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sur 2621 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Déception, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour vous parler du dernier roman de Michel Bussi, Rien ne t'efface. J'avais déjà été déçue par ses deux derniers romans et bien comme on dit : jamais deux sans trois.

Je commencerai par le positif : le voyage en Auvergne. En cette période de confinement ou seul les voyages livresques sont encore possible, je me suis régalée à découvrir une région que je ne connais pas et qui est si bien décrite ici.

Pour le reste, je suis plutôt partagée : certes il y a énormément de suspense mais pas assez pour ne pas avoir envie d'abandonner ma lecture. J'ai trouvé en plus que le roman trainait au démarrage. Je me suis accrochée grâce à toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire et au fait qu'il y avait soit disant un rebondissement incroyable à la fin. Alors forcément, j'ai eu envie de découvrir ce dont il était question. Et même avec ça, mon avis reste inchangé : oui il y a un personnage ou deux qui ne sont pas vraiment qui l'on croit mais pour autant, l'intrigue est complètement invraisemblable. Je ne vous laisse même pas imaginer combien de fois j'ai roulé des yeux pendant cette lecture.

Je suis aussi déçue par l'écriture et le style de l'auteur qui devient on ne peut plus quelconque. On dirait un premier roman avec beaucoup de défaut. Où est donc passé l'auteur qui m'avait tant séduite avec ces précédents romans ? Je me pose toujours la question. Pour ce roman, soit il est mauvais soit je suis passée à côté mais une chose est sure c'est que je ne le recommanderai pas.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Pas du tout convaincu par Michel Bussi qui se laisse aller depuis quelques années.Un style peu convaincant. Des intrigues inutilement complexes.Des invraisemblances criardes. Côté psychologique, ce n'est pas bien compliqué
Michel Bussi a trouvé son filon et son lectorat
Tant mieux pour lui et sa maison d' édition
Qu'il est bien loin le temps des Nymphéas Noirs, une lecture qui m'avait emballé
Il produit maintenant des livres formatés : des livres grand public pour une lecture pendant les vacances
C'est banal mais reposant et je comprends que la majorité de ses lecteurs et lectrices n'en demande pas plus après une année harassante
Pour les passionnés de littérature, vous pouvez faire comme moi: oublier définitivement Michel Bussi et découvrir de nouveaux talents bien plus originaux
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Il m'arrive parfois d'être incapable de choisir, de n'être tenté par aucun roman récemment publié. Ce pourrait être l'occasion de lire ou de relire un classique de la littérature américaine, mais beaucoup (Faulkner, Nabokov…) sont peu présents sur le catalogue français de Kindle, et on ne les trouve plus qu'en livres de poche, imprimés en tous petits caractères. Fatigant à lire la nuit ! Alors, je me décide pour des polars français, en veillant à choisir au mieux le romancier et l'ouvrage.

Michel Bussi fait partie des auteurs de romans à suspens les plus lus. J'ai noté qu'il est aussi géographe et qu'il s'intéresse à l'analyse cartographique des résultats électoraux, en partenariat avec le politologue Jérôme Fourquet. Voilà qui fait sérieux ! Cela m'a incité à le découvrir en tant qu'écrivain et à m'engager dans un de ses romans récents, Rien ne t'efface, gratifié de bonnes critiques.

C'est l'histoire d'une femme, Maddy, dont le fils âgé de dix ans disparaît un matin sur une plage. Un drame qu'elle parvient à surmonter, jusqu'au jour où, dix ans plus tard, elle aperçoit sur la même plage un enfant de dix ans strictement identique – strictement identique de chez strictement identique ! – à son fils disparu, lequel, vous l'aurez compris, aurait vingt ans s'il était encore en vie. Alors forcément, on évoque la réincarnation. Et moi, je me pose la question suivante : irai-je au bout des quatre cent cinquante pages de ce roman, si sa trame est fondée sur la migration des âmes et autres sornettes ?

J'ai compris après quelques pages que les mystères de l'intrigue – et ils seront nombreux ! – auront une explication rationnelle et humaine. Les élucubrations sur la réincarnation ne sont qu'une ficelle pour tenter d'égarer le lecteur.

