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sur 2696 notes
Comme toujours, Michel Bussi promène le lecteur. On peut toujours tenter de regarder hors du cadre pour ne pas se laisser prendre au piège mais il y a toujours la révélation à laquelle on ne s'attend pas. Contrairement au roman précédent Au soleil redouté, Rien ne t'efface a une construction plus claire, efficace qui ne laisse aucune place à l'a peu près. Des indices, le lecteur en a dès le départ. Mais à vouloir regarder derrière le fantastique on en loupe la réalité.
Le cadre est chouette, d'abord l'été, la plage, Saint-Jean-de-Luz puis, l'hiver, le froid, l'Auvergne. Les personnages sont intéressants. Se méfie-t-on assez des méchants ? Mais qui sont les méchants ?
Une superbe couverture.
En résumé pas déçue, une bonne lecture.
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Juin 2010. Esteban, un jeune garçon de 10 ans, disparaît mystérieusement sur la plage à Saint-Jean-de-Luz. Sa mère Maddi, médecin, refuse de croire à une noyade et à sa mort. Dix ans plus tard, alors qu'elle a quitté le Pays Basque, elle revient sur les lieux et croit reconnaître son fils tel qu'il était à l'époque, en un jeune garçon, Tom. Maddi parvient à savoir où il vit et décide de s'installer dans son village en Auvergne pour découvrir la vérité. Plus elle creuse, plus elle est persuadée qu'Esteban et Tom ne sont qu'un même garçon, contre toute vraisemblance. Elle comprend alors que Tom est en danger car le scénario qui s'est produit il y a dix ans va se reproduire. Et ce n'est pas Amandine, la mère de Tom, une femme un peu paumée, qui pourrait protéger Tom. Aidée de l'assistante sociale du village, du secrétaire de mairie et de la soeur de celui-ci, Maddi réussira t-elle à sauver Tom ? A moins que ce ne soit elle qui soit un danger pour le jeune garçon ?

Je suis une grande fan de Michel Bussi, ayant quasiment lu tous ses romans depuis qu'il s'est fait connaître dans le monde de la littérature. J'étais un peu déçue depuis quelque temps de ses derniers romans qui n'arrivaient pas à m'emballer vraiment mais j'ai pris plus de plaisir avec celui-ci et ce dès le début du roman. le cadre de l'Auvergne, pas très loin de chez moi, et de ses hivers rigoureux a aussi contribué à me plaire.
Au fil du roman, on passe d'un classique roman policier sur fond de disparition d'enfant à un livre plus fantastique sur le thème de la réincarnation et des légendes auvergnates. Parfois c'est un peu compliqué à suivre et déstabilisant mais c'est du Michel Bussi et c'est fréquent dans ses romans.
Ce roman se lit facilement, l'écriture est fluide et agréable et donne au livre un côté addictif qui pousse le lecteur à avancer dans ses découvertes.
J'ai été surprise par la découverte du coupable et de ses motivations, je ne m'y attendais pas du tout et cela m'a interrogée sur les indices et détails que je n'aurais pas vus au cours de ma lecture. Il me faudrait une deuxième lecture maintenant que je connais la fin pour tout bien analyser à fond.
Pour moi, ce roman peut-être une bonne idée de lecture pendant les vacances, il est distrayant et plein de suspense.
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Le talent ne semble pas s'émousser avec les années, en tout cas c'est l'impression que j'ai eu en lisant ce dernier roman de Michel Bussi.
En effet , il démontre une nouvelle fois cette habileté à nous scotcher dès les premières pages , pour ne plus nous lâcher jusqu'au terme du récit .

