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sur 3391 notes
Michel Bussi est passé maître dans l'art de concocter des casse-têtes livresques, ce n'est pas un scoop.

Mais je dois dire que cette fois-ci l'auteur a fait fort. On se retrouve très vite avec un amoncellement de pièces de tailles diverses, totalement impossibles à imbriquer ! A ce stade, ce n'est plus un puzzle, c'est une équation avec tellement d'inconnues qu'on commence à se dire que, soit l'auteur est devenu fou et qu'il va s'écraser en bas de la falaise, soit il se moque ouvertement de notre trogne.

Que nenni ! Bussi retombe parfaitement sur ses deux pieds (pas comme son personnage principal, unijambiste…).

On avance (en ayant l'impression de reculer), on progresse (en ayant l'impression de perdre la boule) et on s'interroge (tout en se disant qu'on a trouvé l'explication facile à toute cette affaire).

Alors clarifions deux choses :

non, à mon sens, l'auteur n'en fait pas trop et jamais (malgré nos questionnements) on a l'impression de lâcher l'affaire. Il tient la barre et le cap en bon capitaine, et on lui fait une confiance aveugle.

non, il y a peu de chance que vous trouviez le vrai fin mot de l'histoire avant le mot « fin » de l'histoire.

Bon, admettons le, l'auteur utilise quelques facilités pour atteindre le bon port (ces résultats ADN qui tombent un peu trop vite, par exemple). Mais ces petites vaguelettes n'ont que peu de chance de faire chavirer un navire aussi bien ancré dans ses certitudes.

Un style simple et direct (écriture à la première personne oblige) pour 500 pages d'une intrigue sacrément maligne et diablement intelligente.

Michel Bussi prouve qu'on peut écrire un roman grand public, à la française, sans grande violence, accessible à tous, de facture classique, sans pour autant tomber dans tous les clichés.

Aux États-Unis, ils ont Harlan Coben et consorts qui souvent recyclent indéfiniment les mêmes recettes pour se retrouver à faire des ronds dans l'eau. En France, nous avons des auteurs comme Michel Bussi qui essayent de se réinventer et de ne pas tomber dans le copié / collé de leurs oeuvres précédentes.

Pari réussi haut la main, une fois de plus !

Merci à Babelio et aux Presses de la cité pour cette lecture.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Je démarre la lecture d'un livre de la même façon que je considère les gens : en sachant que nul n'est parfait, que chacun a ses qualités et ses défauts, et que cela ne m'empêche pas de les apprécier dans leur diversité.
Il y a des livres pour réfléchir, des livres pour se distraire, des livres pour apprendre, des livres pour rire, etc. Dans la catégorie "livre qui ne va pas user mes neurones et qui va me procurer quelques heures de pure détente", le dernier polar de Michel Bussi s'est avéré très bon.
Tout aussi énigmatique que le mystère de la chambre jaune, le point de départ m'a laissée perplexe : mais comment cela est-il possible ? Alors naturellement le besoin de savoir s'est imposé.
Michel Bussi sait bien promener son lecteur, j'avoue avoir suivi son récit avec une envie croissante de découvrir le fin mot de l'histoire. Enfin, pendant la majeure partie du livre, parce que j'ai trouvé la fin un peu trop mouvementée : quelques rebondissements, oui, mais là, il y en a un peu trop. Je me suis sentie comme une crêpe à force d'avoir été tournée et retournée dans tous les sens. En tout cas, l'auteur a concocté un scénario diabolique, les pages se tournent toutes seules, pour peu que l'on accepte de se laisser embarquer.
Certains aimeront, d'autres pas, et je suis certaine que ce livre ne laissera pas indifférent. En ce qui me concerne, Michel Bussi m'a tuer (bon, ça, c'est pour le titre... il faudra m'expliquer...). Une dernière petite remarque à part ce titre pas terrible : l'écharpe Burberry, le coupe-vent K-way, et bien d'autres marques citées que je n'ai pas relevées, c'est franchement lassant. La télévision, la radio, les journaux, les murs du métro nous abreuvent déjà suffisamment de publicités : pitié, épargnez-nous, pauvres lecteurs !
En conclusion : j'ai vraiment apprécié cette lecture. L'histoire bien sûr, mais aussi le décor : j'irais bien un jour me promener du côté d'Yport.
Cerise sur le gâteau, le fait d'avoir pu lire ce livre avant sa sortie a été un petit plaisir supplémentaire, j'en remercie Babelio et les Presses de la cité.
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Commentaire Spoiler :
Comme presque tous les ouvrages de Michel Bussi, « n'oublier jamais » aborde des thèmes qui font quotidiennement la une de nos médias et le romancier amène le lecteur à s'interroger sur des questions très graves.