L'auteur semble prendre du plaisir à égarer le lecteur ! Il monte en épingle des légendes ancrées dans les lacs volcaniques sans fond et les grottes troglodytiques de l'Auvergne, où se déroule l'essentiel de l'action. Il laisse traîner, en fin de chapitre, des mots suggérant mine de rien la culpabilité de tel ou tel personnage ; pas de jaloux, ils y passeront tous l'un après l'autre. Et puis, il y a ce que ne dit pas Maddy, narratrice de la plupart des chapitres : Maddy parle beaucoup, ne prononce jamais de mensonges, mais elle cache beaucoup, beaucoup de secrets. Pour les connaître, il faut attendre qu'ils soient révélés par les autres… Moi, ça m'est égal, je ne joue jamais à deviner qui est l'assassin.

Au fil des pages, je me suis toutefois lassé de ces artifices un peu trop visibles, aucun ne m'a ému ni angoissé. de même, je me suis lassé des descriptions de paysages, spectaculaires au début, mais qui finissent par paraître ampoulées, à force d'être répétées.

Le pire : ce sont les quarante dernières pages, dans lesquelles l'auteur fait expliquer tous les engrenages de sa machination par le ou la coupable, qui fanfaronne ainsi sur le génie dont il ou elle a fait preuve ; une manière pour l'auteur de fanfaronner lui-même sur la précision implacable de son intrigue. Il est classique de terminer un polar par ce genre de restitution récapitulative et je trouve toujours cela décevant. Ça l'est d'autant plus dans un roman comme Rien ne t'efface, où les faits sont tirés par les cheveux, à la limite du crédible.

En tant que lecteur, je ne suis pas amateur de ce genre d'histoires, mais je reconnais la qualité et la quantité du travail d'écriture.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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En 2010, jour de ses 10 ans, Esteban ne rentre pas de la plage. Il disparaît, tout simplement. Pour Maddi, sa mère, seul un enlèvement peut expliquer cette disparition.
En 2020, sur la même plage de Saint-Jean-de-Luz, Maddi tombe nez à nez avec le sosie d'Esteban. Prise d'un espoir déraisonnable, elle quitte tout pour s'établir dans la bourgade auvergnate d'où provient le jeune Tom qu'elle se persuade, petit à petit, être la réincarnation de son fils disparu.

Dès le départ, j'étais assez sceptique sur le thème. Je n'ai aucune idée préconçue sur la réincarnation, ni dans un sens ni dans l'autre mais j'ai quand même du mal à adhérer au postulat qu'une personne supposée rationnelle (elle est médecin) décide en deux secondes de déménager à l'autre bout de la France pour s'installer près de la réincarnation de son fils.
Et c'est avec ce doute sur le bienfondé des bases de l'intrigue que j'ai poursuivi ma lecture, ne parvenant pas à m'attacher au personnage principal.
Il faut bien avouer que pas grand chose n'est parvenu à me défaire de mon malaise tant cette Maddi ne prend que de mauvaises décisions tout au long du roman. Ce qui ne colle absolument pas avec une personnalité de médecin.

A côté de ça, il faut bien admettre que Michel Bussi a le tour, grâce à une profusion de dialogues sans doute, et un ancrage auvergnat particulièrement bien fixé, de nous tenir alerte. Donc, je me suis surprise à ne trouver absolument rien de crédible dans ce récit mais à quand même vouloir savoir comment ça allait se terminer. Etrange sensation.

La fin était aussi capillotractée que le reste et je referme le bouquin en n'étant toujours pas convaincue et particulièrement étonnée d'avoir pourtant lu cette brique en deux jours seulement.
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J'avais décidé de donner encore une chance à Michel Bussi dont j'ai découvert l'oeuvre grâce au site Babelio et qui m'avait semblé si sympathique lors d'une rencontre en 2013 chez son éditeur du côté de la place d'Italie.

J'ai lu tout son travail jusqu'à - non compris – « Sang famille ». Trop de recettes automatiques de "twist" ... En fait, à part "Nymphéas noirs" et "Tout ce qui est sur terre doit périr", j'ai l'impression de lire tout le temps la même histoire. Déçue, donc de ce dernier opus ....