L'intrigue commence avec la disparition du jeune Esteban ,dix ans , alors que sa mère l'avait envoyé chercher le pain chez une des boulangeries de Saint Jean de Luz après avoir fait trempette dans l'Océan . Un rituel immuable, dès que la température de l'eau le permettait , qui accompagnait les débuts de matinée de Maddi et de son fils avant que chacun ne vaque à ses activités du jour : le chemin de l'école pour l'un , les rendez-vous médicaux pour l'autre .Malgré les recherches intensives menées par le lieutenant Lazarbal et son équipe pendant plusieurs semaines , l'enfant n'est pas retrouvé au plus grand désespoir de sa mère .
Fugue ?Enlèvement ? Noyade ? Aucune piste n'est écartée mais rien ne permet d'étayer l'une plutôt que l'autre .
Maddi décide de quitter le pays basque afin de tenter d'oublier le drame et de s'installer à Etretat , à proximité d'une autre mer et avec de nouveaux horizons .
Mais le hasard et un nouveau pèlerinage à St Jean de Luz le temps d'un été, dix ans plus tard , vont définitivement remettre en question ses plans , lorsqu'elle va apercevoir, sur cette même plage , d'où elle a vu Esteban pour la dernière fois , son sosie , la même tête blonde , habillé avec le même short de bain indigo , comme si Esteban venait de renaître dans un nouveau corps , celui d'un jeune garçon qui lui ressemble comme son frère jumeau , même si Esteban aurait aujourd'hui vingt ans .

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Michel Bussi ( est-ce vraiment possible ? ) , bienvenue dans le royaume diabolique de la manipulation . Même,si c'est toujours quelque peu humiliant de se faire balader, quel incroyable plaisir d'être surpris à chaque moment-clef du récit . N'est-ce pas d'ailleurs le principe qu'a instauré le siècle dernier notre chère Agatha Christie, qui laissait patauger ses lecteurs , les laissant se débattre et se poser la question existentielle de tout roman policier digne de ce nom : « Qui est le coupable ? » .
Avec Michel Bussi vous vous poserez bien sûr la question mais l'auteur normand a une telle capacité à nous désorienter , que vous finirez par abandonner de guerre lasse . Impossible en effet de voir les fils tirés en coulisse par un Bussi passé maître de l'illusion qui dévoile son jeu avec une grande parcimonie.

Technique : OK mais quid des personnages ?

Maddi Libéri , cette médecin généraliste qui narre une bonne partie du roman , est une mère déboussolée par la perte de son enfant et dont les repères scientifiques sont mis à mal par la découverte d'une copie conforme de son fils disparu . Elle qui a tout lâché : sa vie ,son psy auquel elle était attachée , son boulot , pour tenter de se rapprocher de ce Tom , dont la mère a du mal à joindre les deux bouts . Venant vivre dans ce petit village auvergnat pour pouvoir côtoyer cet enfant ,pour revoir dans les yeux de Tom ,dans ses gestes , ceux d'Esteban comme si son âme vivait dans le corps de Tom ,comme si Esteban s'était réincarné en Tom.
Un personnage central , certes , mais de très beaux seconds rôles comme ces deux détectives amateurs, sorte de Miss Marple et Hercule Poirot made in Auvergne , Nectaire Paturin ( il fallait quand même aller le chercher un nom pareil , en tout cas les amateurs de fromage seront ravis ) et Savine Laroche , un secrétaire de mairie et une assistante sociale . Deux personnages savoureux qui sont prétextes à quelques belles touches d'humour pour l'auteur .

Personnages : OK mais suis -je bien dans un roman policier ?

Si ce sont des détectives amateurs c'est qu'il y a un meurtre ..et bien oui !!
Car au mystère de la ressemblance Tom-Esteban l'auteur ajoute un suspense dramatique qui va rebattre les cartes et instiller le doute dans ce paisible village. Les candidats ne manquent pas et Michel Bussi va , l'air de rien , nous embarquer dans un chapelet de fausses pistes pour mieux nous surprendre et annihiler nos derniers espoirs de clairvoyance.

En bonus l'auteur nous fait découvrir de majestueux paysages et panoramas volcaniques , des lacs empreints de légendes et des torrents aux caractères tumultueux, en somme un bel écrin à un suspens d'envergure !

Vous l'aurez compris , un très bon millésime , dont il ne manquait pour moi qu'un zeste supplémentaire d'émotions pour qu'il rentre instantanément dans la liste de mes romans préférés de l'auteur .

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Un drame, un gouffre sans issue, une aberration, une mère qui survit à son enfant de 10 ans.
Dix ans après, toutes les cellules du corps de Maddi en portent le deuil, rien n'efface la perte douloureuse de la chair de sa chair.
Alors le jour où, de retour sur les lieux de la disparition, elle tombe nez à nez avec le sosie étrangement parfait de son fils, elle va prendre une décision radicale ; tout quitter pour s'installer près de lui, au pied des volcans auvergnats.
Persuadée que cet enfant court un danger, elle va essayer de se rapprocher de lui, au point de passer pour une névrosée.