Trois sujets interpellent en découvrant cet excellent thriller normand.
- Jamal Salaoui a le tort d'être au mauvais endroit au mauvais moment … pour un gendarme adepte du Big Data qui compare les personnes ayant fréquenté les lieux où deux viols ont été commis, il devient vite suspect. Une fois encore, me voici obligé de rappeler que concomitance et causalité n'ont aucun rapport, mais je constate que certains journalistes et certain responsables politiques tombent chaque jour (par réflexe pavlovien) dans ce travers comme le pandore d'Yport !
- Il suffit qu'une Bécassine crie « au viol » pour que la machine judiciaire s'affole et souvent déraille … dans un pays qui a vécu le scandale d'Outreau, puis l'affaire DSK, en enfin la campagne « balance ton porc » et ses débordements, nous pourrions espérer un minimum de précaution avant de déclencher les foudres de la police et de la justice. le romancier nous mène sur la piste d'un violeur … alors que la victime a eu un rapport consenti, pour ne pas dire désiré, voir provoqué, et n'a pas été agressée sexuellement. Nous pourrions aussi nous pencher sur les analyses ADN et le mythe de leur infaillibilité…
- Enfin, comme dans presque chaque roman de Michel Bussi, la question de la paternité est posée et ici le romancier ne fait pas dans la dentelle en nous peignant une femme ayant opté en toute illégalité pour une insémination artificielle en Belgique. Cette adepte de la conception virginale élève ses jumelles dans la haine de l'homme et son « éducation » réussira parfaitement hélas puisque sa fille commettra six meurtres en respectant la haine transmise par sa marâtre … Lorsque les Assises jugeront la jeune meurtrière auront ils le courage de poursuivre la mère , à mes yeux tout aussi criminelle, et surtout les juges pourront ils poursuivre le gynécologue ayant commis cette FIV aussi illicite qu'amorale ?

Les questions éthiques abordées dans « n'oublier jamais » sont essentielles et oh combien d'actualité. Nos députés feraient bien, à mon humble avis, de lire ce roman avant de voter tout changement de la législation sur la GMA.

Merci Michel Bussi de conduire vos lecteurs à s'interroger sur ces enjeux de civilisation !
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On ne peut pas dire le contraire... Dès les premières pages, on est happé par l'histoire et plein d'empathie pour le héros principal, Jamal...
C'est typiquement du Michel Bussi. Un suspense qui vous empêche de refermer le livre avant que vos yeux se ferment !
Il y a beaucoup de rebondissements vers la fin. On croit que c'est fini, qu'on a la clef de l'énigme... et ce n'est pas le cas !
C'était un bon moment de lecture mais j'apprécie de moins en moins les rebondissements en chaîne !
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Jamal est en vacances à Yport, en Normandie, près des fameuses falaises d'Etretat. Il profite de ses vacances pour courir tous les matins, afin de réaliser son rêve : participer à l'ultre-Trail du Mont Blanc, catégorie paralympique.
Le matin où commence l'histoire, Jamal part comme d'habitude faire sa course quotidienne, quand il voit, dans un endroit escarpé et isolé, une écharpe rouge de grande qualité, une Burberry, accrochée là comme un phare. Il s'en empare et continue sa course, et tombe un peu plus loin sur la plus belle fille qu'il n'a jamais rencontrée. Elle est en larmes, sa robe moulante est déchirée, et elle est franchement trop près de la falaise. Jamal essaie d'échanger avec elle, lui lance même l'écharpe trouvée un peu plus tôt, pour créer un lien avec cette inconnue si désespérée, mais elle lui arrache l'écharpe des mains avant de faire le grand saut. Jamal fonce au plus vite de sa jambe de chair et de sa jambe d'acier au pied de la falaise. le corps de la jeune femme est sans vie, et l'écharpe rouge est enroulée autour de son cou. L'un des deux promeneurs qui ont vu la chute de la suicidée prévient la gendarmerie.
Seulement, l'expertise légale montre que la jeune femme a été violée avant d'être étranglée. Rien à voir avec l'histoire que raconte Jamal, avec un suicide. Et puis, le capitaine de gendarmerie s'occupait il y a dix ans de ça d'une histoire qui avait défrayé la chronique : un double meurtre, à quelques mois d'écart. Les victimes, deux femmes très belles, avaient été violées avant d'être étranglées avec une écharpe rouge, de grand prix. Une Burberry.
Jamal ? "Jamal Salaoui. Arabe. Infirme. Bosse chez les fous… Un profil idéal de violeur". Laissons-le nous raconter son histoire.

