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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cela fait plusieurs temps qu'on voit apparaître des BD adaptées de l'oeuvre de Michel Bussi qui est actuellement le second écrivain le plus lu en France. Ses romans s'arrachent littéralement en terme de ventes.

J'ai déjà lu en BD : « Mourir sur Seine » , « Nymphéas noirs » et tout dernièrement « Gravé dans le sable » que j'avais bien aimé. Avec un avion sans elle, c'est le top de ce que j'ai lu. J'ai été agréablement impressionné par une telle virttuosité dans le scénario qui passe très bien le cap de la bande déssinée et qui pourrait même être adapté pour le cinéma.

Il s'agit d'une enquête pour découvrir l'identité exacte d'un bébé seul survivant d'un crash d'avion survenu en 1980. le récit alterne entre le présent et le passé et réusi à maintenir un suspense incroyable entre une riche famille parisienne et des prolétaires de Dieppe.

En effet, je n'avais pas vu venir la fin malgré tout les indices laissés par l'auteur au cours de cette histoire très bien racontée et qui a pour cadre notamment le Jura ce qui change un peu de la Normandie chère à l'auteur. A vrai dire, on ne fait pas du tout attention à ces indices en première lecture mais ils se révèlent être assez bluffants.

Un mot sur le dessin du brésilien Nicolaï Pinheiro pour indiquer qu'il correspond tout à fait à mes attentes pour ce type d'histoire. C'est en effet un graphisme très appréciable qui possède une vraie personnalité ainsi qu'une certaine souplesse dans le trait ce qui rend la mise en scène dynamique et prenante.

J'avais emprunté cette BD. Sitôt lu, une commande directe pour la recevoir afin de rejoindre illico presto ma collection. C'est franchement un indispensable. Ma note est maximale pour un très bon moment de lecture.
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Avant toute chose, une fois plongé dans cette histoire, ça remue, ça mène l'enquête, rebondissement, attachement sincère des personnages et le dessinateur un virtuose du cadrage et du crayon.

Une histoire incroyable, un crash d'avion, un seul survivant, un bébé mais qui est-elle ?
Une enquête privée sera menée sur 18 années, entre les paysages du Jura, Dieppe et Paris, entre deux familles aux éducations diamétralement opposées, des familles cassées, bernées ou l'espoir de gagner un procès relève d'une grande attente …

Un magnifique dénouement, bluffant comme un avion sans ailes ! Un trio de ce roman graphique bien réussi .
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L'adaptation d'oeuvres littéraires en bande dessinée a le vent en poupe. Il n'est que de songer aux cinq albums consacrés à « 1984 » sortis en rafale cette année ou aux multiples variations sur « Moby Dick » par Eisner, Gillon, Chabouté, Alary, Desprez, Lomaev ou encore Sienkiewicz. Certaines maisons d'édition y consacrent des collections entières telle Delcourt avec « Ex-libris » et d'autres, toute récentes comme Philéas, en font leur fonds de commerce.
Dans un tel contexte, les livres de Michel Bussi traduits en 36 langues et vendus à plus de 10 millions d'exemplaires, ne pouvaient qu'intéresser les éditeurs de bande dessinée. Après « Mourir sur Seine » en 2018, « Nymphéas noirs » en 2019, « Gravé dans le sable » en 2020 voilà donc que paraît aux éditions Glénat l'adaptation du plus grand succès de cet auteur populaire : « Un avion sans elle » avec Fred Duval et Nicolaï Pinheiro aux commandes. S'agit-il d'une simple mise en images ou bien d'une véritable recréation ?

LE ROMAN DU SUCCES

23 décembre 1980, un avion de ligne s'écrase dans le Jura. Tout le monde meurt carbonisé sauf un bébé de 3 mois éjecté par miracle de la carlingue. Deux familles se disputent la miraculée que les médias ont baptisée « Libellule » et, comme les tests ADN n'existent pas encore, nul moyen de savoir s'il s'agit d'Emilie Vitral petite-fille d'un modeste couple de vendeurs de frites dieppois ou de Lyse-Rose de Carville héritière d'un richissime capitaine d'industrie. La justice doit trancher et, contre toute attente, « attribue » le bébé aux Vitral. Les Carville ne s'avouent pas vaincus et engagent un détective privé, Crédule Grand-Duc pour enquêter sur l'affaire. Il va y consacrer 18 ans de sa vie et consigner ses investigations dans un carnet qu'il va léguer à Lylie avant d'être mystérieusement assassiné …