Que lui importe puisqu'il est devenu en peu d'années le deuxième auteur le plus lu de France. C'est tant mieux pour lui ! En tous cas, lui aussi surfe sur la mode de l'irrationnel, des croyances et des fantômes. C'est curieux, les quatre derniers romans que je viens de lire sont empreints de ces fariboles ...

Encore une histoire centrée sur un enfant – une obsession chez l'auteur – enfant volé, endoctriné, soumis, dupliqué, escamoté … C'est comme dans les feuilletons du XIXème siècle ou les rebondissements des pièces de Molière … A la fin, on retrouve des parentèles révélées, des secrets de famille et de filiation cachés.

L'intérêt est souvent dans la description minutieuse de sites de nos régions - n'oublions pas que Michel Bussi est un géographe diplômé. Au tout début, il nous emmenait dans sa Normandie natale, puis il a beaucoup voyagé et nous avec lui. Ici, on démarre sur la grande place de Saint-Jean de Luz, puis du côté de Murol, en Auvergne et près du lac Pavin …

Trois enfants sont les héros de cette énigme : Esteban, Tom et Gabriel. le « truc » est de nos faire comprendre que nous lisons avec trop peu d'attention. Tout comme dans le célèbre roman d'Arnaldur Indridason « Betty », nous découvrons aux deux tiers du livre qu'un détail capital nous a échappé …

Une histoire tout de même bien « tirée par les cheveux » où il est question de réincarnation, de souffrances maternelles, de soupçons mal orientés. Des personnages un peu borderline, aussi …

Bref, je pense cesser de lire cet auteur dont j'avais apprécié les premiers romans. Mais comme il faut « sortir » un nouvel opus chaque année, tout ne peut pas être de la même veine … Un conseil : attendez qu'il sorte en format poche !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Après avoir lu « le temps est assassin » en 2021, je m'étais promis de relire Michel Bussi. C'est maintenant chose faite, mais ici la sauce n'a pas pris. Pourtant, encore une fois, je pensais vraiment apprécier. J'étais emballée, j'avais envie d'enchaîner les pages pour connaître la vérité. Cette maman, Maddi, qui a perdu son enfant... Et qui, 10 ans après, jour pour jour, voit le sosie de son fils, sur cette même plage, avec le même maillot de bain, avouez que c'est troublant...

• Je ne vais pas passer par quatre chemins, cette histoire de réincarnation ne m'a pas plu. Je ne spoile rien, on en parle dès le début. du coup, j'ai été plusieurs fois sortie de ma lecture au fil des chapitres. Sans parler des nombreux personnages - enfin nombreux, tout est relatif - et des points de vues qui se succèdent. Cette fois-ci, je n'ai pas aimé. Malheureusement, je suis passée à côté. Même si je dois bien reconnaître que c'était addictif, que j'avais toujours cette même envie de connaître ce qu'il se trame, que j'ai été surprise, oui, grandement surprise. Michel Bussi m'a bien eue malgré tout. Mais... C'était un peu long et, comme je le disais, n'étant pas réceptive à la croyance de la réincarnation, j'ai eue beaucoup de mal avec l'intrigue principale en elle-même, j'ai lu plusieurs paragraphes en diagonale je dois bien l'avouer. Dommage, vraiment quel dommage pour moi car je ne m'attendais pas à une telle histoire, « Rien ne t'efface » ne m'aura pas convaincue dans sa globalité. À voir si je relis Michel Bussi d'ici, disons, quelques années... ^^'
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J'ai succombé à la tentation de lire ce dernier roman de Michel BUSSI alors qu'il y a bien longtemps que j'avais abandonné cet auteur.

Le thème, l'avis de certains lecteurs et le lancement du livre étant bien accrocheurs, je me suis lancée.

Quelle aventure ! Comme un escape-game littéraire, des portes, des serrures, des tiroirs cachés, des faux-coupables, des vrais disparus, faux indices, j'ai vraiment écarquillé les yeux. Il est même question de réincarnation et de sorcellerie !

Bien sûr, je l'avoue, je suis allée jusqu'au dénouement, l'auteur est suffisamment habile pour emmener le lecteur vers LE coup de théâtre final (bien tiré par les cheveux), ce fameux twist des dernières pages cher à l'auteur.