Ah la la, c'est qu'il est fort, ce Michel Bussi, pour nous proposer des histoires machiavéliques dans lesquelles on ne sait même plus quoi croire ! Encore une fois, le lecteur est manipulé avec doigté, contraint d'attendre que Jamal déroule le contenu de cette histoire qui, dès les premières lignes, parait tenir de l'impossible ! le lecteur, enfin, la lectrice, est donc tenue de faire confiance à Jamal, personnage il faut le dire très sympathique, un gentil, un gosse qui a grandi dans la cité des 3000, travaille dans un ITEP et n'a plus qu'une jambe et se retrouve perdu dans un palais des glaces semble-t-il sans issue. Et donc Jamal raconte à son rythme, prenant même le temps de rassurer son lecteur, lui demandant de lui faire confiance, l'assurant que tout ira bien, "je vous le promets". Les promesses, on le sait, n'engagent que ceux qui y croient !
"N'oublier jamais", c'est une histoire de fous. C'est ce que je me suis répétée pendant la lecture de ce livre : que Jamal était fou. Ca expliquait tout. Mais bien sûr, c'est un peu plus compliqué que ça. Et il y a une explication qui tient la route à tout cet incroyable enchevêtrement d'évènements.
Véritable thriller, avec beaucoup de tensions, sans temps mort, une écriture accessible qui dispense l'air de rien les "vraies clés" de la résolution de cette intrigue à tiroirs, M. Bussi nous offre, avec N'oublier jamais, un livre difficile à lâcher après l'avoir commencé, et dont les personnages tiennent encore compagnie au lecteur après l'avoir terminé. Une superbe lecture, pour laquelle je remercie grandement Babelio et les éditions Presses de la Cité.
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Nous sommes à Yport, dans cette Normandie chère à Michel Bussi, pas très loin d'Etretat dont nous avons tous en mémoire l'image des falaises dans nos livres d'école.
Jamal, jeune handicapé court chaque jour le long de la falaise avec sa prothèse en carbone. Il va d'abord croiser une écharpe rouge, puis une magnifique inconnue qui va se suicider sous ses yeux.
Tout est clair au départ : Jamal est un témoin, comme deux autres personnes sur la plage mais tout va se compliquer au fur et à mesure des pages. Jamal Salaoui, jeune arabe, handicapé, employé dans un centre de réadaptation pour jeunes où il semble proche de jeunes filles mineures devient vite, aux yeux des gendarmes, un suspect (voire un coupable) bien commode. D'autant que les faits que l'on découvre semblent s'acharner contre lui en accumulant des preuves étonnantes.
C'est Jamal qui nous raconte son histoire et on est tenté de le croire. Mais les événements démontrent le contraire, page après page. On sent qu'un piège se referme… mais lequel ?
Comme d'habitude, Michel Bussi nous construit une histoire dont la base est simple, réaliste et dont l'évolution semble invraisemblable... On est tenté de se dire « Mais comment est-ce possible ? », et pourtant, il y a toujours une solution.
Si l'on est adepte de rebondissements, il faut lire ce livre. Ce n'est pas, à mon avis le meilleur des titres de Michel Bussi, mais il illustre bien les mécanismes qu'il utilise.
C'est une lecture qui reste agréable et palpitante.
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En plus d'avoir le physique du coupable idéal, Jamal Salaoui a le don pour se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Doit-on le croire lorsqu'il nous affirme qu'une jeune fille s'est suicidée sous ses yeux en se jetant de la falaise d'Yport, alors que le cadavre retrouvé porte des traces de viol et de strangulation ? Pourrait-il être le tueur ? Est-on en plein délire paranoïaque ?