Du pays basque, au massif du Sancy dans l'Auvergne, Michel Bussi entoure son roman de contes mystiques locaux et d'un sujet faisant foi dans certaines religions, la réincarnation. Appuyé par les travaux du docteur Stevenson, il envoute le lecteur d'une plume fantasmagorique.

Durant une bonne partie de ma lecture je me suis demandé comment l'auteur aller faire pour que l'on puisse avaler des couleuvres sans s'étouffer, et je dois dire que je n'ai rien vu venir. Tel un prestidigitateur, Michel Bussi nous manipule avec brio, et fais apparaître un thriller emprunt de mystères.
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Il s'agit ici de ma troisième tentative avec Michel Bussi.
J'avais d'abord lu un recueil de nouvelles qui m'avait plutôt plu. J'avais donc très vite enchaîné avec Nymphéas noirs, le roman dont on dit qu'il est son meilleur. Et là, ce fut une autre histoire; si j'avais aimé les descriptions faites de Giverny, je n'avais par contre pas du tout été convaincue par son intrigue, trouvant le tout bien faible et un brin alambiqué. Il faut dire aussi que j'avais trouvé la solution dans les premières pages du roman, et forcément, quand un livre entier repose sur le twist final, le plaisir de lecture s'en trouve émoussé.
J'aurais donc dû ouvrir ce roman sans avoir trop d'attentes au démarrage. Même, pourquoi vouloir lire ce livre alors que je n'avais pas aimé Nymphéas noirs? Tout simplement parce qu'une booktubeuse dont je regarde de temps en temps les vidéos sur les réseaux en parlait avec entrain alors qu'elle n'avait pas non plus de son côté été forcément transcendée par d'autres romans de Michel Bussi. Et il se trouvait aussi que l'ouvrage était disponible dans ma médiathèque. Et? Ce ne fut pas une excellente lecture mais j'ai quand même préféré celui-ci au précédent que j'avais lu.

Deux-trois mots sur l'intrigue avant de débuter.
Maddi a perdu son fils, Esteban, apparemment mort noyé lorsqu'il avait dix ans. Elle s'est reconstruite, a quitté sa région et y revient seulement dix années après la disparition de son enfant. Et là, sur cette même plage, elle reconnaît son fils en la personne d'un petit garçon du même âge. Ils sont identiques, ce sosie porte même les vêtements que portaient Esteban le jour de sa disparition. Maddi, rationnelle, n'en croit pas ses yeux. Elle sait que cet enfant ne peut pas être le sien puisque son fils aurait 20 ans; pourtant elle ne peut s'empêcher de croire en un signe du destin, prête à croire à tout ce qui semblera plausible, même le plus inimaginable. Elle quittera tout pour se retrouver auprès de cet enfant dont elle commence à penser qu'il est le sien. Folie? Surnaturel? Autre chose?

Déjà, bon point, ce roman se lit tout seul; je l'ai lu en une journée, sans difficulté, tournant les pages avec avidité. Mon intérêt a néanmoins commencé à décliner vers la moitié quand des longueurs sont apparues; je pense sincèrement que ce livre aurait pu faire cent pages de moins sans problème. Michel Bussi, comme il l'avait fait pour la ville de Giverny dans Nymphéas noirs, est parti dans des descriptions du pays auvergnat, pas inintéressantes mais qui ont ralenti le rythme de son intrigue. Je sais qu'il est géographe de formation mais j'ai trouvé ce procédé chiant, oui je le dis, car j'avais juste l'impression que c'était écrire pour écrire, pour rajouter des pages à son roman. Car, personnellement, je n'ai rien retenu à ce sujet.

Les personnages maintenant: ils sont bien campés, je suis très bien arrivée à les imaginer, en appréciant certains, beaucoup moins d'autres, mais j'ai trouvé aussi qu'ils manquaient de densité et de profondeur. C'est peut-être là que Michel Bussi aurait pu ajouter des pages.
Et puis une chose qui m'énerve parfois quand je lis un roman, les prénoms choisis (je me rappelle aussi d'un nom à la mord-moi-le-noeud dans Nymphéas noirs): Maddi (pas Madeleine, Maddi), Esteban (bon encore, là...), Aster, Savine (pourquoi pas Sabine, simplement) et le clou, Nectaire, oui oui comme le fromage. Ce sont certainement des prénoms qui existent mais franchement, un peu de crédibilité s'il vous plaît...