Je n'avais jamais lu Michel Bussi avant de le découvrir grâce au « Nymphéas noirs » de Duval et Cassegrain et d'enchaîner avec la lecture de plusieurs titres. Si je comprends l'engouement qu'il peut susciter car c'est un formidable raconteur d'histoires, un véritable roi du twist, héritier de Dickens ou Dumas pour ses fins de chapitres haletantes, je ne suis cependant pas totalement conquise par ses romans et en particulier par son plus grand succès à ce jour (1, 2 million d'exemplaires vendus). Quels griefs ai-je à l'encontre de cette oeuvre, me demanderez-vous ? Eh bien tout d'abord je lui reproche d'être trop longue : « Un avion sans elle » est un pavé de 570 pages dont un bon tiers aurait pu être élagué. Les fausses pistes s'y multiplient à l'excès pour faire durer artificiellement le suspense et l'intrigue s'en trouve malencontreusement délayée. Ensuite, le style dans lequel est écrit le journal de Grand-Duc est vraiment pompeux et même si cela permet de caractériser le personnage, c'est assez fastidieux à lire. de la même façon, les monologues intérieurs d'Emilie sonnent faux. Mais ce qui me gêne le plus c'est le portrait psychologique des protagonistes : l'héroïne est inexistante et les autres stéréotypés. Les riches sont des vilains-pas beaux horriblement malhonnêtes et calculateurs tandis que les pauvres ont pour eux la beauté mais aussi l'intelligence du coeur …On a parfois l'impression de se retrouver dans un film de Chatilliez mais pas sûr qu'ici la caricature soit réellement voulue …. En revanche, je reconnais un vrai talent à ce géographe de formation pour l'évocation des paysages qu'il s'agisse de la ville de Dieppe et de son quartier du Pollet ou du Mont St Odile (devenu le mont Terrible) et des forêts du Jura.

DE L'ADAPTATION A LA RECREATION

Si Fred Duval n'avait pas été à nouveau au scénario, je crois que j'aurais donc passé mon chemin … Or, s'il a respecté l'oeuvre en en maintenant la double temporalité et le rythme lent sur 18 ans (le récit de Grand-Duc) et très rapide sur quelques jours (la recherche de Lylie par Marc) ; s'il a également gardé le double suspense autour d'une héroïne qui est au centre de l'intrigue sans en être le moteur en nous faisant nous interroger sur sa filiation mais aussi sur le but de ses déambulations dans Paris, il s'est vraiment approprié le roman.
Il l'a tout d'abord élagué : l'histoire parallèle de l'épouse de Nazim qui mène une contre-enquête est supprimée, il y a moins de meurtres, des personnages secondaires gagnent en importance aussi en condensant d'autres comme Lucile Moraud la journaliste de « l'Est républicain ».

Ensuite, en bon historien qu'il est, Duval a insisté sur le cadre et l'époque. La ville de Dieppe au début des années 1980 acquiert plus d'importance encore que dans le roman. de nombreuses planches sont consacrées au quartier du Pollet et on a une véritable mise en contexte historique : on aperçoit Giscard conversant avec les de Carville dans un flash-back qui n'existait pas dans l'oeuvre source, on voit les affiches de la campagne présidentielle et la liesse populaire lors de la victoire de Mitterrand ou du quart de finale France-Brésil … Duval récrée avec talent des instantanés d'une époque qui trouvent des échos chez le lecteur.

Enfin, le scénariste propose une version beaucoup moins bavarde que le roman. D'abord parce qu'il aurait été très fastidieux d'avoir des planches entières de « talking heads » et surtout parce que son travail sur les silences -- il propose de grandes vignettes d'ambiances et de décors et des pages muettes d'une grande force -- , permet de mettre ainsi davantage en relief les morceaux conservés de dialogues, la lettre de Lylie, les messages vocaux et les extraits du journal de Grand-Duc en voix off.