Comme je le dis souvent, on attend toujours plus d'un auteur que l'on apprécie. Personnellement, avec Michel Bussi, j'en étais restée à la claque que je m'étais prise avec "Nymphéas Noirs". J'étais là, tendant la joue gauche, dans l'attente d'une nouvelle secousse. Et bien voilà : j'attends toujours... la barre était tellement élevée que j'avoue être un peu déçue avec ce nouveau roman.
Même si j'ai bien aimé sa construction , notamment avec les courriers échangés entre les deux brigades de gendarmerie, qui, dès le premier chapitre font monter le thermomètre du suspense très haut, j'ai trouvé l'intrigue totalement tarabiscotée. Certains éléments m'ont paru très simplistes, en particulier l'anagramme des noms que j'avais deviné et d'autres improbables, les courriers de Jamal qui lui parviennent, où qu'il soit et sans qu'il se pose trop de questions, sans parler du sperme voyageur. En résumé, une histoire plutôt tirée par les cheveux qui ne m'a pas transportée. Comme certains lecteurs ont dit, on se rapproche parfois de Levy ou de Musso, en particulier la fin.
J'attends avec impatience le prochain roman de Michel Bussi car je pense qu'il a juste été victime d'une baisse de régime et qu'il fera mieux la prochaine fois. 14/20
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[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les Trois Ours et Pierre Krause et les Éditions Presses de la Cité pour leur confiance.]

Ce sont trois groupes. Trois groupes de trois personnes. Tous inextricablement liés.

Carmen Avril, Charles et Louise Camus.
Parents éplorés liés par un horrible destin. celui d'avoir perdu en 2004 une fille dans d'horribles et identiques circonstances. Celui d'avoir fondé une association à l'initiative de la plus vindicative d'entre eux, Mme Avril. Celui de lui avoir donné au premier article de son statut trois mots : N'oublier jamais.
Morgane Avril, Myrtille Camus et Magali Verron.
Mortes, violées, étranglées dans les mêmes circonstances... Ou presque. Les deux premières durant l'été 2004. La dernière en février 2014, il y a quelques instants... Pas d'assassin, pas de suspect. Et une association pour ne pas oublier.
Denise Joubain, Christian le Medef, Jamal Salaoui.
Trois témoins qui ont assisté à l'effroyable chute de Magali Verron. Car Magali n'a pas été assassinée. Elle a plongé de la falaise d'Yport, la plus haute d'Europe. Denise et Christian l'ont vu se fracasser sur la plage.
Jamal, lui a essayé de l'empêcher de sauter. En lui tendant l'écharpe rouge qu'il venait de trouver en remontant la falaise en courant. Cette écharpe qui est nouée autour du cou de Magali. Comme autour de celui de Morgane et de Myrtille, il y a presque 10 ans.

Jamal Salaoui, le maghrébin de la Cité de 4 000, La Courneuve. L'handicapé qui est venu sur les plages normandes pour accomplir son rêve : être le premier athlète handisport à participer à l'Ultra Trail du Mont-Blanc. Où était-il d'ailleurs il y a 10 ans ? Etait-il déjà handicapé ? N'a-t-il pas l'air du coupable idéal ? Ne l'est-il pas en fin de compte ?...

Sauter de la plus haute falaise d'Europe a un caractère inéluctable. Pour celle qui saute. Pour celui qui assiste à la chute. Et pour le spectateur impuissant de tout ceci, qui lit cette histoire.
Vous aurez la sensation de fuir avec une prothèse en carbone à la place d'une de vos jambes. Vous vous heurterez violemment aux murs des hypothèses. Vous aussi vous douterez de vous-même, de vos suppositions...
Voici ce que vous offre Michel Bussi avec " N'oublier jamais "... Découvrez à quoi mène la puissance d'un infinitif. Bien plus inéluctable qu'un " n'oubliez jamais " impératif...

