nous sortir une telle galerie de personnages dont je ne te présente que les plus présentables (oui, je présente des présentables, moi…).

Bienvenue à Etretat, lecteur, la ville d'Arsène Lupin, et c'est pas pour rien si c'est dans le coin que tu vas te coltiner l'affaire du siècle, celle qui va te triturer la paire de neurones qui te reste, vu que t'as déjà passé une bonne partie de ta lecture à faire des recoupements improbables qui t'en auront déjà grillé quelques-uns (de neurones, lecteur, suis un peu, s'il te plaît).

Un bon Bussi, donc, au sens strict du terme, si tu considères l'intrigue alambiquée que voilà. Car tout y est, à dose plus ou moins homéopathique (et moins que plus d'ailleurs, parce qu'il n'a pas lésiné, ce coup-ci sur les moyens, Bussi) : une révélation finale distillée à l'eau de mer (bah, on est à Etretat, en même temps), des rebondissements à tire-larigot, des personnages et des attitudes hautement improbables et un style simple mais efficace, agrémenté de quelques descriptions suffisamment poétiques pour te donner envie de te rendre sur les lieux lors de ton prochain week-end de RTT (j'ai d'ailleurs toujours pas visité les jardin de Giverny depuis ma lecture de Nymphéas Noirs, j'abuse un peu, là… ). J'allais oublier le principal : cette put*** de chanson éponyme qui te trotte désormais dans la tête depuis que t'as percé le secret de ce suicide déguisé en meurtre ou de ce meurtre déguisé en suicide, je ne sais plus trop…

Je suis vilaine, lecteur, parce que la vérité, c'est que j'ai totalement été embarquée par cette intrigue abracabrantesque, et que j'en ai un peu honte, parce que le dénouement était franchement lourd-dingue.
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Un bon Bussi qui nous entraîne avec son narrateur dans les méandres d'une mystérieuse enquête, dans une course contre la montre affolante, où l'on se demande qui délire le plus, le narrateur ou le lecteur...

L'auteur arrive vraiment à nous plonger dans le récit et à nous prendre au jeu, on décortique les indices avec Jamal, on essaie de tirer au clair qui est derrière tout cela, et comme souvent avec Bussi, on tombe à pied joint dans le panneau.

Je n'ai pas vu venir la fin, jusqu'à la dernière page l'auteur réussi à nous tenir en haleine...

Jamal Salaoui ne peut empêcher une jeune femme désespérée de se jeter d'une falaise. Très vite le suicide parait être un meurtre et Jamal est le seul à l'avoir vue sauter...ou peut-être l'a t il poussée. Qui croire?
Un roman captivant, une intrigue bien construite qui surprend jusqu'aux dernières pages.

Une intrigue très bien ficelée. Je ne me suis pas ennuyée.

Une nouvelle fois avec Michel Bussi, le premier chapitre nous raconte la fin, l'innocence de Jamal. Puis le récit de ce qui lui est arrivé se déroule, l'auteur plaçant son héros en narrateur plein d'humour, malgré une histoire glaçante, effrayante et stupéfiante. Il n'y a pas d'autres termes. La construction participe aussi à établir ces qualificatifs. En effet, chaque titre de chapitre reprend une des phrases clefs de celui d'avant. C'est percutant. Enfin, alors qu'on pense tout savoir de ce qu'il est arrivé à Jamal, une dernière pirouette de l'auteur nous plonge dans la stupeur. C'est bluffant. Je crois que je vais me mettre un peu plus au roman policier.

Vous êtes très fort M Bussi… Vous nous faites gober tout et n'importe quoi et pourtant, on vous suit. Comme on suit Jamal, sans jamais douter ou presque. On le croit, on l'accompagne, on s'attache à ce petit beur de la Courneuve. On se questionne avec lui, on cherche mais on ne trouve pas, ou juste ce que M Bussi veut bien nous laisser voir… Au moment où il le décide… Pour mieux nous perdre ensuite !
Bref, Jamal va vivre une histoire abracadabrantesque et vous tournerez les pages sans pouvoir vous arrêter…