INTERPRETATIONS GRAPHIQUES

Duval a donc épuré et oeuvré dans le sens d'une plus grande lisibilité, brillamment épaulé en cela par Nicolaï Pinheiro qui a travaillé près de deux ans sur cette adaptation.

Ainsi le passage d'une époque à l'autre et d'un mode de narration à l'autre demeure très compréhensible grâce au code couleur adopté par le dessinateur : cartouche sur fond beige moucheté à la manière des pages d'un vieux livre pour le carnet de Grand-Duc, cartouches bleus ou roses ou verts pour les monologues intérieurs contemporains, couleurs assourdies pour les années 1980 et très vives pour 1998.

S'éloignant de son style habituel aux cadrages resserrés et plans très rapprochés, Pinheiro « dézoome » et utilise grandes vignettes et vues aériennes ou plans d'ensemble pour ancrer l'histoire dans son contexte socio-culturel. Les lieux sont parfaitement et minutieusement retranscrits après des repérages à Dieppe et Paris. Si le diable est dans les détails, il reçoit l'absolution ! Des panneaux d'affichage pour Eurodisney comme cela s'appelait alors en passant par les best-sellers littéraires du moment (Mary Higgins Clark ou le « Dora Bruder » de Modiano) , les posters des groupes à la mode ( Nirvana, Pearl Jam, R.E.M …) ou le Nokia 5110 jusqu'au modèle de Macintosh bleu turquoise qui faisait fureur à l'époque, tout est authentique et le dessinateur adopte presque le rôle d'un accessoiriste de cinéma !

Mais Pinheiro ne se contente pas de cette approche quasi naturaliste, il utilise de nombreux symboles (les corbeaux du parc, les statues du cimetière) ainsi que des références cinématographiques : l'affiche d'« Il faut sauver le soldat Ryan » placardée sur les abribus quand Marc se lance à la recherche de Lylie, mais surtout le David Lynch de « Blue Velvet » pour la scène de la découverte de l'assassinat du détective avec la focalisation sur les libellules ou bien le Kubrick de « Shining » pour celle du parc aux jumelles énigmatiques. le dessinateur adopte également une palette de couleurs chatoyantes presque fauviste parfois par son côté tranché qui peut paraître paradoxale pour un roman noir. Mais ce côté chaleureux rappelle à la fois la lumière qui baigne les lieux de prédilection de l'impressionnisme et surtout la tonalité des romans de Bussi qui finissent sur des happy end.

Le tour de force du dessinateur est assurément sa caractérisation des personnages. Ces derniers ne sont plus réduits à des idéotypes et gagnent littéralement en épaisseur par un trait tout en volume avec un rendu quasi sculptural. Même si Mathilde de Carville a de faux airs de Christine Lagarde, elle est humanisée. On comprend bien davantage son obstination à ne pas lâcher l'affaire pour ne pas sombrer dans la tristesse et sa difficulté à faire son deuil. Ses regards sont très expressifs tout comme ceux de l'héroïne dont on comprend les déchirements et la crise identitaire à travers toute la palette d'émotions contradictoires qui passent sur son visage cadré en gros plan dans les scènes du parc, du bar, ou de la clinique. L'on perçoit enfin très bien l'anorexie traumatique de Malvina par ses attitudes infantiles ou son accoutrement et on assiste à la déchéance de Crédule Grand-Duc : on le voit vieillir, grossir et s'affaisser sous le poids de sa frustration et de sa culpabilité. le dessin confère au récit une dimension tragique qui n'était pas présente et le trait semi-réaliste permet de croire à l'histoire.