Pour prolonger ce malaise, sachez qu'une partie de la solution à ce mystère, je l'ai mis sous vos yeux, dans cette critique.
Alors certes, c'est capilotracté comme intrigue, ça tombe dans la facilité comme une superbe fille poussé par la gravité d'une falaise normande, mais pour le soleil de plomb des plages ou la grisaille de jours pluvieux, c'est l'idéal... Il faut juste savoir courir...
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Falaise de Yport, une jeune fille saute sous les yeux de Jamel Salaoui. La gendarmerie fait tout de suite le rapprochement avec une même affaire vieille de 10 ans. Même scénario, même écharpe rouge autour de cou de la victime.

Jamel Salaoui, handicapé, il lui manque une jambe. Il a une prothèse, ce qui ne l'empêche pas d'être très bon coureur. Jamel est automatiquement l'accusé par défaut. Mais le passé semble l'avoir rattrapé quelque peu. En effet, 10 ans auparavant, Morgan Avril et Myrtille Camus sont mortes à 1 mois d'intervalle. Ce qui trouble c'est que ces deux meurtres ont le même profile que celui qui vient de ce produire.
Encore plus étrange, quelqu'un lui envoie des lettres avec des coupures de presse des deux premiers meurtres. Mais quand Jamal commence à recouper toutes les infos dont il dispose, il va s'apercevoir que Morgan Avril a une ressemblance physique avec Myrtille Camus. Encore plus étrange, toutes les infos qu'il a correspondes : même lieu de naissance et jour de naissance, même école primaire, tout les relie comme s'il s'agissait de soeurs jumelle, sauf que 10ans les séparent et que c'est alors impossible. Jamal doit découvrir ce qui se passe, mais il est recherché et s'il veut en savoir plus il doit se cacher. Il va être aidé par Mona rencontrée par hasard à l'hôtel dans lequel il séjourne pour une semaine. D'ailleurs Jamal n'est jamais venu à Étêtât de sa vie avant cette semaine qu'il a gagné lors d'un jeux.
Mais Jamel va se confronter à son propre passé et il va devoir garder les pieds sur terre pour ne pas justement perdre pieds !!!

Un thriller qui se lit très très rapidement, les pages tournent, tournent sans que le lecteur se rende compte qu'il avant ce dans l'enquête... l'auteur Michel Bussi emporte le lecture dans un tourbillon de rebondissements plus étranges les uns que les autres.
J'ai adoré que Michel Bussi sème des indices au fil des pages, ce qui permet au lecteur d'enquêter comme Jamel...
Un thriller qui rend fou !!!
Un thriller digne d'un très bon épisode d'un « Expert » quelque chose...

Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur qui promet et je ne manquerai pas de lire les autres titres !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Dans la famille thrillo-guimauve, il y avait déjà Lévy et Musso, on va peut-être rajouter Bussi (et tant mieux pour lui si ses livres se vendent aussi bien !) mais ce n'est pas moi qui ferai grimper les ventes.
Dans le genre tiré par les cheveux, on atteint ici des sommets et sachez qu'un nouveau rebondissement vous attend à chaque chapitre, il est mort, non il est pas mort, ben si il est mort : alors évidemment, on va quand même jusqu'au bout pour savoir si A LA FIN, il est mort ou pas mais le plus grand mérite que j'ai trouvé à ce livre, c'est de me donner envie d'aller me balader à Yport.
Les personnages, caricaturaux et superficiels, ne m'ont inspiré aucune empathie : coté femmes, on a la mère, genre Ma Dalton et les filles, genre sirènes sensuelles qui justifient la scène torride à 2 balles, côté mecs, tous inconsistants à par le héros, pauvre, arabe et infirme, aux aspirations nobles et émouvantes.
Pareil pour l'écriture, mon enthousiasme restera extrêmement mesuré : le mec a un CAP mais il s'adresse d'égal à égal dans un français châtié au capitaine de gendarmerie, tout juste s'il lui dit pas « mon brave », mais je dois dire qu'il aligne les « bordel » avec un naturel confondant. le reste est à l'avenant, bref, j'ai été contente d'arriver au bout, en lisant en diagonale.
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