Ce qui m'a le plus enchanté ce sont les descriptions des paysages de cette belle région d'Auvergne, les volcans, les montagnes, la neige, ses mystères (j'ai mieux compris lorsque j'ai appris que Michel BUSSI est enseignant en géographie).

Même si je comprends parfaitement l'engouement de beaucoup de lecteurs, pour ma part, je reste dubitative par cette accumulation de rebondissements et une facilité de scénario notamment sur un personnage (je ne divulgache pas) où je me suis sentie leurrée.

Une lecture qui ne m'a pas convaincue, pas pour moi.



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Premier roman de Michel Bussi et sans doute le dernier. C'était comme lire le commentaire pour aveugle d'un film : beaucoup de dialogues et juste la description qui va avec de ce que fait le personnage. Les personnages sont attachants, l'intrigue nous emporte très loin et on lâche difficilement le livre jusqu'à ... Et oui car il y a un hic. Je n'ai pas du tout aimé la fin, la résolution de l'intrigue dont certains points assez gros m'ont semblé être tirés par les cheveux ou apparaître comme des cheveux sur la soupe ou pire comme des poils dans le nutella... Bref. Michel nous promet beaucoup de choses et je n'ai pas vu les promesses tenues.
Le comportement de certains personnages n'est pas très réaliste et nous induit en erreur rendant impossible de voir l'intrigue comme logique. On ne se dit pas " Oh je n'avais pas fait attention à ce détail" mais plutôt " Ah oui c'est bizarre si c'était ça pourquoi il faisait comme ça"...
Maintenant, pour ceux qui ont lu le livre :
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Rien ne t'efface fait partie de ces livres que j'ai failli abandonner.
Une histoire de réincarnation bien trop rocambolesque pour être crédible, une multitude de personnages inutiles, qui viennent compliquer l'intrigue inutilement. Des personnages pour lesquels je n'ai pas eu la moindre sympathie, tellement je les ai trouvés froids. Cette histoire sur fond de sorcellerie tire en longueur, ça manque réellement de rythme.
Vraiment, autant j'ai adoré les premiers romans de Michel Bussi, autant ces derniers livres ne m'auront pas marquée.
Seul point positif, la fidèle description des paysages que fait l'auteur et qui nous permet de voyager entre Pays Basque et Auvergne
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Encore une déception... mais un peu moins grande que pour "au soleil redouté".
Le point fort de cette écoute : une lecture à plusieurs voix, voix d'homme, voix de femme, cela facilite l'écoute ! Même s'il y a beaucoup de personnages, il y a une volonté de les faire vivre un peu différemment.
Les points qui m'ont fâchée :
- Je suis déjà allée en Auvergne, et à Murol aussi plus particulièrement, et je n'ai rien retrouvé de ce que j'avais apprécié en étant sur place... Les paysages sont presque inexistants, on est à Murol mais on pourrait être dans une autre ville proche de la forêt et d'un lac, ça serait pareil... le décor reste, selon moi, très flou et le narrateur ne prend pas trop de risques dans les descriptions.
- Les redondances, redites, répétitions qui donnent l'impression que l'histoire patauge et que l'on n'avance pas. C'est trop long !
- le gros point noir pour moi, c'est que j'ai encore une fois eu l'impression d'avoir été manipulée par l'auteur dès le départ. L'auteur nous dit une partie de l'histoire sans en révéler les fondements, ou les éléments les plus importants et à la fin, forcément, il y a un renversement de situation, mais parce que l'on a été berné tout du long ! Parfois, on se dit, "ah là, il y a un truc, ce personnage n'est pas net, tel autre est bizarre...", mais oui, forcément, puisque l'auteur ne nous révèle les principaux éléments qu'à la fin.
Et quelle fin tarabiscotée ! du pur délire !

Personnellement, je l'ai écouté car malgré les longueurs, car on a envie de savoir comment tout ça va se terminer, mais globalement, très déçue.
Et peut-être que si vous êtes portés par les idées de réincarnation, de séparation corps et esprit, vous serez déçus aussi... Parce qu'au final, tout s'explique...
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