Si l'oeuvre de Bussi constitue une vraie manne pour les éditeurs et si les adaptations de ses romans se multiplient, ce n'est pas toujours avec une égale réussite… A l'adaptation trop sage (voire paresseuse pour le scénario) de « Gravé dans le sable » répondent les appropriations de Fred Duval qui a su dans « Nymphéas noirs » comme dans « Un avion sans elle » trouver des dessinateurs avec une patte graphique capable de sublimer les romans dont il a conservé « l'essence et les sens ». Il épure, condense, gagne en efficacité et en fluidité mais aussi en nuances en gommant un certain manichéisme et en insistant sur le contexte socio-culturel. le trait de Nicolaï Pinheiro ajoute, quant à lui, un supplément d'âme aux personnages d'«Un avion sans elle » et ses choix de couleurs anticonformistes donnent véritablement un nouvel éclairage à l'intrigue. Les fans de Bussi y trouveront assurément leur compte (ce qui n'avait pas été le cas pour la série TV) et ceux qui n'ont pas lu l'oeuvre se laisseront happer par cette « road Bd » qui, comme l'oeuvre source, est un véritable « page turner » mais acquiert à la fois profondeur et dimension poétique. Un excellent album, à la fois percutant et divertissant. On aurait tort de bouder son plaisir …
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L'avis de Nadia pour Collectif Polar
"Une catastrophe aérienne en France en 1980 , de ce crash , ne survit qu'une petite fille de 3 mois.  Deux nourrissons étaient inscrits sur la liste des passagers , qui est donc cette petite fille ? Deux familles , que tout oppose , vont se déchirer la filiation de ce bébé , un juge va trancher . Un détective sera engagé par la famille qui n'a pas obtenu gain de cause  . Dix-huit ans plus tard , ceux sont donc les réfléxions écrites , le journal de Crédule Grand-Duc qui va nous mener jusqu'à la vérité "

 "comme un avion sans ailes" ... j'ai fredonné cette chanson tout au long de ma lecture et quand je l'entends à la radio , je repense à cette jeune femme en quête d'identité . C'est une superbe enquête que nous propose Michel Bussi , évidences , fausses pistes .. Mais aussi une floppée de personnages trés attachants .  En tant que lecteur , comme souvent avec Michel Bussi, on cherche des indices , on relit des passages pour ne pas avoir manqué un détail qui pourrait aider à comprendre . C'est ce que j'aime chez cet auteur , il embarque son lecteur dans ses investigations. Et un final.... grandiose !
Cette adaptation est aussi réussi que le polar et les dessins rajoutent du corps au texte parfait de notre auteur
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Une histoire que je connais bien à travers le livre et aussi de la série et que j'avais aimé. La version BD est une très bonne adaptation qui fonctionne très bien.
Le rythme, le suspense, la narration, les révélations au compte goutte... Tout est très bien distillé, efficace. Et ceux malgré qu'il n'y ait pas de grande surprise pour moi. La BD nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Ce qui m'a un peu chiffonné, ce qu'on ne se sent pas vraiment proche des personnages. Ils sont intéressants, bien pensé et leur psychologie et leur caractère sont suffisamment développés. Pourtant on n'arrive pas à s'attacher à eux, on reste assez spectateur. J'ai été assez peu touché par ce qui leur arrivait et leurs bouleversements personnels. C'est dommage. Et je ne sais pas du tout pourquoi j'ai cette sensation.
Les dessins sont particuliers. Pas vraiment mon style. Mais tout de même beaux. Peut être qu'ils ont tendance à rendre les personnages froids. La colorisation est très lumineuse.
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🛩ZONE DE TURBULENCES ✈
Le 23 décembre 1980, par une nuit d'orage, un avion venu d'Istanbul s'écrase dans une forêt du Jura. Parmi les décombres, un bébé miraculeusement vivant ! Problème : rien ne permet d'identifier formellement la fillette à une époque où l'ADN n'est pas encore en usage. Alors, deux familles vont se disputer sa paternité. Deux familles que tout oppose, les Carville, haute bourgeoisie industrielle, qui pensent que l'argent achète tout et les Vitral, propriétaires d'une baraque à frites sur la côte normande...

On avait adoré le thriller de Michel Bussi, on se délectait donc à l'avance de découvrir cette adaptation BD dont le scénario a été confié à Fred Duval comme pour le très réussi "Nymphéas noirs" chez Dupuis. Et comme on avait oublié le dénouement de l'histoire, on se réjouissait de re-découvrir ce thriller génial. Disons le tout net, ce roman graphique est une pépite ! le dessin de Nicolaï Pinheiro est superbe avec, comme point fort, les expressions faciales, souvent ratées en BD et qui disent tant. Des personnages profondément humains, une intrigue captivante, des rebondissements, de l'humour et, rare en BD, de l'émotion ! Un thriller dingue sur fond de lutte des classes, une love story originale, un drame familial passionnant, un coup de maître signé Bussi !