L'écriture: dans l'ensemble, c'est passé sans difficulté, rien ne m'a semblé rédhibitoire. Et puis, je le dis sans honte, je ne cherche pas de la profondeur littéraire dans ce genre de roman. Non pas parce que je n'en crois pas capable l'auteur mais juste parce que ce n'est absolument pas ce que je recherche. Je veux une histoire dans laquelle m'immerger totalement, et de ce point de vue là, c'est gagné.

Enfin, l'intrigue: je ne vais pas trop en dire pour ne pas divulgâcher mais c'est plus qu'un poil tiré par les cheveux, j'aurais à la limite préféré qu'il aille dans une autre direction possible. Quant au twist sur twist sur twist des cent dernières pages, à un moment, trop c'est trop. J'ai levé les yeux au ciel plus d'une fois, ne croyant pas une seule seconde à ce que je lisais. Oui, je sais, il faut un peu ouvrir ses chakras (et croyez-moi, j'étais plus que prête à les ouvrir, très grand d'ailleurs), mais quand on remarque des incohérences ou des approximations, ben... Cela aurait pu passer une autre fois, car ça passe parfois chez moi, mais là, ça ne l'a pas totalement fait.

En résumé, une lecture divertissante, que j'ai trouvée quand même sympa, mais qui ne m'a pas totalement réconciliée avec l'auteur. Ne m'en veux pas, Michel, j'ai un ou deux autres de tes romans dans ma PAL.

Lu en avril 2021



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Ah la la !!!
J'avais bien lu les avis et les commentaires qui m'avaient mis en garde sur ce livre, je savais que je devais être TRÈS attentive pendant la lecture, que je devais lire entre les lignes, malgré ça, malgré ma concentration extrême, malgré toutes mes suppositions de super enquêtrice, je suis encore tombée à côté !! 😅
C'est énervant, car il joue avec notre cerveau Michel Bussi ! Il joue avec les mots, il raconte une histoire mais il manipule notre lecture, du coup, au moment du dénouement on ne comprend pas, alors on relit les pages en sens inverse pour voir ce que l'on a raté, on se dit qu'on a dû louper quelque chose, mais non, c'est juste que Michel Bussi a un talent fou à fausser notre interprétation . C'est un jeu dont il raffole et il gagne à tous les coups !
Dans son dernier livre, sachez que vous n'avez aucune chance, vous allez vous faire avoir sur certains personnages mais je ne vous en dis pas plus 😂