Tentés par cette BD d'exception ? Vous aviez lu le roman ? Vous lisez des adaptations BD ?
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Quel plaisir de re-découvrir les histoires que l on a aimées de Michel Bussi en BD! Une 1ere pour moi, j attend impatiemment que ma mediatheque se procure Grave dans les sable, mon préféré de cet auteur ! Mais revenons à nos moutons.
Lyli Rose ou Émilie? Telle est la question que vont se poser 2 familles tout le long de leur vie à la suite d un terrible crash d avion ou seul un bébé survie miraculeusement. Mais qui est ce bébé sachant que dans l avion, il s en trouvait 2 ? A l époque, pas de photo sur smartphone, pas de test ADN rien de tout ça. Un procès, une intuition, des détectives et avocats prêts à tout.
Mais presque 20 ans plus tard nous allons savoir.
Même en connaissant le twist de la fin je me laisse toujours surprendre.
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J'apprécie énormément les romans de Michel Bussi, ce livre était déjà dans ma PAL en numérique, et quand j'ai été faire un tour en médiathèque la semaine dernière dans le but de trouver des BD/romans graphiques, je suis tombée sur celui-ci et j'ai sauté sur l'occasion !

On se retrouve dans un casse-tête familial qui s'épaissit, qui ne semble pas avoir de solution, j'ai trouvé l'intrigue très intéressante. le fait de l'avoir lu en bande dessinée est une bonne chose puisque cela aide à visualiser davantage les nombreux personnages, bien distinguer les deux familles etc. C'est absolument bien fait, c'est un scénario que l'on pourrait retrouver au cinéma, il y a une bonne intrigue.

J'ai donc passé un très bon moment de lecture, je vous recommande cette BD, et dites moi si vous l'avez lue, ou même en roman, car je pense que je lirais quand même le roman car je serais intriguée de voir la “version longue”, puisque j'imagine que comme c'est une bande dessinée assez courte, certains passages ont été raccourcis…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Si je n'ai jamais lu aucun roman de Michel Bussi, il y a quelques temps je découvrais Nymphéas Noirs (BD).
L'excellence de ce récit me donna envie de découvrir les autres oeuvres de l'auteur adaptées en BD avant un jour sans doute, découvrir les romans.

Si Nymphéas Noirs (BD) m'avait subjugué, et reste encore aujourd'hui parmi mes meilleures lectures, je m'attendais à du lourd pour Un avion sans elle (BD), et je peux dire que je n'ai pas été déçu.

Si je suis familier des polars et que j'arrive régulièrement à trouver "le truc" à l'avance (ce qui a été le cas ici), cela ne m'a rien enlevé au plaisir de lecture que j'en ressors.

Le style de Narration de Michel Bussi est très bon, l'adaptation de Fred Duval (c'était déjà lui qui avait adapté Nymphéas Noirs) est excellente, et le dessin de Nicolaï Pinheiro convient parfaitement pour mettre en image ce récit.

Une grande partie des oeuvres de Bussi se passant en Normandie, reconnaitre tel et tel endroit de ma région apporte toujours un petit plaisir supplémentaire.
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Passé recomposé

[Résumé] Après ses somptueux et sulfureux Nymphéas Noirs, Fred Duval s'empare à nouveau d'un roman de Michel Bussi pour en signer une remarquable adaptation.

La double enquête qui constitue l'ossature de l'album se déroule sur près de dix-huit ans et va lever le voile sur l'identité de la miraculée du vol Istamboul-Paris… le bébé dont tous les journaux ont parlé est-elle l'héritière des richissimes Carville ou la petite fille des modestes Vitral ?

Le talentueux Nicolaï Pinheiro compose des planches somptueuses et lumineuses, immergeant avec art les lecteurs dans les différentes époques du récit et mettant en scène des personnages sensibles et délicats qui rendent le récit particulièrement entraînant.

Inutile d'avoir lu le roman originel pour apprécier à sa juste valeur cette remarquable adaptation d' un avion sans elle, polar original doté d'une structure narrative aussi audacieuse qu'implacable…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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