Sans oublier qu'en plus que ses livres sont ludiques, ils racontent aussi de belles histoires, toujours originales et addictives.
Elles sont toujours différentes, elles changent d'époque, changent d'environnement, changent de sujet ou de contexte, mais il y a toujours un événement intriguant qui nous touche et nous accroche à la lecture, et c'est ce petit truc qui nous fait réfléchir et nous interroge en permanence jusqu'à la fin de l'histoire, vraiment un auteur que j'adore et qui a un talent indéniable !
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Après la disparition de son fils Esteban 10 ans plus tôt, Maddi ne peut pas croire en la coïncidence quand elle voit ce garçon lui ressemblant trait pour trait sur cette même plage 10 ans plus tard jour pour jour et, bien décidée à n'exclure aucune possibilité,elle va tout faire pour le rencontrer...
On explore toutes les possibilités dans cette histoire jusqu'au fameux "twist" dont Bussi a le secret...
Brillant "as usual" !!!
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Ce fut une bonne lecture. L'histoire est prenante et la trame donne envie d'en connaître le dénouement. J'ai été surprise par la résolution de l'histoire, et pourtant, je pensais que je ne le serai pas, mais l'auteur a su mener sa barque et surprendre jusqu'au bout. le style d'écriture est immersif et les personnages de l'histoire sont bien conçus. Ils ont quelque chose de vrai, ils ont des qualités et des défauts qui les rendent réels.
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Déçue par ma précédente lecture de cet auteur (Un avion sans aile), j'y suis revenue par l'intermédiaire d'une amie pour une lecture commune. Il faut en convenir : j'ai plongé avec facilité dans l'histoire de Maddi, médecin généraliste dont le fils Esteban a disparu il y a 10 ans. Se remettant douloureusement de ce deuil d'enfant, elle revient en pèlerinage sur la plage de Saint-Jean-de-Luz. Et c'est le choc. A quelques mètres d'elle, un enfant d'une dizaine d'années joue sur le sable. Même morphologie, même couleur de cheveux, même maillot. C'est Esteban, trait pour trait. Or ce dernier aurait vingt ans aujourd'hui. Et Maddi comprend qu'à part être tombé dans une faille temporelle, il ne peut s'agir de son fils. Elle va pourtant tout plaquer pour suivre l'enfant et sa mère jusqu'au fin fond de l'Auvergne. Elle embarque avec elle Gabriel grâce à qui elle a refait surface. Dans cette nouvelle vie, Maddi ne se fait pas que des amis. Son comportement obsessionnel éveille les soupçons tout d'abord de la mère de l'enfant puis d'un employé de mairie détective à ses heures et d'une assistante sociale au tempérament de feu. Même nous, lecteur, devenons méfiant, troublé par l'intrusion au forceps de Maddi dans la vie du jeune garçon. On est mal à l'aise notamment quand elle cherche les preuves d'une réincarnation de ce fils disparu. Magie blanche, croyances païennes et théorie sur la réincarnation entraînent Maddi – et avec elle, le lecteur - loin, très loin du cartésianisme scientifique. Michel ne nous a pas habitué à des explications surréalistes et on s'interroge sur le turn over tant attendu dans les récits Bussiniens. J'avoue m'être laissée conduire au dénouement sans trop m'interroger sur qui avait fait quoi tant je suis restée hermétique aux personnages. Aucun ne m'a semblé digne de sympathie. Mise devant la réalité crue exposée point à point, j'ai trouvé que c'était bigrement un peu tarabiscoté tout ça. Je dirai que le boulot est fait et que le livre est divertissant. Il me faudra sans nul doute finir par lire - enfin ! – ses nymphéas noirs dont on m'a tant fait éloge pour peut-être comprendre un peu l'engouement populaire autour des romans de cet auteur.
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Je suis très attachée au livre papier, car très visuelle. J'aime y souligner mes passages préférés pour y revenir, les relire et les copier sur mon cahier de lecture.
Avec cette masse critique mauvais genre, pour la première fois, je découvre la « lecture auditive » avec le livre CD « Rien ne t'efface » de Michel BUSSI.

Bien installée dans ma véranda baignée par le soleil, me voilà transportée en 2010 sur la plage de St-Jean de Luz ou je fais connaissance de Maddi Libéri, médecin, et de son fils Esteban, qui, le jour de ses 10 ans disparaît….Les recherches restent vaines, et sa douleur demeure.
Et la vie a continué….
La vie continue toujours.
Maddi part s'installer à Etretat. 10 ans après, accompagnée de Gabriel, elle revient sur cette plage…
Et là ! …
Stupeur, le temps se fige !
Qui est ce petit garçon en tout point identique à Esteban ?
Réalité ou folie ?
Obnubilée par la puissance de cette rencontre et de la ressemblance, elle trouve son nom, Tom, et décide de partir s'installer là ou il vit, en Auvergne.
Je pars avec elle pour le village de Murol, niché au coeur des paysages volcaniques, dominé par son château du XIIème siècle.
Pourtant rationnelle et logique, toutes ces similitudes la trouble. Maddi est persuadée qu'Esteban s'est réincarné en Tom. Elle se lance dans une quête aux indices pour démontrer que Tom est son fils réincarné.
A Murol, tout le monde connaît tout le monde….
Enfin ?
Encore, faut-il aller au-delà des apparences pour lever le masque de chacun.
La lumière a besoin de l'obscurité pour être perçue. de fausse piste en révélation, de rebondissement en rebondissement, Michel BUSSI m'a entraîné dans une construction machiavélique ou l'intrigue s'amplifie jusqu'au clap de fin.
Alors, même si je n'ai pas eu mon support papier, j'ai eu un vrai plaisir d'écoute, grâce à la narration très agréable qui défile comme un vrai feuilleton policier.

Je remercie Babelio pour leur confiance réitérée, et les éditions Lizzie pour l'envoi de ce livre CD.
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Rien ne t'efface

Quel métier exerce Maddi Libéri, la mère d’Esteban ?

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